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Premières Impressions 2009 - Page 5

  • Jennifer’s body

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    Jennifer (Megan Fox) et sa pote d’enfance Needy (Amanda Seyfried) étaient parties pour assister à un concert du groupe Low Shoulder mais la soirée allait prendre une tournure dramatique. Un incendie s’est déclaré faisant une dizaine de victimes, une tragédie pour tous les habitants de Devil’s Kettle et ce n’est pas tout ! Le même soir, Jennifer qui n’avait pas l’air dans son état normal est partie en compagnie des membres du groupe et lorsqu’elle revient elle semble comme possédée. Needy ne reconnait plus celle avec qui elle a grandi et pendant ce temps Jennifer doit assouvir sa faim en dévorant les garçons qu’elle croise.

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    Après le gros succès de Juno, Diablo Cody continue son analyse de l’adolescence mais incorpore cette fois une teinte de fantastique et d’épouvante. Si on peut volontiers un certain talent d’écriture à Jennifer’s body, la réalisation confiée à Karyn Kusama (Aeon Flux) n’a elle vraiment rien d’extraordinaire. Malgré tout on ne peut pas nier qu’on se laisse facilement entrainer dans une histoire résolument orientée vers le fun. Un film diablement efficace à défaut d’apporter du sang neuf et puis la présence de Megan Fox en dévoreuse d’hommes au sens propre comme au sens figuré n’est vraiment pas désagréable à nos yeux !



    Il faut le voir pour : Croire tout ce qui est écrit sur Wikipédia !

  • Sin Nombre

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    Mexique. Casper (Edgar Flores) est membre de la Mara, un des nombreux gangs qui gangrènent le pays. Pour défendre leur territoire, ils sont prêts à tout et le nombre de victimes ne cessent de grandir. Aujourd’hui, il est venu avec Smiley (Kristian Ferrer) son pote d’enfance dont il veut faire un nouveau membre mais faire partie du gang se mérite. Pendant ce temps, Sayra (Paulina Gaitan) accompagnée de son père et de son oncle s’apprête à quitter le Honduras pour rejoindre les Etats-Unis et plus précisément le New Jersey. Ils doivent donc traverser le Mexique mais le voyage est très dangereux et nul ne sait ce qui peut arriver au cours de leur périple.

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    On est loin du pays paradisiaque et de ses paysages fascinants, Sin Nombre dévoile un aspect plus misérable du Mexique. Un pays gangrené par la violence des gangs et leur continuelle rivalité sans oublier cette traversée de migrants rêvant de meilleurs lendemains sur le territoire américain. Un état des lieux qui se met en place à travers le destin de 2 adolescents ; l’un qui a trahi ses frères du gang et l’autre qui doit sacrifier une partie de sa vie pour assurer son avenir. Un cinéma sud-américain qui évoque le chef d’œuvre de Fernando Meirelles La cité de Dieu sans toutefois atteindre la même puissance. Une très bonne découverte d’autant plus quand on sait qu’il s’agit d’un premier film.

     

    Il faut le voir pour : Attacher votre ceinture dès que vous montez dans une voiture !

  • Tempête de boulettes géantes

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    Dès son plus jeune âge, notre pote Flint Lockwood avait ce don d’inventer toutes sortes de choses rocambolesques. Dernièrement, il s’est mis en tête de fabriquer une machine capable de transformer l’eau en nourriture mais cela n’est pas encore tout à fait au point ! Toutes ces expériences ne sont pas au gout de son père qui voudrait bien que Flint trouve un véritable travail et pourquoi pas à la boutique de pêche qu’il tient. Pris au piège, Flint trouve néanmoins le moyen de finaliser son invention mais une fois encore cela tourne à la catastrophe jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il a provoqué une pluie de cheeseburgers !

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    Les spectateurs qui ont un gros appétit vont pouvoir se rassasier jusqu’à plus faim avec cet excellent film d’animation, un véritable régal pour les yeux. A l’origine, il y a un livre pour enfants datant de 1978 qui a inspiré l’histoire de Tempête de boulettes géantes. Un paysage enneigé de glaces aux différents parfums, des steaks qui tombent directement dans vos assiettes ; cela relève presque du fantasme et ça plaira aussi bien aux enfants qu’aux plus grands. Garni de gags et haut en couleurs, difficile de ne pas apprécier toute la saveur de ce film et on est même prêt à demander du rab !


    Il faut le voir pour : Oublier votre régime.

  • Lucky Luke

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    C’est sur la tombe de ses parents assassinés par le Gang des tricheurs qu’il avait juré de ne jamais tué personne. Une promesse qu’il a rompu aujourd’hui en laissant pour mort Pat Poker (Daniel Prévost) et depuis ce drame, Lucky Luke (Jean Dujardin) n’est plus le même cow-boy. Celui que l’on considérait comme la meilleure gâchette de tout le Far-West, l’homme qui tire plus vite que son ombre a pris la décision de raccrocher son colt. Il a repris la ferme de ses parents en compagnie de Belle (Alexandra Lamy) pour mener une vie paisible ; loin des malfrats. Mais le Far-West sans Lucky Luke c’est comme un saloon sans bagarres et il va se rendre compte que sa retraite était un peu anticipée.

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    Si l’on excepte la version légère de Terence Hill et son apparition anecdotique chez Les Dalton de Philippe Haim ; Lucky Luke connait ici sa première véritable adaptation au cinéma. Après Brice de Nice, James Huth célèbre ses retrouvailles avec Jean Dujardin impeccable dans ses bottes et incarnant à la perfection le célèbre cow-boy. Après une première partie très riche aussi bien en action qu’en détails se référant à l’œuvre de Morris & Goscinny, le film perd un peu de sa vigueur. Ce ne sont pas les apparitions de Calamity Jane (étonnante Sylvie Testud), Billy the kid ou Jesse James qui parviendront à relancer la machine. Et puis il y aura de la déception également à ne pas voir à l’écran Ran Tan Plan ou Les Dalton.

     

    Il faut le voir pour : Foutre une baffe à tous ceux qui vous disent merci car faut jamais dire merci !

  • Whiteout

     

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    Quelque part en Antarctique, la région la plus froide du monde entier se dresse une station de recherches. A l’intérieur, c’est l’effervescence, tout le monde s’apprête à quitter la base avec grande impatience car le prochain départ n’aura lieu que dans 6 mois. Carrie Stetko (Kate Beckinsale) est US Marshall, elle a atterri dans cet endroit pour fuir un évènement dramatique et prépare elle aussi à retrouver la civilisation. Soudain, l’alerte est donnée : on a retrouvé le corps sans vie d’un scientifique à l’extérieur et sa mort soulève de nombreuses interrogations. L’enquête va révéler qu’il était mêlé à une importante découverte et que sa disparition n’est que le début d’une série de meurtres.

     

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    Seuls les fins connaisseurs de comic book sauront que Whiteout est une adaptation de l’œuvre homonyme de Greg Rucka & Steve Lieber. Au programme batailles de boules de neige et concours de bonhommes ? Pas du tout, plutôt une Kate Beckinsale en doudoune qui se mord les doigts et qui se fait poursuivre par un méchant gars masque armé d’un piolet. Avec un scénario peu novateur - une arme nucléaire enfouie dans les glaces réapparait au grand jour- ce film ne brille pas non plus au niveau de sa réalisation. A force de voir des paysages blancs à profusion, on a bien fini par comprendre qu’on était dans un lieu désertique et quand il y a enfin un peu d’action, la tempête de neige s’invite si bien qu’on ne distingue rien ! Un film qui va vous laisser de glace.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus sortir de chez vous sans vos gants !

  • Mademoiselle Chambon

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    Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.

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    Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Réviser le Complément d’objet direct.

  • Rose & Noir

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    Si vous êtes à la recherche de la mode tendance XVIème siècle, un seul nom vous viendra à l’esprit : Pic Saint Loup (Gérard Jugnot). Couturier de génie, il a enchanté les yeux du roi Henri III (Arthur Jugnot) qui lui a confié une mission de la plus haute importance : fabriquer une robe pour le mariage de Margarita & Frédéric (Aixa Villagran & Raphaël Boshart). Direction Séville mais avant tout, le créateur doit convaincre Flocon (Assaad Bouab) de l’accompagner car ce que tout le monde ignore c’est que c’est lui qui dessinait les robes Saint Loup durant ces dernières années.

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    Oubliez les Karl Lagerfeld & Paco Rabane ; faites plutôt place à Pic Saint-Loup ! Un personnage excentrique du 16ème siècle habillé de la tête au pied de rose bonbon incarné par Gérard Jugnot qui signe également la réalisation. Vexé de n’avoir pu adapter les aventures du petit gaulois (comprenez Astérix bien sur), il s’est lancé dans un film historique très fantaisiste un peu façon Marie-Antoinette. Hélas pour le spectateur, le résultat est beaucoup moins probant pour cette comédie qui patine et au ressort comique hasardeux. Rose & Noir déçoit par la platitude de son scénario et ne parvient à aucun moment à nous plonger dans l’univers baroque de son héros.

     

    Il faut le voir pour : Mettre un peu de rose dans votre garde-robe.

  • Panda petit panda

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    C’est avec quelques remords que sa grand-mère a pris le train mais Mimiko est bien assez grande pour s’occuper d’elle-même ! Après avoir fait les courses, elle rentre à la maison où l’attend une drôle de surprise ; devant la porte se trouve un petit panda. Au départ, elle pensait qu’il s’agissait d’une simple peluche aussi était elle surprise de constater qu’il s’agissait d’un vrai panda qui s’appelle Pandy. A peine le temps de faire connaissance que Papa panda arrive à son tour et il est si immense qu’il en a même cassé la chaise. Mimiko, Pandy et son père vont vivre ensemble de belles aventures et vont même faire la rencontre de Tigry et des autres animaux du cirque !

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    Comme dit l’adage populaire, mieux vaut tard que jamais surtout quand il s’agit de voir un film du  grand duo Isao Takahata / Hayao Miyazaki. Si Panda petit panda arrive seulement aujourd’hui dans nos salles, cette œuvre date en fait du début des années 1970 avant même que ne soient crées les célèbres Studios Ghibli. Cela explique un dessin et une animation assez élémentaires par rapport à la production actuelle ce qui ne devrait toutefois pas gêner le jeune public. Ce sont 2 histoires qui s’offrent à nous avec plein d’animaux qui vont régaler les petits tandis que les plus grands s’amuseront à retrouver les esquisses des futures œuvres Mon voisin Totoro ou Ponyo sur la falaise.

     

    Il faut le voir pour : Faire le poirier quand vous êtes contents !

  • The Descent Part 2

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    Véritable miraculée, Sarah (Shauna Macdonald) a réussi à s’échapper du cauchemar dans lequel elle était plongée et a donné l’alerte. Désormais, chaque seconde compte pour retrouver ses potes d’enfance encore perdues dans ces grottes des Appalaches mais l’espoir de les retrouver vivantes est mince ! Pendant ce temps, Sarah se fait soigner à l’hôpital mais le Shérif Vaines (Gavan O’Herlihy) décide de la ramener immédiatement sur les lieux afin qu’elle puisse aider aux recherches. Accompagnés d’une équipe de secouristes, ils vont donc descendre dans les profondeurs de la terre tandis que Sarah fait preuve d’une inquiétante atonie.

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    Suite directe d’un film qui avait laissé de bonnes impressions à l’époque de sa sortie, The Descent Part 2 est dans la droite lignée de son prédécesseur. On retrouve donc cette atmosphère suffocante, un véritable cauchemar pour tous les claustrophobes car dans une bonne salle de ciné, les sensations sont garanties ! S’il faut trouver un seul défaut à ce film, c’est évidemment un scénario très limité, on sent bien que le succès du 1er épisode a poussé à la réalisation de cette suite qui n’est qu’un prétexte pour nous replonger dans ces grottes. Pas surprenant pour un sou, le film fait toutefois preuve d’une efficacité indéniable et ceux qui n’ont pas vu The Descent peuvent se jeter à corps perdu.

     

    Il faut le voir pour : Prévenir tout votre entourage lorsque vous descendez à la cave, on ne sait jamais …


    En savoir plus sur The Descent ?

  • Divorces

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    Le divorce c’est leur business ; Valentine & Alex (Pascale Arbillot & François-Xavier Demaison) sont mariés et heureux ; ils travaillent ensemble dans le même cabinet d’avocat et sont spécialisés dans les affaires de divorces. Alors que la séparation d’un couple fait habituellement l’objet de nombreux conflits, à eux deux ils parviennent à rendre les choses moins pénibles qu’elles ne le sont déjà. Seulement lorsque Valentine reçoit par un courrier anonyme des photos de son mari en compagnie d’une autre femme, les choses dégénèrent. Eux qui prônaient la séparation en douceur vont s’entredéchirer utilisant tous les subterfuges pour faire craquer l’autre.

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    5 ans après avoir célébré les Mariages avec Mathilde Seignier & Jean Dujardin, Valérie Guignabodet met cette fois en avant les Divorces. Clin d’œil à ce précédent film, les personnages portent les mêmes prénoms mais sont incarnés ici par Pascale Arbillot & François-Xavier Demaison. On part sur les bases d’une petite comédie pour dédramatiser le sujet du divorce avant que cela prenne une tournure plus dramatique. Alors que le divorce entre de plus en plus dans nos mœurs, ses conséquences sont parfois terribles et ce film n’hésite pas à alterner comédie et moments tragiques exactement comme dans Mariages. Sympa, vous pourriez être très déçus si vous vous attendiez à une pure comédie.



    Il faut le voir pour : Penser à faire ramoner régulièrement votre cheminée !