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Premières Impressions 2009 - Page 7

  • Je suis heureux que ma mère soit vivante

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    Thomas (Vincent Rottiers) avait à peine 5 ans lorsque lui et son petit frère ont été abandonnés par leur mère. Ils ont rapidement trouvé une autre famille puisque Annie & Yves Jouvet (Christine Citti & Yves Verhoeven) les ont adoptés et élevé comme s’ils s’agissaient de leurs véritables enfants. Pourtant un jour durant des vacances à la mer, Thomas a commencé à s’interroger sur ses origines et surtout sur cette mère qui n’a jamais pris la peine de prendre de leurs nouvelles. Décidé à retrouver sa trace, il n’hésite pas à entrer en conflit avec ses parents pour parvenir à ses fins mais lorsqu’il parvient enfin à la revoir ; celle-ci a fondé une autre famille.

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    Portrait intimiste d’un garçon désorienté, Je suis heureux que ma mère soit vivante bénéficie de tout le savoir-faire de Claude Miller qui pour l’occasion co-réalise le film avec son fils Nathan. D’autre part, impossible de passer à coté de la performance convaincante de Vincent Rottiers incarnant un personnage sensible, rageur et imprévisible. On se laisse doucement endormir par le récit jusqu’au coup de sang du jeune homme qui nous ramène directement dans une atmosphère dramatique. L’histoire est forte et émouvante, l’interprétation est juste il est juste dommage que des temps morts viennent casser le rythme du film.

     

    Il faut le voir pour : Aller dire à votre mère que vous l’aimez !

  • (500) jours ensemble

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    Dès qu’il l'a vu, notre pote Tom Hansen (Joseph Gordon-Levitt) a eu le coup de foudre pour Summer Finn (Zooey Deschanel), la nouvelle assistante de son patron. Convaincu qu’elle est l’élue de son cœur, il va tout faire pour sortir avec elle et s’il est parvenu à ses fins tous deux n’ont pas vraiment la même conception sur leur relation. Summer aime son indépendance et sa liberté, une situation dont elle compte bien profiter et son histoire avec Tom n’y changera rien au grand dam du jeune homme. Il est effondré lorsqu’il apprend que leur histoire est terminée et fonde beaucoup d’espoirs pour reconquérir celle qui a pris son cœur.

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    Enième comédie romantique, (500) jours ensemble a quand même la bonne idée de chambouler un peu les règles du genre. Le point de départ c’est la rupture d’un couple que l’on apprend à connaitre à travers des flashbacks rassemblant simples anecdotes, périodes de doutes et véritables moments de complicité. Les beaux yeux de la charmante Zooey Deschanel font le reste et nous envoutent rapidement tandis que Joseph Gordon-Levitt nous fait partager toute sa détresse. Un film qui amène un peu se sang neuf aussi bien par son histoire que par sa réalisation et qui vous fera passer à coups sur un bon moment.



    Il faut le voir pour : Organiser des soirées karaoké avec vos collègues.

  • Mary et Max

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    Mary Dinkle est une petite fille âgée de 8 ans qui vit en Australie. Elle habite avec ses parents ; une mère qui passe ses journées à tester du Cherry sous toutes ses formes et un père qui préfère de loin la compagnie de ses oiseaux empaillés. Un jour, sa curiosité la pousse à écrire aux Etats-Unis à une personne dont elle a trouvé l’adresse totalement par hasard. C’est ainsi qu’elle va faire apprendre à connaitre Max Horovitz, un homme célibataire d’une quarantaine d’années avec qui elle va se découvrir de nombreux points communs. Chaque lettre est l’occasion pour chacun de se confier, de faire part de ses interrogations et cela va durer pendant plus de 20 ans !

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    Film d’animation utilisant la technique de la pate à modeler (façon Wallace & Gromitt) ; Mary et Max s’adresse à un public averti et donc pas directement aux enfants. Il faut dire qu’Adam Elliot n’hésite pas à nous dépeindre un monde assez pessimiste (réaliste ?) où règne l’individualisme, où la différence des uns provoque leur mise à l’écart par les autres. Ne serait-ce que pour son scénario audacieux pour un film d’animation, vous pouvez déjà vous laisser tenter d’autant plus que l’histoire s’inspire d’une véritable correspondance échangée par le réalisateur lui-même. On se dit toutefois qu’il aurait pu pousser le cynisme un peu plus loin mais ça n’enlève rien à ses qualités.



    Il faut le voir pour : Tester le hot-dog au chocolat.

  • The informant

     

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    Il n’a rien d’un espion et c’est bien normal car ce n’en est pas un ! Mark Whitacre (Matt Damon) bosse chez Archer Daniel Midlands, un acteur de poids dans l’industrie agroalimentaire et soudainement il s’est retrouvé impliqué dans une affaire impliquant le FBI. Tout a commencé lorsqu’il a suspecté qu’un de ses concurrents avait envoyé une taupe dans la société pour saboter leurs productions. Les conversations téléphoniques ont commencé à être surveillées et de fil en aiguille Mark a alors été amené à révéler un grand secret : il y a une entente illégale sur les prix pratiqués sur le plan international. Pour étayer ses dires, il a accepté de jouer les informateurs secrets sauf qu’il est tout sauf discret.

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    C’est un fait divers improbable mais totalement réel qui est à l’origine de ce nouveau film de Steven Soderbergh qui retrouve pour l’occasion Matt Damon, un acteur qu’il avait déjà dirigé dans la trilogie Ocean. Les premières minutes sont assez perturbantes, on est noyé par la mise en route de l’histoire bardée de termes techniques et donc tout ça est donc très laborieux. Ce n’est que par la suite que l’on comprend mieux toute la complexité qui entoure le personnage de Mark Whitacre, imprévisible et mythomane né.  Trop déséquilibré, The informant est une petite récréation sans génie où l’on s’ennuie souvent malgré les efforts de Damon pour tenter de nous amuser.



    Il faut le voir pour : Se dire qu’on pourrait devenir un jour un espion !

  • Le petit Nicolas

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    Il y a des signes qui ne trompent pas, son père a sorti la poubelle avec le sourire et puis il est étrangement complice avec sa mère ! C’est sur Nicolas (Maxime Godart) va bientôt avoir un petit frère et s’il ne veut pas être abandonné dans la foret comme le Petit Poucet, il faut absolument qu’il fasse quelque chose. C’est donc avec l’aide de ses potes d’enfance qu’il cherche un moyen pour que ses parents changent d’avis mais Nicolas a beau faire tous les efforts du monde rien n’y fait. En fait, ce qu’il ne sait pas c’est que tout cela n’est qu’un terrible malentendu avec ses parents qui veulent simplement organiser un diner.

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    Œuvre de René Goscinny et immortalisé par le dessinateur Sempé, Le petit Nicolas est en plein revival et a lui aussi droit à son adaptation sur le grand écran. Une comédie assez réussit puisqu’il a su conserver l’esprit de la bande-dessinée mais qui se contente du strict minimum. La faute à une histoire très basique relevée par un casting riche sans compter la bouille du petit Maxime Godard qui sied à merveille au héros de papier. On a même droit un clin d’œil fort sympathique de Gérard Jugnot.  Un film qui ne va pas marquer les mémoires mais largement satisfaisant pour une sortie en famille au cinéma.


    Il faut le voir pour : Ne plus laisser les hommes sortir la poubelle, ça pourrait donner de fausses idées à vos enfants !

  • Démineurs

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    Chaque matin ils se lèvent avec la peur au ventre, celle de ne pas revenir vivant le soir. C’est avec une grande impatience que la division Bravo Company déployée à Bagdad attend la fin de leur mission. JT Sanborn & Owen Eldridge (Anthony Mackie & Brian Geraghty) sont démineurs et risquent leur vie à chaque intervention et la récente disparition d’un des leurs est venu leur rappeler que leur vie ne tient qu’à un fil. Pour remplacer leur compagnon, le Sergent William James (Jeremy Renner) vient d’arriver et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas froid aux yeux. Grand expert en déminage, il prend un certain plaisir à effectuer son job en prenant des risques inconsidérés ce qui n’est pas du gout de ses nouveaux partenaires.

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    Le conflit en Irak s’éternise et inspire encore les cinéastes et en l’occurrence Kathryn Bigelow qui s’intéresse au corps bien particulier des Démineurs. La réalisatrice sait instaurer de grands moments de tension ce qui donne des scènes très fortes dans lesquelles on est littéralement plongé. On partage ainsi la nervosité qui anime ces soldats au quotidien contrastant avec l’attitude nonchalante du nouvel arrivant dopé à l’adrénaline. Un film vraiment prenant qui ne cherche pas à tout prix à taper dans le spectaculaire préférant nous faire pénétrer dans le quotidien incertain de ces soldats américains.



    Il faut le voir pour : Faire attention où vous mettez les pieds.

  • Hotel Woodstock

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    Endettés jusqu’au cou, le motel El Monaco qui appartient à SonIa & Jake Teichberg (Imelda Staunton & Henry Goodman) pourrait bien être saisi s’ils ne parviennent pas rapidement à trouver de l’argent pour rembourser leur hypothèque. Leur fils Elliot (Demetri Martin) tente bien de les aider comme il le peut mais jusqu’à présent la chance ne semble pas vouloir leur sourire. Le jeune homme entend alors parler d’un festival hippie qui devait s’organiser dans la ville voisine mais qui a été annulé au dernier moment. Il prend ainsi la décision de les contacter afin qu’ils viennent organiser cet évènement à White Lake, ainsi commence l’aventure du festival de Woodstock.

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    Evènement ô combien historique, Woodstock fête cette année son 40ème anniversaire l’occasion pour Ang Lee de rendre un hommage particulier à ce festival. Il faut tout de suite savoir qu’Hotel Woodstock n’est pas là pour vous faire revivre le méga-concert et c’est aussi frustrant que de se retrouver à la porte d’une belle fiesta sans pouvoir y entrer. Adaptation des mémoires d’Elliot Tiber, c’est de sa seule perspective qu’on va vivre cette manifestation et c’est bien là le plus gênant. Le réalisateur taïwanais a réussit à restituer à merveille l’esprit du festival mais dans le même temps où il nous prive de tout ce qui fait son intérêt ; énorme déception donc !



    Il faut le voir pour : Interdire les brownies à vos parents.

  • L’affaire Farewell

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    Début des années 1980 à Moscou, l’histoire est en train de s’écrire car nous sommes en plein coeur du conflit que l’on connait aujourd’hui comme La guerre froide. Au départ, Pierre Froment (Guillaume Canet) voulait juste rendre service en servant de messager mais sa rencontre avec Sergueï Gregoriev (Emir Kusturica), agent du KGB va être déterminante pour sa vie future. C’est à partir de ce moment là qu’il est devenu le seul interlocuteur pour Gregoriev qui lui confie des informations de la plus haute importance. Ce que l’on surnomme en haut lieu L’affaire Farewell est d’une telle envergure qu’elle implique des chefs d’état comme Ronald Reagan (Fred Ward) ou encore François Mitterrand (Philippe Magnan).

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    Se reposant sur des faits réels, L’affaire Farewell s’annonçait comme un thriller passionnant mais dès lors que l’intrigue a été mise en place, le film nous abandonne dans l’expectative. Christian Caron préfère alors s’attarder sur la vie personnelle des deux personnages campés respectivement par Guillaume Canet & Emir Kusturica reléguant pratiquement l’aspect espionnage au second plan. D’une affaire d’importance internationale, on passe à des choses futiles comme l’adultère de Gregoriev ou la crise maritale de Froment. De cette grosse baisse de rythme, le film ne s’en relèvera à aucun moment malgré un duo d‘acteurs prestigieux ; scénario potentiellement intéressant mais résultat final indigeste !



    Il faut le voir pour : Verrouiller les portes de votre voiture quand vous vous arrêtez aux feux rouges.

  • Number One

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    Aziz Bedaoui (Aziz Saadallah) est le sous-directeur de Maroc Star, une usine de textile où des dizaines de femmes travaillent sans relâche. Que ce soit au travail ou à la maison, Aziz n’est pas vraiment tendre envers la gente féminine et sa femme Soraya (Nezha Rahil) n’est pas épargnée. Lassée d’être transparente à ses yeux et d’être traitée ave autant de mépris, elle décide alors de lui jeter un sort à travers le diner qu’elle lui prépare tous les soirs. Le résultat est probant : Aziz devient un véritable agneau ! Doux et attentionné, il est empli d’une gentillesse sans bornes dès qu’il est en compagnie d’une femme. Ce changement de tempérament n’est pas vraiment pour lui plaire mais il va se rendre compte qu’autour de lui cela a des répercussions bénéfiques.

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    En 2004, le Maroc connaissait une petite révolution avec la révision de la Moudawana (Code de la famille) qui permettait entre autres aux femmes d’obtenir le divorce. C’est sous l’impulsion de cet évènement que se déroule Number One, une comédie inattendue et vraiment sympathique bien qu’utilisant souvent des ficelles trop faciles. Le film traite sous l’angle de l’humour une révolution des mœurs, une émancipation des femmes pas toujours bien accepté aujourd’hui encore. Si ce n'est pas la comédie de l’année, on se laisse néanmoins charmer par ce film qui mérite qu’on y jette un coup d’œil.

     


    Il faut le voir pour : Faire attention aux plats que vous prépare votre femme (et pour les femmes, c’est une bonne raison de mettre vos hommes aux fourneaux)

  • Le dernier pour la route

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    Le matin se lève à peine pour notre pote Hervé (François Cluzet) et il a déjà besoin de son verre de vin blanc pour attaquer la journée. Plus tard, il descend quelques bières histoire de tenir le coup car c’est un jour spécial ; il entre en cure afin de combattre son addiction. Hervé est alcoolique. C’est ainsi qu’il est venu passer quelques semaines dans cet institut spécialisé car sa famille ne supportait plus la vie qu’il lui faisait mener. Dans un premier temps, il a refusé de voir la vérité en face mais il a bien fallu qu’il se rende à l’évidence que son comportement a eu des effets dévastateurs sur sa femme et son fils. Il doit changer.

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    En adaptant le roman autobiographique d’Hervé Chabalier, le réalisateur Philippe Godeau s’attaque à au sujet délicat de l’alcoolisme et ses dérives perverses. Le dernier pour la route n’a pas la prétention de nous sensibiliser sur les effets dévastateurs de l’alcool mais plutôt à mieux nous faire comprendre la détresse dans laquelle se retrouvent plongés les victimes comme Hervé. A coups de flashbacks, on découvre le calvaire du personnage mais l’histoire générale reste d’une grande monotonie et en tant que spectateur on trouve le temps long. À défaut de nous dégouter de l’alcool, le film donne plutôt envie d’aller se chercher une petite bière pour supporter tout ça !



    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un film peut aussi vous saouler.