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Premières Impressions 2009 - Page 6

  • Mission-G

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    Ils s’appellent Juarez, Darwin & Blaster et sont les meilleurs espions du monde car quasiment indétectables et pour cause ce sont des … cochons d’inde ! Dans le plus grand secret, ces rongeurs ont été entrainés par Ben Kendall (Zach Galifianakis) et ils se sont d’ailleurs lancés dans une importante mission d’infiltration. La cible est Leonard Saber (Bill Nighy), un riche industriel surveillé par le FBI depuis 2 ans mais qui n’a jamais pu découvrir ce qu’il mijotait. Nos héros vont parvenir à mettre la main sur ses plans et ce n’est pas réjouissant : cela concernerait une extermination à l’échelle mondiale.

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    Tout le monde aime les cochons d’inde et surtout les enfants qui seront ravis de découvrir les aventures de ces rongeurs très spéciaux. Evidemment, le scénario est adapté à la circonstance ; un méchant menace le monde et nos héros vont devoir surmonter de nombreux obstacles pour contrecarrer ses plans. Un soupçon de 3D vient donner un peu plus de consistance à Mission-G, un film sans grandes idées mais largement suffisant pour divertir les petits. Pour les parents, il faudra supporter tout cela pendant 1h30 en priant fortement qu’à la sortie on ne vous demande pas d’acheter un cochon d’inde !


    Il faut le voir pour : Rappeler toutes les femmes qui ne se sont pas intéressées à vous car en fait elles étaient intéressées !

  • I love you Beth Cooper

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    Après 4 années passées au Buffalo Grove High School, le jour de la remise des diplômes est enfin arrivé. Denis Cooverman (Paul Rust) a eu l’honneur d’avoir été choisi pour prononcer le discours d’adieu où il s’est complètement lâché. C’est sur les conseils de son pote d’enfance Rich Munch (Jack Carpenter) qu’il a décidé d’annoncer devant tous les élèves ses sentiments pour Beth Cooper (Hayden Pannetière). Pas sur que la belle ait vraiment apprécié ce grand déballage toujours est-il que Denis a réussi par la suite à la convaincre de venir à la fiesta qu’il organise chez lui. Mais tout ceci n’est pas vraiment du gout de Kevin (Shawn Roberts), ex de Beth qui va venir animer un peu la soirée.

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    On serait tenté de dire qu’il s’agit là encore d’un teen-movie dont le sujet va tourner autour du sexe saupoudré d’alcool et de blagues salaces. On n’est pas complètement à coté de la plaque et même si le réalisateur se nomme Chris Columbus (Maman, j’ai raté l’avion / Mrs Doubtfire…), ça ne sauve pas I love you Beth Cooper de la médiocrité. On est vite agacé par l’extrême caricature des personnages (le héros gentil, intelligent et impopulaire / le beau gosse rustre etc.) et surtout un scénario a été maintes fois recyclé. Un film que vous pouvez d’ores et déjà oublier.

    Il faut le voir pour : Montrer à votre copine comment les femmes conduisent !

  • Fame

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    Qu’ils soient chanteur, danseur, acteur ou encore musiciens tous rêvent un jour de devenir célèbre et c’est avec cet objectif en tête qu’ils se sont inscrits à la prestigieuse High School of Performing Arts de New York. Leur premier grand succès est d’avoir été retenu pour suivre tous les cours qui feront d’eux des artistes complets et qui leur permettront peut-être plus tard de vivre de leur passion. Ils s’appellent Jenny, Marco, Joy (Kay Panabaker, Asher Book, Anna Maria Perez de Tagle) ou encore Malik (Collins Pennie) et vont devoir travailler sans relâche pendant ces 4 années car il n’y aura pas de place pour la médiocrité.

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    En son temps, Fame était peut-être une référence pour de nombreux spectateurs qui se sont découvert d’incroyables talents mais ce remake arrive dans un tout autre contexte. Presque 30 ans après le film d’Alan Parker, on a vu défiler une longue liste de films sur le même sujet dont la qualité était plus que douteuse. Retirez le titre et il serait bien difficile de faire la différence avec la pléthore de navets sur le même sujet puisqu’on retrouve toujours des artistes qui doivent surmonter moult difficultés pour réussir. Reste que si voir de belles chorégraphies, quelques tours de chants et des pas de danse suffit à votre bonheur alors vous pouvez y aller.



    Il faut le voir pour : Trouver un bon moyen d’animer les repas à la cantine.

  • Vivre !

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    Mathieu (Jean-Jacques Levessier) était malade et sa disparition a attristé le peu d’amis qu’ils avaient. A son enterrement, 4 garçons et 3 filles qui ne se connaissaient pas jusqu’alors vont se rencontrer et honorer sa mémoire. C’est Théo (Aymeric Cormerais) qui leur a annoncé cette triste nouvelle. Il avait rencontré Mathieu tout à fait par hasard et s’était vite attaché à lui et lorsque celui-ci est mort, il a trouvé une liste de personnes à contacter. Il avait également laissé le livre sur lequel il travaillait au titre évocateur : Vivre ! Inconnus les uns des autres jusqu’alors, ces 7 personnes vont devenir les meilleurs potes d’enfance et surtout profiter de chaque instant de leur vie.

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    Vivre ! Voilà un appel à profiter de la vie au maximum sans regarder en arrière et si possible sans voir ce film ridicule qui vous ferait perdre 1h30 de votre existence. Il suffit de voir les 10 premières minutes pour se demander si on se trouve effectivement devant un film destiné au cinéma ou bien devant une sitcom. Outre un scénario primaire, on a droit à une belle collection de clichés qui ne sont pas d’une grande aide pour ces comédiens dont la plupart effectuent leur premier pas. Utopique au possible jusqu’à se rendre risible, c’est à se demander comment ce film a pu atterrir dans les salles de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à sortir pas du tout discrètement un DVD d’un magasin

  • Mères et filles

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    Depuis qu'Audrey (Marina Hands) s'est installée au Canada, ses visites auprès de ses parents se font rares. Il faut dire aussi que ses relations avec sa mère Martine (Catherine Deneuve) sont souvent tumultueuses et d'ailleurs à peine est-elle arrivée qu'elle part déjà s'installer non loin dans la maison de son grand-père. Sur place, en voulant réorganiser la cuisine elle fait tomber un cahier et découvre qu'il s'agit en fait du journal intime de sa grand-mère maternelle Louise (Marie-Josée Croze). Celle-ci avait abandonné sa famille du jour au lendemain et ce départ avait fait grand bruit à l'époque au village. En parcourant ce cahier, Audrey va découvrir quelles étaient les véritables motivations de sa grand-mère et déterrer un lourd secret familial.

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    Au cas où le titre du film ne vous aurait pas mis sur la voie, ce sont les femmes qui sont à l'honneur et plus précisément à travers 3 générations. La réalisatrice Julie Lopes-Curval a par ailleurs réuni un superbe trio d'actrices avec Marina Hands, Catherine Deneuve & Marie-Josée Croze. Si les séquences de flash-back se mêlent à l'histoire présente et donnent à l'ensemble une bonne dynamique, le scénario lui est emprunté. Il n'aurait pas été déplaisant d'avoir un peu plus de mystères et surprises pour conserver notre attention car on finirait presque par se laisser bercer par le bruit des vagues. Mères et filles est un drame familial qui manque de profondeur et se sauve grâce à son beau casting.

     

    Il faut le voir pour : Penser à refaire votre cuisine.

  • Funny People

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    De ses premiers pas sur les scènes du stand-up à tous les films qu’il a tourné, George Simmons (Adam Sandler) a fait beaucoup de chemin pour devenir aujourd’hui l’une des plus grandes stars comiques. Derrière les paillettes et sa luxueuse maison, la réalité est moins joyeuse car il vient d’apprendre qu’il est atteint d’une leucémie et que ses jours sont comptés. C’est alors qu’il rencontre Ira Wright (Seth Rogen), un de ses grands fans qui tente avec 2 potes d’enfance de percer dans le milieu fermé de la comédie. Contre toute attente, Simmons décide de l’engager en tant qu’assistant et notamment pour lui écrire quelques textes.

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    En seulement quelques films, Judd Apatow s’est non seulement construit un petit empire mais surtout apporté un vent nouveau sur la comédie US. Cela est encore plus probant lorsque l’on se retrouve devant Funny People, une nouvelle comédie certes mais portée par un scénario solide. Contrairement aux autres films du même genre, il y a une véritable histoire qui se développe ici mise en valeur ensuite par la garde rapprochée du réalisateur (Adam Sandler / Seth Rogen / Jonah Hill …). Inhabituel tout comme la durée du film mais comme les personnages sont attachants on ne se rend pas forcément compte d’avoir passé 2H20 en salle. Sans atteindre des sommets, voilà du pur Apatow ; après on aime ou on déteste !



    Il faut le voir pour : Acheter du beurre de cacahuète pour jouer avec votre chien.

  • Victor

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    C’est en rentrant un jour chez elle qu’Alice (Sara Forestier) a fait la connaissance de Victor (Pierre Richard), un de ses voisins de pallier. Ce vieil homme vit seul entouré uniquement de ses livres et il va bientôt être expulsé et se retrouver à la rue. Apprenant qu’Alice est stagiaire chez Global, un grand magazine people, il lui demande un service très particulier : publier une annonce qui demande à ce qu’il soit adopté. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le magazine est inondé par les réponses favorables provoquant un succès allant au-delà des espérances si bien qu’un concours va même être organisé avec 150 000 euros à la clé.

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    Pas évident de sortir indemne de cette séance tant on est abasourdi par la niaiserie scénaristique de ce film. Le réalisateur Thomas Gilou s’est embourbé dans une histoire grotesque aussi invraisemblable que la portée philosophique d’un article de magazine people. Une farce ridicule dans laquelle les Sara Forestier, Clémentine Célarié & Lambert Wilson coulent en même temps que le navire. On se demande ce que vient faire Pierre Richard dans cette galère car même si le comédien a su conserver la sympathie des spectateurs ce n’est pas avec Victor qu’il va les attirer en salles. La vérité si je mens !



    Il faut le voir pour : Adopter un grand-père !

  • Syndrome du Titanic

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    Notre monde est tel le Titanic, il se dirige droit vers un Iceberg et il ne tient qu’à nous de pouvoir changer son cap. On ne nait pas écologiste, on le devient tout comme Nicolas Hulot qui œuvre depuis des dizaines d’années et combat pour la sauvegarde d’un environnement en pleine désagrégation dont le principal responsable est l’homme lui-même. Pour que les choses changent, il faut d’abord accepter l’idée que la nature humaine doit changer ; que l’on arrête d’agir et de penser égoïstement. Les progrès qui devaient nous élever n’ont fait que nous éloigner de la réalité. "Le superflu des uns est sans limite, alors que l'essentiel des autres n'est même pas satisfait. On ne doit rien admettre de tout ça car c’est tout simplement inadmissible !"

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    Les documentaires sur le grand écran ont le vent en poupe, l’occasion de délivrer aux spectateurs des messages forts. Défenseur de la nature devant l’éternel, Nicolas Hulot interpelle notre conscience sur la nature humaine et s’interroge sur l’avenir sombre qui nous attend. La bande annonce résume tout le documentaire mais également le message principal d’Hulot ; si le Syndrome du Titanic propose de magnifiques images et un texte soigneusement écrit on regrette l’absence de progression dans les propos. Le plus triste dans tout cela, c’est de se dire qu’on soit obligé de lancer des bouteilles à la mer pour faire prendre conscience que la sauvegarde de l’espère humaine commence dès aujourd’hui.



    Il faut le voir pour : Voir un peu plus que le bout de son nez.

  • Thirst, ceci est mon sang

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    En tant que prêtre, Sang-Hyun (Song Kang-Ho) a dédié sa vie à Dieu et aujourd’hui il est prêt à aller encore plus loin. C’est ainsi qu’il s’est porté volontaire pour servir de cobaye à des expérimentations visant à combattre le virus Emmanuelle qui fait actuellement des ravages en Afrique. Hélas pour lui, cela se passe mal et alors qu’il a été déclaré mort, une transfusion sanguine va non seulement le ramener à la vie mais également le transformer en vampire. Dès que le besoin se fait sentir, des difformités apparaissent sur son visage et pour les faire disparaître il doit absolument trouver du sang pour se nourrir. Sa résurrection a été également accueilli comme un miracle et depuis, tout le monde le sollicite pour guérir les malades.

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    Parce que les vampires aussi ont besoin d’amour, voilà une bonne raison d’aller voir Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-Wook ce réalisateur avait crée la sensation en 2004 avec le terrible Old Boy. Le réalisateur n’a pas perdu le sens de la provocation puisque son héros est un prêtre qui va se transformer en vampire avant de succomber aux plaisirs de la chair. En même temps avec la présence explosive de l’envoûtante Kim Ok-Bin, qui pourrait bien y résister ? A la fois drôle et dramatique, on se retrouve face à un couple assez extraordinaire ; l’un refrénant ses pulsions meurtrières l’autre profitant de l’occasion pour se libérer totalement et se transformer en bête assoiffée. Un scénario béton, de superbes images  et un duo détonnant ; du bon cinéma tout simplement donc Coup de cœur Ciné2909 !



    Il faut le voir pour : Essayer de boire du sang pour éliminer vos problèmes d’acné.

  • The cove - La baie de la honte

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    Lorsque vous arrivez dans la ville de Taiji, Japon ; vous seriez tenté de croire qu’il s’agit d’un véritable paradis pour les dauphins. Partout dans la ville, l’animal est représenté que ce soit sur les bateaux ou dans les rues pourtant derrière cela se cache une ignoble vérité. Non loin de là, dans une baie soigneusement dissimulée, plus de 230 000 dauphins se font massacrer chaque année. Il faut savoir en effet que Taiji est également connu pour être le premier fournisseur au monde de dauphins à destination des delphinariums. Quant aux dauphins qui ne sont pas vendus, ils sont tués pour commercialiser leur chair qui peut par ailleurs s’avérer toxique si elle est ingérée en trop grande quantité.

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    Du rêve de pouvoir nager un jour en compagnie de dauphins, The cove - La baie de la honte nous ramène à une réalité méconnue et bien plus cruelle. Richard O’Barry est à la tête de cette ligue de protection, lui qui fut le dresseur de la série Flipper, le dauphin et qui porte l’entière responsabilité du sort actuel de ces cétacés. Difficile de ne pas adhérer au combat de cet homme courageux, on reste néanmoins plus circonspect sur la forme que prend parfois le documentaire. Il était vraiment inutile de lui donner à certains moments des allures de films d’action ce qui nous éloigne de l’essentiel. On retiendra avant tout son message principal à savoir le signal d’alarme tiré en faveur des dauphins dans l’espoir que cela puisse avoir de réelles répercussions.


    Il faut le voir pour : Boycotter les spectacles de dauphin.