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  • La nostra vita

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    Rien ne l’avait préparé à un tel drame. Claudio (Elio Germano) pleure sa femme Elena (Isabella Ragonese) morte en donnant naissance à Vasco, leur troisième enfant, un évènement qu’il va tenter d’oublier en s’investissant encore davantage dans son travail de chef de chantier. Ayant connaissance d’un terrible secret, il a en effet obtenu la responsabilité entière de la construction d’un immeuble mais le planning est serré. Avant tout il a besoin de liquidités et obtient ainsi le prêt de 50 000 euros de la part de l’un de ses potes d’enfance et voisin. Avec ce projet et l’argent en poche, il perd le sens des réalités mais sera ramené brutalement sur terre.

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    Le cinéma italien continue de s’émanciper au-delà de ses frontières et en tant que spectateur, on ne va pas s’en plaindre. Dans son ensemble, la réalisation n’a franchement rien d’exceptionnel, c’est surtout le personnage principal, Claudio (Merveilleux Elio Germano) qui parvient à provoquer chez nous une certaine empathie. Difficile de rester impassible devant la douleur d’un homme désorienté par la perte de sa femme avec notamment cette scène poignante où il lui rend un dernier hommage à travers leur chanson. Un protagoniste d’autant plus proche de nous puisqu’il est issu d’une classe modeste et qui va se plonger corps et âme pour noyer son chagrin. Joli film que La nostra vita pour une bonne séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants jouer dans votre chambre.

  • Pina

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    La danse a toujours fait partie de la vie de Pina Bausch et son talent n’a pas tardé à éclater. A l’âge de 19 ans, elle a l’opportunité de partir étudier aux Etats-Unis à la célèbre Julliard School ; une expérience qui changera sa vie. Quelques années après elle retrouve l’Allemagne où elle donnera des cours de danse moderne avant d’intégrer en 1973 la troupe du Wuppertaler Bühnen qu’elle marquera de son empreinte. Le monde découvre alors le Tanztheater (théâtre de danse), ses spectacles sont d’un genre unique et Pina rencontre un succès incroyable. Le 30 Juin 2009, elle meurt mais son œuvre restera éternelle et c’est pour lui rendre un dernier hommage que Wim Wenders a filmé l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal.

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    Pas certain que le nom de Pina Bausch évoque quelque chose pour de nombreuses personnes et c’est donc une invitation dans un drôle d’univers que nous offre Wim Wenders. Cela est d’autant plus curieux que ce documentaire est proposé dans une version 3D afin de mieux nous immerger dans ce spectacle pour le coup véritablement atypique. Je pourrais vous dire que la finesse du travail de la chorégraphe allemande est la quintessence même du spectacle mais ce serait juste histoire de me la raconter. Pour dire vrai, à part quelques performances - notamment celles effectuées en extérieur - je dois avouer que j’ai trouvé l’ensemble assez abstrait. A réserver uniquement à ceux qui connaissent l’artiste et ses spectacles.

     

    Il faut le voir pour : Voir du veau faire des pointes de ballerines.

  • Big Mamma : De père en fils

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    Notre pote Malcom Turner (Martin Lawrence) est tout excité car son beau-fils Trent (Brandon T. Jackson) a enfin reçu sa lettre d’admission pour l’université, une vraie fierté qui n’est pas forcément partagé. Trent n’a pas l’intention de poursuivre ses études, non lui il est fait pour la musique et on lui propose d’ailleurs un beau contrat. Seulement comme il n’est pas encore majeur, il doit obtenir l’accord de Malcolm et c’est pas gagné ! Pour le faire craquer, le jeune homme va jusqu’à l’harceler en pleine filature et ce qui devait arriver arriva ! Trent devient le témoin d’un meurtre et il va devoir se faire discret. Cette affaire va les amener à s’installer dans un pensionnat de jeunes filles où ils circulent sous les identités de Big Mamma & Charmaine.

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    Personne ne l’attendait et pourtant Big Mamma est de retour dans ce 3ème (et on l’espère dernier) volet et on en a même 2 pour le prix d’1. On ne change pas une recette qui gagne … ou pas ; un humour toujours à l’image de ses protagonistes à savoir très lourd basé essentiellement au-dessous de la ceinture et de sous-entendus salaces. Le semblant de scénario qui sert d’histoire au film ne va pas non plus le sauver de la noyade en plein milieu d’un océan de médiocrité. A moins d’être un inconditionnel du personnage, on se passera volontiers de Big Mamma : De père en fils qui n’existe que pour enrichir un peu plus les studios et notre cher Martin Lawrence.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de jouer au Twister avec certaines personnes.


    En savoir plus sur Big Mamma ?

    En savoir plus sur Big Mamma 2 ?

  • Titeuf, le film

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    C’est pô juste ! Nadia fête prochainement son anniversaire avec sa pote d’enfance Dumbo et notre cher Titeuf n’a même pas été invité. Il doit y avoir une erreur, c’est pô possible autrement et puis comme si ça ne suffisait pas il y a également des problèmes avec les parents de Titeuf. Sa mère est partie réfléchir chez Mémé tandis que son père a revu une ex et quand personne ne prend la peine d’expliquer les choses aux enfants, ils vont s’imaginer de drôles de choses. Avoir un chien comme beau-père ou encore se faire ouvrir le cerveau par un psychiatre, voilà à quoi pense actuellement Titeuf et sa bande. On ne s’ennuie jamais avec eux !

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    Après avoir conquis les lecteurs et les téléspectateurs, c’est maintenant au tour du cinéma d’accueillir notre pote à la mèche blonde. Pas de surprises, on a repris la base établie avec la série animée pour lancer Titeuf, le film au cinéma agrémenté d’une 3D plutôt superficiel. Le graphisme et l’animation ont donc de quoi nous laisser sur notre faim d’autant plus que le rythme du film n’est pas très soutenu. Ça nous donne l’impression d’une succession d’épisodes collés les uns aux autres même si les fans de l’œuvre de Zep retrouveront aisément un univers qu’ils connaissent bien ! Une version cinéma qui aurait pu donner à Titeuf une autre dimension mais qui n’est en fait qu’un prolongement de ses aventures télévisées.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confisquer la Game Boy à vos enfants !

  • Sucker Punch

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    A la mort de sa mère, notre pote Babydoll (Emily Browning) savait que sa vie ne serait plus jamais la même. Abusée par un beau-père sans scrupules, elle voulait défendre sa petite sœur mais l’a accidentellement tué, un évènement qui va la conduire jusqu’aux portes de Lennox House, un asile psychiatrique. Pour échapper à cette geôle, Babydoll se met à s’imaginer dans une autre réalité où des robots géants, des soldats mécaniques ou de gigantesques dragons se dressent face à son objectif : la liberté ! Avant de pouvoir toucher du doigt ce rêve ; elle devra réunir 5 objets en compagnie de ses potes d’enfance Sweet Pea, Rocket, Blondie & Amber (Abbie Cornish, Jena Malone, Vanessa Hudgens & Jamie Chung).

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    Ce sont les mâles qui vont être ravis avec Sucker Punch puisque ce ne sont pas moins de 5 charmantes demoiselles qui vont vous accompagner pendant 1H50. Après le décevant Le royaume de Ga’Hoole - La légende des gardiens, on retrouve la folie qui caractérise Zack Snyder qui livre ici un long-métrage dédié aux geeks du monde entier. Méchas, robots samouraïs, femmes fatales ; tout est réuni pour exciter la testostérone des spectateurs, c’est un véritable émerveillement pour les yeux et on en veut encore. Il y a un certain relâchement sur la dernière demi-heure, on aurait apprécié un final plus explosif mais ça reste tout de même un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Ouvrir votre esprit !

  • Easy money

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    Au sein de son école de commerce, JW (Joel Kinnaman) est considéré comme l’un des élèves les plus doués mais le jeune homme veut aller plus vite que la musique. Paré de son plus beau costume, il côtoie régulièrement du beau monde et l’argent est une véritable obsession chez lui. Quand il ne rédige pas les devoirs pour ses potes d’enfance, il joue les chauffeurs de taxi et ne ferme pas la porte à certains trafics. Lorsqu’il a accepté d’aller récupérer Jorge (Matias Padin), un mec récemment évadé de prison ; il ne s’imaginait certainement pas qu’il allait se retrouver dans une telle galère. Il s’est en effet laissé entrainer dans des affaires qui l’ont clairement dépassé.

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    L’adaptation cinématographique de la saga Millénium de Stieg Larsson a ouvert les portes du cinéma suédois au monde et c’est une nouvelle fois un roman de Jens Lapidus qui se voit retranscrit sur le grand écran. Au programme cette fois d'Easy money, trafic de drogue avec au milieu un jeune étudiant qui s’imagine plus malin que les autres. Je vous cache pas que la première heure est vraiment longue, pas d’action et des personnages peu voire pas charismatiques (à part Joel Kinnaman). La suite est un peu mieux mais c’est surtout le dénouement qui relève le niveau de ce film. Ceux qui aiment le cinéma d’autres horizons prendront le temps de s’y intéresser.

     

    Il faut le voir pour : Mieux comprendre pourquoi certaines personnes sont accrocs au chou !

  • The company men

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    La journée avait bien commencé pour Bobby Walker (Ben Affleck), il avait réalisé un joli score au golf et puis c’est le drame ! Arrivé au bureau, il apprend qu’il est viré de GTX, contrecoup de la crise financière qui a frappé le monde. Il encaisse difficilement la nouvelle et espère retrouver un travail digne de ce nom le plus vite possible mais il va s’apercevoir que beaucoup d’obstacles vont se dresser devant lui. Pendant ce temps, Gene McClary (Tommy Lee Jones), un des responsables de GTX, accueille avec beaucoup de circonspection cette vague de licenciements. Ce sont des potes d’enfance qui sont touchés par ces décisions avec parfois de terribles conséquences sur leur vie privée.

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    The company men revient sur la fameuse crise financière (bien que le scénario originel date des années 1990) en s’intéressant au destin de 3 collègues habitués jusqu’alors à un train de vie aisé et qui se retrouvent soudainement confronté aux affres du chômage et ses répercussions sur l’entourage proche. On est d’abord marqué par une belle distribution puisqu’aux cotés d’Affleck & Jones, on retrouve également Kevin Costner, Maria Bello & Chris Cooper et tous participent bien évidemment à la réussite de ce film. Bien que proposant une réalisation somme toute classique, le réalisateur et scénariste John Wells propose un 1er film intéressant malgré son sujet maintes fois rabâché.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la foi, le courage et l’enthousiasme !

  • Tous les soleils

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    Alessandro (Stefano Accorsi) est actuellement dans une situation dramatique ; sa fille Irina (Lisa Cipriani) est en pleine crise d’adolescence ! Son dernier fait d’armes est d’avoir balancé une brique sur des CRS lors d’une manifestation de soutien pour le Tibet. Il faut dire qu’elle est bien encouragée par son oncle Crampone (Neri Marcoré) qui vit avec eux et qui refuse de quitter l’appartement tant que Silvio Berlusconi ne se sera pas retiré de la vie politique italienne. Bref, Alessandro en voit de toutes les couleurs mais parfois il a souvent le moral en berne quand il repense à sa femme disparue. Il n’a pas encore su tourner la page mais Irina a bien l’intention de l’aider à faire de nouvelles rencontres … à son insu.

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    Dans la mouvance des Feel-good movies, le dernier film de Philippe Claudel donnera sans aucun doute le sourire à de nombreux spectateurs. En plein cœur de Strasbourg, on est invité dans le quotidien d’une famille monoparentale composée d’un père qui n’a pas réussi à faire son deuil, une ado qui réclame plus de libertés et un oncle délicieusement extravagant. Ce dernier incarné par Neri Marcoré insuffle une vraie brise de fraicheur jusqu’à voler la vedette à son compatriote Stefano Accorsi. Drôle et émouvant, Tous les soleils est un film qui communique de la bonne humeur et c’est à consommer sans modération !

     

    Il faut le voir pour : Quitter votre partenaire si il ou elle ne boit pas de vin, votre relation est vouée à l’échec !

  • Je n'ai rien oublié

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    C’est l’un des plus beaux jours de sa vie, Simone (Alexandra Maria Lara) célèbre son mariage avec Philippe (Yannick Renier) et la soirée s’est déroulée sans fausses notes jusqu’à l’arrivée remarquée de Conrad (Gérard Depardieu). Ce dernier est un pote d’enfance de Thomas (Niels Arestrup), père de Philippe et la famille lui avait confié la surveillance d’une maison à Biarritz qui a fini incendiée.  Son retour auprès de cette famille va remuer des souvenirs que l’on pensait enterrés ; autrefois considéré comme un frère, Thomas le traite désormais avec un certain mépris. Au milieu de tout ça, Simone va se rapprocher de Conrad et essayer de comprendre le lourd secret qui lie tous ces personnages.

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    Hasard ou coïncidence, après La tête en friche notre pote Gérard Depardieu retrouve de nouveau un rôle rempli de légèreté en incarnant un homme atteint d’Alzheimer. Beau casting pour le film de Bruno Chiche qui réunit également Niels Arestrup, Nathalie Baye, Françoise Fabian et la charmante Alexandra Maria Lara qui nous sert de fil conducteur. Ces personnages très étoffés sont d’ailleurs la principale force de ce film dramatique et le seul bémol reste une intrigue dont on peut trop aisément deviner le dénouement. Adapté du roman Small world de Martin Suter, Je n'ai rien oublié méritera donc essentiellement le coup d’œil pour son jeu d’acteurs d’un niveau extraordinaire.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre au croquet !

  • Chez Gino

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    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

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    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.