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elio germano

  • Alaska

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    Paris. Notre pote Nadine (Astrid Bergès-Frisbey) est venue pour passer un casting et c'est à cette occasion qu'elle rencontre Fausto (Elio Germano). Lui est un employé de l’hôtel où se déroule le casting et en voulant impressionner la jeune femme, il lui a proposé d'aller visiter la plus luxueuse chambre de l’établissement. Ils seront cependant surpris par le client et éclate ensuite une bagarre qui condamnera Fausto à 2 ans de prison. Durant son incarcération, il ne cessera de penser à Nadine qui entretemps est devenue mannequin et qui vit désormais à Milan. Elle ne lui a donné aucunes nouvelles mais sera présente lorsqu'il retrouve la liberté.

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    Le bonheur des uns fait le malheur des autres, une expression qui est encore plus difficile à vivre lorsqu'il est ramené au duo Nadine / Fausto. Pour son 3ème long-métrage, le réalisateur italien Claudio Cupellini a donc choisi de nous présenter l'histoire de ce couple qui s'étale sur plusieurs années. Une relation évidemment empreinte d'amour et de passion mais traversée aussi par les moments de doute et les drames. Si Alaska se montre passionnant c'est en grande partie grâce aux présences de ces amants magnifiques que sont Astrid Bergès-Frisbey & Elio Germano qui sont simplement impeccables. Un beau film qui nous rappelle qu'il n'est pas toujours facile d'aimer !

     


    Il faut le voir pour : Ne pas dire à votre conjoint où vous planquez vos économies !

  • La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil

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    Elle n'avait jamais vu la mer et c'est pourquoi elle s'est enfuie avec la Thunderbird de son patron. Tout a commencé lorsque Michel Caravaille (Benjamin Biolay) est venu voir Dany (Freya Mavor) pour lui demander de taper un rapport. Avec plus de 50 pages à mettre au propre en urgence, le plus simple était que Dany vienne travailler chez lui d'autant plus que sa femme Anita (Stacy Martin) est une pote d'enfance qu'elle n'a pas revu depuis longtemps. Le lendemain, alors que Michel et sa famille décollent pour la Suisse, ils confient à Dany la voiture pour la ramener au domicile mais au dernier moment elle va prendre la direction du Sud. Le début d'une longue route qui pourrait bien lui faire perdre la tête !

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    Adaptation du roman homonyme de Sébastien Japrisot, La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil (sacré titre!) bénéficiait d'une certaine attente puisqu'à la réalisation on retrouve Joan Sfar (Gainsbourg, Le chat du rabbin). Dès les premiers instants, on est comme subjugué par l'atmosphère rétro mais aussi et surtout par la présence de l'actrice Freya Mavor. Débordante de sensualité, elle nous entraîne dans sa folle chevauchée et tout comme elle, on se retrouve un peu déboussolé par le déroulé des événements. Le seul souci c'est qu'au bout d'un moment cette ambiance mystérieuse laisse place à de l'ennui pur et simple ; un film qu'on quitte avec quand même une certaine déception.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de vous promener en Thunderbird, on pourrait vous confondre avec quelqu'un d'autre !

  • La nostra vita

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    Rien ne l’avait préparé à un tel drame. Claudio (Elio Germano) pleure sa femme Elena (Isabella Ragonese) morte en donnant naissance à Vasco, leur troisième enfant, un évènement qu’il va tenter d’oublier en s’investissant encore davantage dans son travail de chef de chantier. Ayant connaissance d’un terrible secret, il a en effet obtenu la responsabilité entière de la construction d’un immeuble mais le planning est serré. Avant tout il a besoin de liquidités et obtient ainsi le prêt de 50 000 euros de la part de l’un de ses potes d’enfance et voisin. Avec ce projet et l’argent en poche, il perd le sens des réalités mais sera ramené brutalement sur terre.

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    Le cinéma italien continue de s’émanciper au-delà de ses frontières et en tant que spectateur, on ne va pas s’en plaindre. Dans son ensemble, la réalisation n’a franchement rien d’exceptionnel, c’est surtout le personnage principal, Claudio (Merveilleux Elio Germano) qui parvient à provoquer chez nous une certaine empathie. Difficile de rester impassible devant la douleur d’un homme désorienté par la perte de sa femme avec notamment cette scène poignante où il lui rend un dernier hommage à travers leur chanson. Un protagoniste d’autant plus proche de nous puisqu’il est issu d’une classe modeste et qui va se plonger corps et âme pour noyer son chagrin. Joli film que La nostra vita pour une bonne séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants jouer dans votre chambre.