Légitime défense
C’est un bureau sens dessus-dessous que notre pote Benoit (Jean-Paul Rouve) a retrouvé. Il s’agit du cabinet de son père qui est devenu détective privé après avoir quitté la police et apparemment il s’est attiré des ennuis ! N’arrivant pas à le joindre au téléphone, c’est lui qui est venu constater les dégâts mais lorsqu’il commence à vouloir mettre un peu d’ordre, il est interpellé par un certain Moret (Olivier Gourmet) et ses sbires. Ils sont à la recherche d’une mallette remplie de drogues d’une valeur de 900 000 Euros que le père de Benoit aurait subtilisé et celui-ci semble avoir disparu de la circulation.
On avait quitté Jean-Paul Rouve dans une drôle d’enquête (voir Poupoupidou) et on le retrouve cette fois en victime collatérale payant les pots cassées pour son vieux père. Entre révélations et torgnoles, Légitime défense est un policier sans relief malgré les bonnes volontés de l’ex-Robin des bois et du toujours très efficace Olivier Gourmet. On ne peut pas en dire autant de l’intrigue qui à vouloir trop faire balader le spectateur finit par totalement le perdre, sans compter des éléments scénaristiques peu convaincants comme la liaison du père avec Mélody (Marie Kremer). C’est loin d’être un film passionnant et on ne vous en voudra pas de passer à coté.
Il faut le voir pour : Confisquer l’appareil de photo de votre père, vous savez pas ce qu’il peut faire avec !