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  • Laisse-moi entrer

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    Ce n'est pas vraiment la grande joie pour Owen (Kodi Smit-McPhee) ; à l'école il est malmené par un groupe de garçons et du coté de sa vie familiale, ses parents s'apprêtent à divorcer. C'est à ce moment qu'emménage Abby (Chloe Moretz), une fille assez particulière signant son arrivée pieds nus dans la neige. Ils se rencontrent un soir dans le petit parc de jeux de la résidence et vont rapidement devenir les meilleurs potes d'enfance. Owen est très loin de s'imaginer que cette jeune fille qui a en apparence 12 ans est en réalité un vampire ! Comme toutes les créatures de son espèce, elle craint la lumière mais surtout doit se nourrir de sang humain afin de survivre.

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    Après s'être fait remarquer avec Cloverfield, Matt Reeves assure sa nouvelle carrière de réalisateur au cinéma en adaptant le remake de Morse. A sa sortie, ce petit film suédois avait à juste titre séduit la critique et offert un nouveau souffle aux films de vampires ; Laisse-moi entrer en est donc une réinterprétation menée avec beaucoup de justesse. On ne peut qu'apprécier le fait que le réalisateur ait su conserver l'atmosphère intimiste du film ainsi qu'un casting sans véritable têtes d'affiche (on retrouve tout de même Chloe Moretz, la Hit-girl de Kick-Ass). C'est sur qu'avec cette version, le film trouvera un plus large public mais on regrette toutefois que Reeves n'ait pas pris plus de risques vis-à-vis de l'œuvre originale.


    Il faut le voir pour : Inviter les gens à entrer chez vous !

  • Tout va bien (The kids are all right)

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    Nic & Jules (Annette Benning & Julianne Moore) se sont rencontrés à la fac et depuis ce jour, elles vivent ensemble et ont donné chacune naissance à un enfant. Il a fallu faire appel à un donneur de sperme pour voir cette famille se créer et aujourd’hui Joni & Laser (Mia Wasikowska & Josh Hutcherson) se posent certaines questions sur leur père biologique. Désormais âgée de 18 ans, Joni est poussée par son frère à se renseigner sur ce mystérieux donneur et c’est ainsi qu’ils vont rencontrer Paul (Mark Ruffalo) qui est à la tête d’un restaurant. Sous prétexte de vouloir faire connaissance avec ceux qui sont en quelque sorte ses enfants, cet homme va s’immiscer dans la vie de cette famille pas comme les autres !

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    La comédie de Lisa Chodolenko interpelle d’abord par son scénario, le couple formé par Annette Benning & Julianne Moore ; leur situation si particulière n’apporte pas plus de profondeur à une histoire finalement banale. On est loin du plaidoyer en faveur des parents homosexuels mais simplement on se retrouve propulsé dans une crise familiale provoquée par l’arrivée d’un homme qui espère profiter des joies de la paternité sans en subir les désagréments. Tout va bien (The kids are all right) se révèle donc être un film sans véritable message, en tout cas ça ne risque certainement pas de faire un tabac en salles !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de coucher avec la mère de vos enfants, ça peut créer des tensions !

  • Universal Soldier Regeneration

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    Russie. Un groupe de rebelles armés a pris possession du village de Tchernobyl et menace de faire exploser la centrale s'il n'obtient pas la libération de plus de 200 prisonniers. Un premier assaut a été lancé pour débloquer la situation mais des terroristes possèdent une arme secrète : un Universal Soldier nouvelle génération dérobé par le Docteur Colin (Kerry Shale). A la suite de l'échec de leur intervention, il ne reste désormais plus qu'une solution ; faire appel à un des premiers Universal Soldier, un des meilleurs Luc Devreux (Jean Claude Van Damme). Actuellement, il est suivi par une psychologue et est loin de se douter de ce qui l'attend.

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    On ne l'attendait vraiment pas mais la saga Universal Soldier reprend de plus belle d'autant qu'un 4ème épisode serait également prévu ! Pour en revenir à Universal Soldier Regeneration, voilà une suite bien plus intéressante que le 2nd en partie grâce à cette ambiance sombre et froide offerte par les paysages russes. Pour l'occasion, Dolph Lundgren fait son come-back et notre pote JCVD devra de surcroit se coltiner le combattant MMA Andrei "The pitbull" Arlovski. N'ayant pas le privilège de sortir dans les salles de cinéma, on s'aperçoit vite que les moyens financiers sont assez limités et en prenant en compte cela le produit final est plutôt convenable.

  • Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

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    Alfie (Anthony Hopkins) ne veut plus vieillir, notre pote s'est réveillé un jour avec la volonté de croquer la vie à pleines dents. Il change complètement sa vie en quittant notamment sa femme Helena (Gemma Jones) qui se retrouve en pleine dépression et qui aurait bien du mal à tenir le coup sans le soutien indéfectible de sa fille Sally (Naomi Watts). Elle aussi a bien des soucis puisque son mari Roy (Josh Brolin) est un écrivain en panne d'inspiration depuis le succès de son 1er livre. Tandis que Sally a trouvé un boulot dans une galerie d'art et craque pour son nouveau patron, Roy lui fait connaissance avec la nouvelle voisine Dia (Freida Pinto) avec qui il n'hésite pas à flirter.

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    Pas besoin de vivre des centaines d'années pour avoir plusieurs vies, chacune des relations amoureuses sont autant d'existences tel est le message de notre pote Woody. Comme toujours le casting a une part importante que ce soit Naomi Watts, Antonio Banderas, Freida Pinto ou encore Anthony Hopkins ; il y a du beau monde ! Comédie sentimentale façon film choral, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu n'est pas la meilleure réalisation de l'américain (loin de là) mais ça reste un divertissement tout à fait honorable.

     

    Il faut le voir pour : Mettre des rideaux à vos fenêtres.

  • Dragonball evolution

    Maître Muten Roshi (Chow Yun Fat) ?

     

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    01.jpgJe m'appelle Sangoku (Justin Chatwin). Vous ne me connaissez peut-être pas mais vous avez connu mon grand-père Sangohan (Randall Duk Kim). Hélas, il est mort mais avant il m'a dit de venir vous voir et surtout de vous dire que le démon Piccolo (James Marsters) avait ressuscité.

     

    Et puis il m'a aussi laissé ceci, la boule de cristal aux 4 étoiles pour mon 18ème anniversaire. Il m'a raconté la légende du dragon Shen Long et c'est pourquoi je suis venu vous trouver en compagnie de ma pote d'enfance Bulma (Emmy Rossum).

    02.jpgJe veux aussi que vous m'entraîniez afin que je devienne plus fort et que je puisse vaincre Piccolo pour venger mon grand-père. S'il vous plaît, apprenez-moi vos techniques secrètes !

     

     

     

    En savoir plus sur Dragonball Evolution ?

  • Donnant donnant

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    Constant Billot (Daniel Auteuil) ne cesse de le répéter : le coup est parti tout seul ! Cet homme a été condamné à 11 ans de prison après avoir tué accidentellement un banquier et le sort s'acharne sur lui puisqu'il est victime d'un Accident Vasculaire Cérébral. Hospitalisé d'urgence, il profite de cet évènement pour s'évader et se retrouve ainsi dans un coin paumé où il va faire la connaissance de Sylvia (Medeea Marinescu). Celle-ci est au courant de sa fuite mais va saisir l'occasion pour obliger Constant à tuer sa mère adoptive Jeanne (Sabine Azéma) afin que Sylvia puisse toucher l'héritage qu'elle attend depuis tant d'années.

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    Les 2 premiers films d'Isabelle Mergault avait connu un joli succès populaire et pour sa 3ème réalisation, elle fait de nouveau appel à Medeea Marinescu qu'elle avait découvert dans Je vous trouve très beau. Si on l'avait apprécié auprès de Michel Blanc, ici son jeu d'actrice se montre plus limité et fort heureusement Daniel Auteuil est là pour sauver ce qui peut l'être. Quelques bonnes répliques et une piquante mais trop discrète Sabine Azéma sauve le film d'un naufrage que l'on sent poindre dès les 15 premières minutes. Désormais réalisatrice confirmée, les attentes que l'on a de Mergault se font plus exigeants et Donnant donnant ne peut apporter qu'une grande déception, c'est loin d'être Morfidable !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais oublier de retirer les étiquettes des vêtements récemment achetés, vous aurez l'air moins bêtes !

  • La meute

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    Charlotte (Emilie Dequenne) avait pris la route sans trop savoir où aller et c'est en prenant Max (Benjmain Biolay) en auto-stop que ses ennuis vont commencer. Les 2 nouveaux potes d'enfance décident de faire une pause dans un bar du nom de Spack, un lieu pas très accueillant où ils vont se faire agresser par un trio de motards. Il faut l'intervention de la propriétaire des lieux armée d'un beau fusil pour qu'ils s'en sortent sans trop de dégâts. Max part se soigner dans les toilettes mais curieusement Charlotte ne le voit pas sortir et elle décide alors de tirer cette histoire au clair mais est très loin d'imaginer le cauchemar qui l'attend

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    Pour sa toute première réalisation, Franck Richard s'essaie à un genre encore sous-exploité dans le cinéma français ; l'épouvante. Le scénario n'a rien de bien original rappelant forcément celui de La colline a des yeux (des marginaux qui font dans la boucherie humaine) et malheureusement dans la mise en scène, il ne fait pas plus preuve d'initiatives. On sent bien qu'il y a de bonnes intentions qui émanent de La meute or l'ensemble est trop formaté accompagné de choix curieux comme les motards purs produits caricaturaux. Regrettable surtout quand on a Emilie Dequenne et surtout Yolande Moreau parfaite dans son rôle, le genre de film à encourager tout de même !


    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre des auto-stoppeurs.

  • Sans queue ni tête

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    C’est décidé, notre pote Alice (Isabelle Huppert) veut arrêter la prostitution après ce dernier client qui lui permettra de s’offrir un magnifique lustre. Après des années pas toujours faciles à vivre où elle a réalisé tous les fantasmes - et parfois les plus tordus - de ses clients, elle voudrait tourner une page de sa vie. Le dernier homme qui va s’offrir ses services s’appelle Xavier Demestre (Bouli Lanners) et il s’agit d’un psychanalyste qui vient à peine de se séparer de sa femme. En pleine période de doute, il contacte ainsi Alice par l’intermédiaire d’un de ses potes d’enfance mais il ne semble pas savoir ce qu’il cherche réellement.

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    Elle n’a peur de rien cette chère Isabelle Huppert qu’elle soit affublée en jeune écolière ou en maitresse sado-maso ; elle réussit à nous bluffer une nouvelle fois. Malheureusement, tout cela ne parvient pas à masquer les défauts de Sans queue ni tête qui porte plutôt bien son nom. On s’amusera simplement de cette analogie faite par le réalisateur entre le métier de prostituée et ceux de psychologue/psychiatre. En dehors de ça, on reste clairement sur notre faim, l’histoire n’avance pas et on finit par réellement trouver le temps long.

     

    Il faut le voir pour : Marchander votre collection de pipes, c’est très prisé !

  • Un homme qui crie

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    Ancien grand champion de natation du Tchad, notre pote Adam (Youssouf Djaoro) s’est reconverti en tant que maitre nageur d’un grand hôtel depuis maintenant 30 ans. Un métier qu’il connait parfaitement et dont il a appris tous les secrets à son fils Abdel (Diouc Koma). Alors que la pression des rebelles envers le pays est de plus en plus puissante, l’hôtel se retrouve privatisé ce qui entraine d’importants changements. Alors que certains perdent leurs postes, Abdel se retrouve propulsé seul responsable de la piscine tandis que son père doit désormais s’occuper de la barrière. Cependant, Adam a d’autres préoccupations, on lui demande une aide financière au titre de l’effort de guerre mais il n’a pas les moyens nécessaires pour payer. On lui suggère alors d’offrir son fils afin qu’il rejoigne l’armée.

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    Derrière Un homme qui crie se cache un drame familial qui se focalise notamment sur les relations Père/Fils sur fonds de guerre civile au Tchad. Un père supportant mal l’idée que son propre fils ait pu lui voler son travail et perdant par la même occasion son rôle familial se retrouve face à un choix crucial. De par son sujet, on tient un scénario assez fort mais associé à une réalisation plutôt sommaire et à un jeu d’acteurs qui manque souvent de conviction. Dans l’ensemble, on reste impassible devant ce film qui tente ce qu’il peut pour nous tirer quelques larmes. Un cri qui ne sera véritablement perçu que par les passionnés du 7ème art et qui ne sont pas réfractaires aux découvertes cinématographiques de tous horizons.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’apprendre à votre fils le métier que vous exercez, on ne sait jamais !

  • Universal soldier : Le combat absolu

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    De l'eau a coulé sous les ponts depuis que Luc Devreux (Jean-Claude Van Damme), ancien universal soldier a retrouvé la mémoire et par la même occasion une vie normale. Aujourd'hui père de la petite Hillary (Karis Paige Bryant), il est aussi responsable du nouveau projet Universal soldier développé à partir d'un programme d'intelligence artificielle appelée Seth. Lorsque celui-ci apprend que l'armée américaine a suspendu le projet faute de moyens financiers, Seth devient incontrôlable et soumet tous les Universal Soldiers à ses ordres. Leur objectif est d'anéantir toute trace de l'humanité pour laisser place à une nouvelle ère.

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    Personne n'en avait jamais rêvé mais il l'ont quand même fait, JCVD est de retour dans la peau de Luc Devreux et vient dézinguer des Universal soldiers. Si Dolph Lundgren n'est pas de la partie dans cette séquelle, c'est le non moins talentueux Michael Jai White qui reprend le flambeau du bad guy (accompagné aussi par Bill Goldberg pour les amateurs de catch). Rien à retenir d'Universal soldier : Le combat absolu si ce n'est un film bourrin composé de fusillades et d'explosions sur fond d'hard rock qui agressent nos chastes oreilles. Un film qui aurait mieux fait de rester à l'état de projet mais qui n'enterrera pas pour autant la saga.