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Harvey Keitel

  • La voie de l'ennemi

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    Après 18 ans de prison, notre pote William Garrett (Forest Whitaker) est libre. En liberté conditionnelle, il a été accueilli par son contrôleur judiciaire Emily Smith (Brenda Blethyn) qui vient de s’installer à Deming, Nouveau Mexique. Elle va tout faire pour l’aider à se réinsérer mais tout le monde ne voit pas d’un bon œil le retour de Garrett et plus particulièrement le Shérif Bill Agati (Harvey Keitel) qui est loin d’avoir oublié l’homme qui a tué à l’époque son adjoint. Sous couvert de vouloir protéger les siens, Bill va surveiller de très près l’ancien détenu et se tient prêt à le renvoyer derrière les barreaux au moindre écart de conduite.

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    On ne dirait pas comme ça avec son casting à l’international mais La voie de l’ennemi est réalisé par un français en l’occurrence Rachid Bouchareb. Précisons également qu’il s’agit d’un remake, celui de Deux hommes dans une ville réunissant à l'époque Alain Delon & Jean Gabin. La quête vers la rédemption est un chemin long et difficile comme va l'expérimenter notre pote Forest Whitaker. Harvey Keitel et une excellente Brenda Blethyn viennent s'ajouter à la distribution qui est sans doute l'un des rares atouts d'un film qui pâtit d'un scénario trop linéaire pour nous passionner outre-mesure .

     
    Il faut le voir pour : Baisser le volume de la télé quand on vous le demande gentiment.

  • La voie de l'ennemi

    Notre pote Forest Whitaker a passé la moitié de sa vie en prison et maintenant qu'il est libre, il aspire à une vie simple. Seulement quand Harvey Keitel, le Shérif adjoint, est perpétuellement dans son dos ça ne facilite pas les choses. On sera curieux de découvrir La voie de l'ennemi d'autant plus qu'à la réalisation on a le français Rachid Bouchareb.

    Date de sortie : 07 Mai 2014.


     

  • The Grand Budapest Hotel

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    Autrefois, le Grand Budapest Hotel faisait la fierté de Zubrowka. Ce n’était pas qu’un simple hôtel ; il s’agissait d’une véritable institution ! Le propriétaire se nomme Zero Moustapha (F. Murray Abraham / Tony Revolori) et à chacun de ses passages, il occupe toujours la même chambre, une petite chambre de bonne située au dernier étage. Ça pourrait vous étonner mais lorsqu’il a fait ses premiers pas dans ce lieu magique, il n’était qu’un simple Lobby boy. Il sera alors pris sous l’aile de M.Gustave (Ralph Fiennes), le concierge avec lequel il s’apprête à vivre une incroyable aventure. Assassinat, héritage, amour et pâtisseries ; après ça la vie de Zero ne sera plus jamais la même !

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    Ce qui est sur c’est qu’on oublie rarement un film de Wes Anderson et ça peut être aussi bien dans le sens positif que négatif. Une nouvelle fois, il nous entraine dans une drôle d’histoire en compagnie de Ralph Fiennes et du jeune Tony Revolori. En chemin, on a alors le loisir de croiser la méconnaissable Tilda Swinton ou encore d’apprécier le doigté de Willem Dafoe. Pas de doute, The Grand Budapest Hotel est une démonstration de la maitrise du réalisateur américain cependant on a un peu de mal à accrocher avec une première partie d’abord confuse puis laissant place à un certain ennui. Pour le reste il n’y a rien à dire on a une comédie haute en couleurs et surtout imprévisible, vous pouvez y réserver une chambre immédiatement !

     

    Il faut le voir pour : Constater qu’un chat ne retombe pas toujours sur ses pattes !

  • Le congrès

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    C’est un constat flagrant ; Robin Wright est une actrice en plein déclin et Jeff (Danny Huston) qui est à la tête des studios Miramount Le lui a bien fait comprendre. Sa dernière chance serait d’accepter un contrat où elle accepterait de se faire scanner et dans le même temps de cesser complètement sa carrière de comédienne. Cette nouvelle prouesse technologique va révolutionner le cinéma ; elle permet en effet de recréer à l’écran une actrice plus vraie que nature rendant ainsi Robin Wright éternelle aux yeux des spectateurs. Cette dernière a longtemps hésité à accepter cette proposition et c’est son agent Al (Harvey Keitel) qui a fini de la convaincre mais ne risque-t-elle pas de regretter ce choix ?

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    Après s’être fait remarquer avec Valse avec Bachir, Ari Folman récidive avec Le congrès, réflexion autour de l’industrie du cinéma. Il y a d’abord une première partie assez passionnante où Robin Wright en prend quand même plein la gueule et offre, face à Keitel, une séquence pleine d’émotion puis à partir du moment où l’animation prend place, le vrai voyage commence. A partir de ce moment précis, soit vous partez dans le délire du réalisateur israélien soit vous restez cloué à votre siège en vous demandant si on n’aurait pas oublié de vous donner quelque chose à sniffer avant la séance. Probablement qu’une seconde séance ne serait pas du luxe mais cette première impression est pour le moins déroutante.

     

    Il faut le voir pour : Repérer les acteurs qui font des clins d’œil !

  • City of crime

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    Un motel à Palm Springs. C’est là que se sont donnés rendez-vous nos potes Roy, Lee & Jorge (Harvey Keitel, Timothy Hutton & Wade Dominguez) et ils ne sont pas venus faire du tourisme ! Un tuyau les a informés qu’il y avait un beau coup à réaliser : une bijouterie reçoit chaque mois une livraison exceptionnelle de diamants, de quoi assurer leurs vieux jours. L’équipe n’est pas encore au complet puisqu’ils attendent l’arrivée de Skip (Stephen Dorff) qui doit ramener les armes et qui est également leur chauffeur. Leur plan se déroule sans encombres sauf que ce vieux Skip a décidé de se la jouer solo et abat froidement ses partenaires, seul Roy est parvenu à s’enfuir et il a bien l’intention de régler ses comptes.

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    Plus tout jeune ce film de John Irvin sorti en 1997 et cela s’en ressent. Le concept est simple ; le braquage d’une bijouterie, une trahison et une vengeance, un plat qui se mange toujours froid. Froid, on le restera devant ce City of crime ; quand on a droit à quelques scènes d’action celles-ci sont relativement pauvres et la seule séquence marquante reste cet "éclatage de gueule" initié par Keitel sur ce pauvre Stephen Dorff. Pour l’anecdote on notera aussi les participations discrètes de Famke Janssen et celle encore plus modeste de Lucy Liu qui décrochaient ici un de leurs premiers rôles au cinéma. Un film qui n’a donc rien de l’indispensable.

  • Reservoir dogs - Stealers Wheel / Stuck in the middle with you

    En 1992, Reservoir dogs lançait la carrière d’un réalisateur qui n’allait pas tarder à devenir culte pour des millions de spectateurs. Quentin Tarantino bouscule le monde du cinéma avec ce polar sanglant et au casting ahurissant mais il fait également du bien à nos oreilles avec le célèbre Stuck In the middle with you magnifiquement chorégraphié par Michael Madsen. On n’aura jamais vu une découpe d’oreille aussi funky !


     

    En savoir plus sur Reservoir dogs ?

  • Reservoir dogs

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    Le coup avait été préparé minutieusement à l’initiative de Joe Cabot (Lawrence Tierney) et de son fils Eddie (Chris Penn). Ils n’avaient qu’à braquer un diamantaire, se retrouver au point de rendez-vous et refourguer la marchandise mais c’est un désastre total. Ce sont d’abord Mr. White & Mr. Orange (Harvey Keitel & Tim Roth) qui atteignent la planque mais ils sont loin d’être indemnes. Orange est salement touché, une balle au ventre et il se vide de son sang, s’il n’est pas rapidement soigné il risque de crever. Ils sont vite rejoints par M. Pink (Steve Buscemi) qui a réussi à s’échapper aux flics et qui est convaincu qu’il y a une balance au sein de leur bande, reste à découvrir de qui il s’agit !

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    Harvey Keitel, Steve Buscemi, Michael Madsen, Tim Roth & Chris Penn ; un casting qui laisse rêveur d’autant plus lorsqu’on sait qu’il s’agit là de la 1ère réalisation de Quentin Tarantino. L’enfant terrible d’Hollywood va marquer le cinéma de son empreinte avec Reservoir dogs, un huis-clos totalement déjanté avec des personnages non moins déments. On entrevoit déjà tout le talent de Tarantino que ce soit à travers son prologue improbable posant un débat sur les œuvres de Madonna, ses répliques mémorables et cette célèbre scène de l’oreille sur fonds de "Stuck in the middle with you" dont on ne se lasse pas de revoir. C’est ce qu’on appelle un classique !

     

    La scène à ne pas louper : Le face à face entre Mr. Pink & Mr. White.

  • Be Cool

     

    Le succès, Chili Palmer (John Travolta) commence à y prendre goût et il faut avouer que dans le milieu du cinéma, il a eu une réussite assez arrogante. Mais ce triomphe commence à le lasser et il aimerait bien tenter de nouvelles expériences. D’ailleurs, un de ses amis Tommy Athens (James Woods) est venu lui demander un peu d’aide pour adapter sa vie au cinéma or celui-ci évolue justement dans le milieu de la chanson. Pistant une jeune chanteuse au potentiel incroyable et qui pourrait bien devenir la grande star de demain, il est convaincu de détenir uen poule aux œufs d’or. Sans crier gare, Tommy se fait fusiller en pleine rue ; l’occasion idéale pour Chili de prendre sa relève et aller à la rencontre de cette fameuse chanteuse Linda Moon (Christina Milian).

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    Suite directe de Get Shorty, on retrouve Chili Palmer accompagné d’un véritable parterre de stars : le duo John Travolta / Uma Thurman, Harvey Keitel, Christina Milian, Steven Tyler, les Black Eyed Peas sans oublier l’énorme Dwayne The Rock Johnson !! Ce film est donc avant tout une énorme cour de récréation pour toutes les stars qui y apparaissent et on n’est pas mécontent de pouvoir assister à leur sauterie. Référence notamment à la danse de Travolta / Thurman qui nous rappelle la scène culte de Pulp Fiction. Beaucoup moins pétillant et surprenant que Get Shorty, il n’en reste pas moins sympathique grâce à un rythme assez soutenu qui saura vous tenir en haleine jusqu’à la fin.

  • Un crime

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    Vincent (Norman Reedus) n’oubliera jamais cette soirée où il est rentré chez lui et a découvert le corps sans vie de sa femme. Il n’oubliera pas non plus ce taxi qu’il a croisé, persuadé qu’il s’agissait là du meurtrier mais il faut savoir tourner la page et c’est ce qu’espère Alice (Emmanuelle Béart), sa voisine. 3 ans ont passé et il reste toujours obnubilé par cette histoire ce qui l’empêche d’envisager toute nouvelle relation au grand regret de notre pote Alice. Celle-ci décide alors d’agir en donnant à Vincent ce qu’il souhaite mais comment retrouver ce meurtrier parmi tous les chauffeurs de taxi ?

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    Plutôt agréable à suivre dans sa première partie, Un crime finit quand même par s’essouffler légèrement au fur et à mesure que l’on approche du dénouement. Je dis bien légèrement puisqu’on assiste alors à un duo Keitel/Béart qui ne laisse pas indifférent mais qui a finit par m’ennuyer. Scénario habile bien que prévisible, on appréciera le personnage d’Alice pleine de machiavélisme mais à la fois tellement humaine ; l’amour peut faire faire des choses vraiment insensées !