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xavier dolan

  • Laurence anyways

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    Prof et écrivain à ses heures perdues, notre pote Laurence (Melvil poupaud) vient de souffler ses 35 bougies et s’apprête à commencer une nouvelle étape de sa vie. Pour être tout à fait honnête, il va même commencer à vivre en révélant à sa compagne Fred (Suzanne Clément) et à sa famille qu’il ne s’est jamais bien senti dans sa peau. Depuis toujours, il sait au plus profond de lui qu’il aurait du naitre femme et cette souffrance, il l’a toujours réprimé mais aujourd’hui il ne veut plus se cacher. Fred est évidemment sidérée lorsqu’elle apprend cela mais leur couple s’en trouve encore plus renforcé reste toutefois à affronter le regard souvent réprobateur des autres.

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    Possible que vous ne connaissiez pas encore Xavier Dolan, réalisateur québécois qui signe ici son 3ème long-métrage ce qui est sur c’est qu’il ne nous laisse jamais indifférent. Le thème abordé est comme toujours très singulier ; ici un homme décide de révéler son intention et surtout son besoin viscéral de devenir femme. Dans sa première partie, Laurence anyways se maintient essentiellement grâce à son excellent duo vedette Suzanne Clément / Melvil Poupaud mais aussi bons soient-ils, ça n’empêche pas le film de s’éterniser. Il faut vraiment s’accrocher pour supporter la dernière heure et on ressort donc de la salle avec un sentiment de gâchis malgré son sujet fort.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dire aux gens que ce qu’ils font "C’est spécial" !

  • J’ai tué ma mère

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    Hubert : Qu’est ce que tu ferais si je mourais aujourd’hui ?

     

    Chantal : Je mourrais demain

     

     

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  • J’ai tué ma mère

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    A 16 ans, la vie est belle ; on traine avec les potes d’enfance, on s’amuse, on profite de tout sans se soucier de rien mais ce n’est pas le cas de Hubert Minel (Xavier Dolan). Chaque jour est un supplice lorsqu’il la voit, il ne peut plus supporter cette femme qui lui a donné naissance ; sa mère Chantal (Anne Dorval) est devenue la personne qu’il hait le plus en ce monde. Son père, il ne le voit que très rarement celui-ci n’assumant pas son rôle de chef de famille. En attendant ses 18 ans et de pouvoir jouir de l’héritage que lui a légué sa grand-mère, il doit donc continuer de vivre sous le même toit qu’elle et les journées sont rythmées par les disputes.

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    Marginal et étouffé par la simple existence d’une mère qui n’en a que le nom, Hubert est au cœur d’un véritable psychodrame faisant de sa vie un enfer. Détruire le mythe de l’amour maternel est un pari risqué que n’a pas hésité à prendre le jeune réalisateur Xavier Dolan qui interprète aussi le premier rôle. On a parfois la désagréable impression que certaines scènes sont surjouées ceci dans l’unique but de faire grandir cette tension entre mère et fils. D’ailleurs, seules les scènes réunissant ce duo sont réellement intéressantes, le reste est de l’ordre de l’anecdotique. Le titre sonne fort et ne manquera pas de vous interpeller mais la curiosité s’arrête là car J’ai tué ma mère a bien du mal à nous accrocher.

     

    Il faut le voir pour : Penser à faire plus de sondages dans la vie !