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comédie - Page 31

  • Le crocodile du Botswanga

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    Leslie Conda (Ibrahim Koma) est le nouvel espoir du football et notre pote Didier (Fabrice Eboué) peut remercier le ciel d’être son agent. Tous deux se rendent au Botswanga, pays d’origine du footballeur qui souhaite notamment disperser les cendres de sa mère disparue. Ils sont accueillis en grande pompe par le Président Bobo (Thomas Ngijol), un chef d’état aux méthodes quelque peu dictatoriales. Celui-ci s’est d’ailleurs mis en tête de créer une équipe nationale de football ; les Crocodiles du Botswanga et il compte bien entendu sur l’enfant du pays pour les mener à la victoire. Après avoir offert une jolie mallette d’1 million d’euros, il charge Didier de convaincre son joueur mais c’est loin d’être gagné !

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    Notre pote Fabrice Eboué est de retour à la réalisation et il en signe également le scénario. Le crocodile du Botswanga nous confronte à un dictateur plutôt original incarné par son inséparable compère Thomas Ngijol. A l’image de Case départ, cette comédie est loin de faire dans le raffiné bien au contraire ; il ne fait que puiser dans les habituels clichés pour nous faire rire. Un humour qui une fois encore ne plaira pas à tout le monde mais lorsqu’on l’apprécie difficile de s’empêcher de se marrer. On peut juste déplorer un certain manque de surprises ; les anciens du Jamel Comedy Club ne prennent malheureusement pas beaucoup de risques mais l’essentiel reste qu’on s’amuse plutôt bien.

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on crée un Ministère des cabinets en France !

  • Les grandes ondes (à l’ouest)

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    Suite aux recommandations du Conseil National, la Station Suisse de Radiodiffusion a mis en place un reportage sur l’aide apportée par le pays au Portugal. Pour cela une équipe va se réunir à Lisbonne avec Cauvin (Michel Vuillermoz) réputé pour son interview de Nasser, Julie (Valérie Donzelli) animatrice en quête d’une quotidienne et leur chauffeur Bob (Patrick Lapp). Ils doivent ainsi visiter différents lieux du Portugal ayant bénéficié d’un apport de la Suisse mais ce reportage va vite tourner au fiasco. Ils seront pourtant témoins d’un évènement inattendu qui va changer le destin du pays.

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    Voilà un film plutôt discret à première vue mais qui mérite vraiment qu’on s’y attarde puisque la bonne humeur sera au rendez-vous. On embarque donc à bord de ce van pour un road-trip à travers le Portugal avec Les grandes ondes (à l’ouest) et les surprises & situations inattendues ne manquent pas. Ça part tellement dans toutes les directions que le film se transforme même on ne sait comment en comédie musicale et cette impression de fourre-tout finit par nuire à l’ensemble. Un joyeux bordel mené par une belle et sympathique équipe (avec une mention pour le toujours excellent Michel Vuillermoz) et donc une belle surprise à coté duquel il serait dommage de passer à coté.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le portugais du Brésil et celui du Portugal sont différents.

  • Vampire university

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    En 1711, notre pote Wayne Gretzky (Adam Johnson) - Non rien à voir avec le célèbre hockeyeur - est tombé amoureux de Mary (Julie Gonzalo). Leur histoire allait hélas se terminer de façon dramatique puisqu’il est peut-être nécessaire de préciser que Wayne est un vampire et n’a pu s’empêcher de croquer le cou de la jeune femme qui est morte sur le cou … le coup ! 300 ans plus tard, il n’a pas oublié cette tragédie d’autant plus que depuis tout ce temps il est devenu impuissant puisque ses dents de vampires ne poussent plus. Aujourd’hui professeur d’histoire à l’université, il va avoir un sacré choc lorsqu’il voit débarquer dans sa classe Chris Keller (Julie Gonzalo) qui est le sosie parfait de sa bien-aimée Mary.

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    Un direct-to-video à ne pas confondre avec le Vampire academy qui lui a droit à une sortie ciné le 05 Mars 2014. Qui dit université américaine dit forcément les indispensables fraternités avec les incontournables fêtes mêlant jeunes femmes frivoles et beuveries. Au milieu de tout ça, Vampire university glisse ainsi une histoire aussi passionnante que les premiers besoins de la journée. On aurait presque de la peine pour tous ces comédiens mais en même temps leur jeu est tellement mauvais qu’on est finalement heureux pour eux d’avoir pu trouver du travail. Bref, encore un film sur lequel il ne faut pas planter ses dents mais que ça ne vous empêche pas de l’offrir à vos pires ennemis !

  • Les trois frères, le retour

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    Un reliquat de l’héritage de leur mère ! Voilà ce qui va de nouveau réunir les 3 frères que sont Pascal, Didier & Bernard (Pascal Légitimus, Didier Bourdon & Bernard Campan). Une fois encore, ils vont être déçus car s’ils ont l’occasion de récupérer les cendres de leur mère, ils se retrouvent surtout avec une nouvelle dette à régler. Si de leurs cotés, Pascal & Didier  trouvent une belle combine pour protéger leurs précieuses économies, c’est finalement Bernard qui devient le dindon de la farce. Et ça tombe plutôt mal puisqu’il reçoit la visite de sa fille Sarah (Sofia Lesaffre) qui a besoin d’argent pour son inscription à la fac. Ça aurait pu être de belles retrouvailles mais celles-ci vont tourner courts et les 3 frères vont encore se retrouver dans une sacrée galère !

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    Comme pour beaucoup de monde, Les trois frères représente une comédie culte et c’est pourquoi l’annonce d’une suite 18 ans après s’accompagne d’une vraie excitation mêlée à un peu d’inquiétude. Pas besoin d’aller plus loin pour dire qu’on se marre, les Inconnus sont de nouveau réunis et le plaisir de les revoir s’accompagne toujours de bonnes tranches de rires. Néanmoins, il faut souligner un scénario mince voire même un copier/coller de certaines situations avec le premier épisode puisqu’on retrouve la découverte d’un enfant, Didier qui se retrouve dans une famille coincée et qui est ensuite défoncé en compagnie de Bernard ... On en vient presque à se demander si ils nous ont fait Les trois frères, le retour ou Les trois frères, le remake.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver de vieux potes d'enfance !

     

    En savoir plus sur Les trois frères ?

  • American bluff

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    Fils de vitrier, notre pote Irving Rosenfeld (Christian Bale) a repris l’activité de son père mais s’est surtout diversifié en faisant l’acquisition de quelques pressings et surtout en montant de belles arnaques. Un jour, il rencontre Sydney Prosser (Amy Adams) et ça semble être un vrai coup de foudre à tel point qu’il décide de lui révéler toute la vérité sur ses activités. Il trouve ainsi non seulement l’amour mais aussi une nouvelle partenaire qui va l’aider à monter ses combines. Le duo fonctionne à merveille jusqu’au moment où ils attirent dans leurs filets un certain Richie DiMaso (Bradley Cooper) qui se trouve être un agent de la CIA. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, ça va être le début d’une improbable collaboration.

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    Inspiré en partie par une histoire vraie, American bluff brille d’abord par son beau casting puisqu’on retrouve autour de ce trio Robert De Niro, Jeremy Renner ou encore Jennifer Lawrence. Très vite cependant, le film de David O. Russel (Happiness Therapy, Fighter …) perd de son éclat car l’histoire s’étire sur 2H18 et, sans véritables rebondissements, il est difficile de ne pas trouver parfois le temps long. Même si la transformation de Bale est bluffante, qu’on prend plaisir (ça ne sera peut-être pas le cas pour tout le monde) à avoir le regard plongé dans le décolleté d’Adams ; on finit surtout par se dire qu’on est passé à coté de quelque chose qui aurait pu être bien plus fun.

     

    Il faut le voir pour : Vous demander si vous n’auriez rien oublié au pressing !

  • Les rayures du zèbre

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    La Côte-d’Ivoire, c’est une destination que notre pote José Stockman (Benoit Poelvoorde) connait par cœur. Ce recruteur a en effet ramené de nombreux joueurs de football jusqu’en Belgique et à l’entendre il a le nez et surtout le flair pour repérer les futurs talents. Son regard s’est arrêté cette fois sur Yaya Koné (Marc Zinga) à qui il promet une grande carrière avec comme première expérience une place chez les zèbres de Charleroi. Une fois en Belgique, les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu ; le jour du test sur le terrain, Yaya n’est pas au top de sa forme et puis le rapport rédigé par un observateur qui s’est rendu expressément à Abidjan n’arrange pas vraiment les choses.

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    Qu’on se rassure tout de suite, pas besoin d’être un grand passionné du ballon rond pour apprécier Les rayures du zèbre. Ici on s’intéresse surtout aux coulisses et notamment au rôle prépondérant du recruteur incarné par Benoit Poelvoorde ayant son terrain de chasse en Afrique connu pour être un vivier de jeunes footballeurs talentueux. C’est l’occasion de découvrir un monde cruel où les joueurs sont surtout considérés comme de vulgaires marchandises avec tout de même quelques notes d’humour. Pas grand-chose à retenir de ce film ; un portrait acerbe mais quand même pas appuyé suffisamment pour marquer l’esprit des spectateurs si bien qu’on finira par l’oublier assez vite.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand vous faites une marche arrière en voiture !

  • Avalanche sharks

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    Le Springbreak à la plage c’est démodé mec ! Il n’y a rien de plus tendance que de faire la teuf à la montagne alors chaussez vos skis et direction Twin pines. De le poudreuse, de l’alcool et plein de nanas court-vêtues ; ça promet un beau moment de folie mais pour notre pote Wade (Alexander Mendeluk) l’inquiétude grandit. Il n’a pas de nouvelles de son petit frère  et pense qu’il lui est certainement arrivé quelque chose en faisant du hors-piste. Son intuition se révélera exacte mais il est loin de s’imaginer de la terrible menace qui se dissimule sous la neige. Ça peut paraitre invraisemblable mais des attaques de requins ont été signalées et ils n’épargneront personne !

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    La plage ça va un moment, rien ne vaut le bon air pur de la montagne et c’est donc tout naturellement qu’on voit débarquer des requins tapis dans la neige. Parce que The asylum n’a pas le monopole des bonnes idées (et ça on s’en était aperçu), voilà qu’un autre studio de production se lance dans les films de requins tueurs avec ce petit Avalanche sharks. Un film totalement barré avec des prédateurs venus de l’espace et de vieilles légendes indiennes, les scénaristes n’ont vraiment peur de rien et c’est plutôt marrant. Surtout ce sont les dialogues (du moins en version française) qui nous font plonger en plein second degré et on a ainsi de magnifiques échanges. Dans le pire, c’est le moins pire mais ça ne l’empêchera pas de faire partie de ces films à offrir à vos pires ennemis.

  • Jacky au royaume des filles

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    La nouvelle a fait le tour de tout le royaume de Bubunne, la Générale Bubunne 16 (Anémone) a décidé  de se retirer au profit de sa fille la Colonelle (Charlotte Gainsbourg). A cette occasion, un grand bal va être organisé afin de lui trouver son grand couillon autrement dit l’homme qui aura l’honneur de l’épouser. C’est l’effervescence pour tous les hommes et notamment pour notre pote Jacky (Vincent Lacoste) qui n’a d’yeux que pour elle et qui se voit déjà dans sa belle voilerie blanche. Attention tout de même, il n’est pas seul sur le coup et son plus grand rival est certainement son cousin Vergio (William Lebghil) qui peut compter sur le soutien de sa riche famille.

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    Il s’était fait remarquer avec Les beaux gosses, le réalisateur Riad Sattouf devrait une fois encore faire parler de lui avec cette comédie pour le moins décalée. Jacky au royaume des filles c’est d’abord la découverte de tout un univers assez loufoque (qui peut tout aussi bien vous laisser insensible) à travers cette société gouvernée d’une main de fer par les femmes. On salue donc l’originalité qui a été apporté mais au fil des minutes on se rend aussi compte que l’humour ne suit pas vraiment et que la satire promise se révèle bien décevante. On passe donc un bon moment avec Vincent Lacoste et compagnie mais c’est quand même bien loin d’être la grande éclate.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à touiller la bouillie !

  • Match retour

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    La rivalité entre Razor Sharp & Billy "The kid" McDonnen (Sylvester Stallone & Robert De Niro) avait marqué la ville de Pittsburgh il y a 30 ans. Ces 2 boxeurs ne se sont affrontés qu’à 2 occasions ; chacun ayant obtenu sa victoire et ils n’ont jamais eu l’opportunité de faire la belle jusqu’à aujourd’hui. Ils se sont évités depuis tout ce temps mais c’est Dante Slate Jr (Kevin Hart) qui va les réunir dans le cadre d’un jeu vidéo et bien entendu leurs retrouvailles se sont terminées par une bonne baston. Un incident qui a provoqué le buzz et qui a donné naissance à une idée folle : organiser le combat ultime entre Razor & Billy ! Les 2 intéressés n’étaient pas très chauds au début d’autant plus qu’ils n’ont plus tout à fait leur physique d’antan mais il y a un paquet d’argent à la clé.

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    Sylvester Stallone remet ses gants, Adriiiiieeeennnne !! Stop, je vous arrête tout de suite, ce n’est pas le retour de Rocky Balboa (même si vous trouverez quelques clins d’œil) mais on a droit ici à une petite comédie. L’essentiel de Match retour s’intéresse à la difficile remise en forme de nos 2 boxeurs ce qui s’accompagne de quelques situations cocasses et marrantes mais sans plus. On mêle à ça un peu d’amour, des retrouvailles entre un père et son fils et puis on obtient au final un petit divertissement sympathique dont on retiendra juste ce beau petit combat. A ne pas manquer non plus la présence de 2 grands guests de la boxe au générique de fin pour une scène bien marrante.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais rien tremper dans du vinaigre !

  • Belle comme la femme d’un autre

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    La prochaine étape pour nos potes Clémence & Gabriel (Zabou Breitman & Olivier Marchal) c’est le mariage mais la jeune femme a encore quelques doutes. Après un premier mariage qui a tourné au fiasco et aussi avec tous ces couples en crise qu’elle voit passer à son bureau de juge, elle est en proie à de nombreux doutes. C’est pour cela qu’elle a fait appel à l’agence Darling Trap qui se charge de tester la fidélité des hommes. La testeuse s’appelle Olivia (Audrey Fleurot) et c’est à la Réunion qu’elle va s’occuper du cas de Gabriel. Prise de remords, Clémence décide finalement d’interrompre l’expérience mais il semblerait bien qu’il soit déjà trop tard !

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    L’homme fidèle est-il une espèce en voie de disparition ? Il semblerait bien que oui au regard de ce second film de Catherine Castel et le moins que l’on puisse dire c’est que la gente masculine en prend pour son grade. Le scénario est propice à une série de quiproquos malheureusement Belle comme la femme d’un autre n’est pas loin de l’ennui sidéral. Lorsqu’ils ne sont pas totalement caricaturaux (M. Smith et son assistant), les personnages se montrent sans saveur et surtout l’humour semble lui aussi avoir succombé à de nombreuses infidélités. Une comédie sans idées et qu’on va ranger sur l’étagère des films à oublier ou ignorer au choix.

     

    Il faut le voir pour : Tester la chemise hawaïenne avec le costume !