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cinéma - Page 278

  • Doomsday

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    Imprévisible et dévastateur, le virus du faucheur a frappé de plein fouet et le nombre de victimes ne cessait d’augmenter. La catastrophe prit une telle ampleur que l’Angleterre, terre d’asile des rescapés, a du construire un mur laissant l’Ecosse à son propre destin. Malgré toutes les précautions, le virus continue sa propagation et ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne ravage le cœur de l’Angleterre. Un infime espoir existe ; de l’autre coté du mur des images montrent qu’il existerait un remède et pour en avoir le cœur net, une opération spéciale est mise en place avec à sa tête Eden Sinclair (Rhona Mitra).

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    Un virus qui transforme et décime la population ; à première vue on se dit que Doomsday promet d’être un énième film de zombies. Pourtant, très vite on se rend compte que c’est encore pire que ça puisque le réalisateur Neil Marshall (The descent) a voulu jouer sur tous les tableaux. Jeux de guerre entre militaires suréquipés et punks cannibales, combat à mort à la sauce médiévale et enfin une course poursuite façon Mad Max. Le mélange est vraiment étrange sans compter une extrême violence (même les lapins ne sont pas épargnés) et vous voilà devant un beau navet. A ne voir que si le monde est effectivement sur le point d’être anéanti

  • Les incorruptibles

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    Chicago dans les années 1930. La prohibition règne aux Etats-Unis et un truand du nom d’Al Capone (Robert De Niro) profite de la situation pour établir son empire. Face à ses rivaux, il n’a aucune pitié et fait régner la loi de la force, quant à la police il suffit de les arroser à coups de billets verts pour les avoir à sa botte. Un homme se révolte, l’agent Eliot Ness (Kevin Costner) veut mettre fin à tout cela mais au sein d’une police corrompue, sa volonté ne suffit pas à menacer les activités de Capone. Il fait alors la connaissance de Jim Malone, Oscar Wallace & Giuseppe Petri (Sean Connery, Charles Martin Smith & Andy Garcia) et forment ceux que l’on nomme les Incorruptibles.

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    Grand film pour une époque riche en évènements. Après Scarface, Brian De Palma se plonge une nouvelle fois dans le milieu du gangstérisme en s’intéressant à Eliot Ness. Les incorruptibles s’inspirent d’un ouvrage rédigé par Eliot Ness lui-même mais également par la série télévisée homonyme. Le succès était garanti pour ce film réunissant rien moins que Kevin Costner, Sean Connery (qui recevra l’Oscar du meilleur second rôle), Robert De Niro & Andy Garcia. 20 ans après, le film a pris quelques rides mais l’histoire et le contexte qui l’entoure restent toujours aussi passionnants !



    La scène à ne pas louper : La mise au point avec la batte de baseball.

  • Lucky Luke

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    C’est sur la tombe de ses parents assassinés par le Gang des tricheurs qu’il avait juré de ne jamais tué personne. Une promesse qu’il a rompu aujourd’hui en laissant pour mort Pat Poker (Daniel Prévost) et depuis ce drame, Lucky Luke (Jean Dujardin) n’est plus le même cow-boy. Celui que l’on considérait comme la meilleure gâchette de tout le Far-West, l’homme qui tire plus vite que son ombre a pris la décision de raccrocher son colt. Il a repris la ferme de ses parents en compagnie de Belle (Alexandra Lamy) pour mener une vie paisible ; loin des malfrats. Mais le Far-West sans Lucky Luke c’est comme un saloon sans bagarres et il va se rendre compte que sa retraite était un peu anticipée.

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    Si l’on excepte la version légère de Terence Hill et son apparition anecdotique chez Les Dalton de Philippe Haim ; Lucky Luke connait ici sa première véritable adaptation au cinéma. Après Brice de Nice, James Huth célèbre ses retrouvailles avec Jean Dujardin impeccable dans ses bottes et incarnant à la perfection le célèbre cow-boy. Après une première partie très riche aussi bien en action qu’en détails se référant à l’œuvre de Morris & Goscinny, le film perd un peu de sa vigueur. Ce ne sont pas les apparitions de Calamity Jane (étonnante Sylvie Testud), Billy the kid ou Jesse James qui parviendront à relancer la machine. Et puis il y aura de la déception également à ne pas voir à l’écran Ran Tan Plan ou Les Dalton.

     

    Il faut le voir pour : Foutre une baffe à tous ceux qui vous disent merci car faut jamais dire merci !

  • Whiteout

     

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    Quelque part en Antarctique, la région la plus froide du monde entier se dresse une station de recherches. A l’intérieur, c’est l’effervescence, tout le monde s’apprête à quitter la base avec grande impatience car le prochain départ n’aura lieu que dans 6 mois. Carrie Stetko (Kate Beckinsale) est US Marshall, elle a atterri dans cet endroit pour fuir un évènement dramatique et prépare elle aussi à retrouver la civilisation. Soudain, l’alerte est donnée : on a retrouvé le corps sans vie d’un scientifique à l’extérieur et sa mort soulève de nombreuses interrogations. L’enquête va révéler qu’il était mêlé à une importante découverte et que sa disparition n’est que le début d’une série de meurtres.

     

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    Seuls les fins connaisseurs de comic book sauront que Whiteout est une adaptation de l’œuvre homonyme de Greg Rucka & Steve Lieber. Au programme batailles de boules de neige et concours de bonhommes ? Pas du tout, plutôt une Kate Beckinsale en doudoune qui se mord les doigts et qui se fait poursuivre par un méchant gars masque armé d’un piolet. Avec un scénario peu novateur - une arme nucléaire enfouie dans les glaces réapparait au grand jour- ce film ne brille pas non plus au niveau de sa réalisation. A force de voir des paysages blancs à profusion, on a bien fini par comprendre qu’on était dans un lieu désertique et quand il y a enfin un peu d’action, la tempête de neige s’invite si bien qu’on ne distingue rien ! Un film qui va vous laisser de glace.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus sortir de chez vous sans vos gants !

  • Mademoiselle Chambon

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    Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.

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    Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Réviser le Complément d’objet direct.

  • The broken

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    Après son accident de voiture, tout le monde s’accorde à dire que Gina (Lena Headey) a eu de la chance d’être toujours vivante. La jeune femme est encore marquée par cet évènement car le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et bientôt d’autres troubles se révèlent. Elle a beaucoup de mal à reconnaitre son petit ami Stefan (Melvil Poupaud) ; physiquement il lui ressemble mais elle en est certaine ce n’est pas lui. De plus, elle se souvient d’une chose qui l’avait interpellé avant son accident, elle avait croisé et suivi une femme qui était son sosie parfait. En pénétrant chez elle, Gina est alors tombée sur une photo où apparait son père.

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    Objet du quotidien devenu complètement banal, le miroir continue pourtant d’intriguer les réalisateurs qui y voient la frontière vers un monde parallèle. Si le remake d’Alexandre Aja Mirrors lorgnait beaucoup plus vers le film d’épouvante, Sean Ellis (Cashback) préfère lui jouer la carte du mystère avec ce thriller fantastique. Pourquoi pas sauf qu’au final en tant que spectateur on se sent abandonné et on se contente de se tourner les doigts en attendant que The broken se finisse au plus vite. Aussi excitant que de se voir pendant 1h30 dans le miroir (enfin peut-être que vous vous y prendrez du plaisir) !

  • Rose & Noir

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    Si vous êtes à la recherche de la mode tendance XVIème siècle, un seul nom vous viendra à l’esprit : Pic Saint Loup (Gérard Jugnot). Couturier de génie, il a enchanté les yeux du roi Henri III (Arthur Jugnot) qui lui a confié une mission de la plus haute importance : fabriquer une robe pour le mariage de Margarita & Frédéric (Aixa Villagran & Raphaël Boshart). Direction Séville mais avant tout, le créateur doit convaincre Flocon (Assaad Bouab) de l’accompagner car ce que tout le monde ignore c’est que c’est lui qui dessinait les robes Saint Loup durant ces dernières années.

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    Oubliez les Karl Lagerfeld & Paco Rabane ; faites plutôt place à Pic Saint-Loup ! Un personnage excentrique du 16ème siècle habillé de la tête au pied de rose bonbon incarné par Gérard Jugnot qui signe également la réalisation. Vexé de n’avoir pu adapter les aventures du petit gaulois (comprenez Astérix bien sur), il s’est lancé dans un film historique très fantaisiste un peu façon Marie-Antoinette. Hélas pour le spectateur, le résultat est beaucoup moins probant pour cette comédie qui patine et au ressort comique hasardeux. Rose & Noir déçoit par la platitude de son scénario et ne parvient à aucun moment à nous plonger dans l’univers baroque de son héros.

     

    Il faut le voir pour : Mettre un peu de rose dans votre garde-robe.

  • Panda petit panda

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    C’est avec quelques remords que sa grand-mère a pris le train mais Mimiko est bien assez grande pour s’occuper d’elle-même ! Après avoir fait les courses, elle rentre à la maison où l’attend une drôle de surprise ; devant la porte se trouve un petit panda. Au départ, elle pensait qu’il s’agissait d’une simple peluche aussi était elle surprise de constater qu’il s’agissait d’un vrai panda qui s’appelle Pandy. A peine le temps de faire connaissance que Papa panda arrive à son tour et il est si immense qu’il en a même cassé la chaise. Mimiko, Pandy et son père vont vivre ensemble de belles aventures et vont même faire la rencontre de Tigry et des autres animaux du cirque !

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    Comme dit l’adage populaire, mieux vaut tard que jamais surtout quand il s’agit de voir un film du  grand duo Isao Takahata / Hayao Miyazaki. Si Panda petit panda arrive seulement aujourd’hui dans nos salles, cette œuvre date en fait du début des années 1970 avant même que ne soient crées les célèbres Studios Ghibli. Cela explique un dessin et une animation assez élémentaires par rapport à la production actuelle ce qui ne devrait toutefois pas gêner le jeune public. Ce sont 2 histoires qui s’offrent à nous avec plein d’animaux qui vont régaler les petits tandis que les plus grands s’amuseront à retrouver les esquisses des futures œuvres Mon voisin Totoro ou Ponyo sur la falaise.

     

    Il faut le voir pour : Faire le poirier quand vous êtes contents !

  • Les condamnés

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    Ian Breckel (Robert Mammone) est un milliardaire qui s’ennuie et qui a décidé de s’amuser un peu. A travers le monde, il est allé chercher 10 prisonniers condamnés à mort pour les faire participer à un jeu révolutionnaire qui sera retransmis en direct sur Internet. Le but est simple, largués sur une île ; ces 10 détenus vont devoir s’affronter jusqu’au dernier souffle car il n’y aura qu’un survivant qui obtiendra la liberté. Ils ont 30 heures avant que l’appareil qu’ils portent à la jambe n’explose et pour Ian, il s’agit de battre tous les records d’audience et pourquoi pas atteindre les chiffres du Superbowl.

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    What ? La WWE frappe de nouveau avec ce film d’action mêlé de télé-réalité avec à l’affiche Stone Cold Steve Austin. A l’instar de The Marine, l’ex catcheur campe un véritable héros made in USA et rien que pour ça on a déjà envie d’envoyer paître le film. Si l’on fait abstraction de cet excès de patriotisme ; le reste se résume en bastons, du sang qui coule et la construction d’un semblant d’histoire pour combler les 2 heures. Encore une fois, ce n’est pas aussi mauvais que l’on pouvait s’attendre mais il faudrait penser à écrire un vrai scénario un de ces jours.

  • The Descent Part 2

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    Véritable miraculée, Sarah (Shauna Macdonald) a réussi à s’échapper du cauchemar dans lequel elle était plongée et a donné l’alerte. Désormais, chaque seconde compte pour retrouver ses potes d’enfance encore perdues dans ces grottes des Appalaches mais l’espoir de les retrouver vivantes est mince ! Pendant ce temps, Sarah se fait soigner à l’hôpital mais le Shérif Vaines (Gavan O’Herlihy) décide de la ramener immédiatement sur les lieux afin qu’elle puisse aider aux recherches. Accompagnés d’une équipe de secouristes, ils vont donc descendre dans les profondeurs de la terre tandis que Sarah fait preuve d’une inquiétante atonie.

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    Suite directe d’un film qui avait laissé de bonnes impressions à l’époque de sa sortie, The Descent Part 2 est dans la droite lignée de son prédécesseur. On retrouve donc cette atmosphère suffocante, un véritable cauchemar pour tous les claustrophobes car dans une bonne salle de ciné, les sensations sont garanties ! S’il faut trouver un seul défaut à ce film, c’est évidemment un scénario très limité, on sent bien que le succès du 1er épisode a poussé à la réalisation de cette suite qui n’est qu’un prétexte pour nous replonger dans ces grottes. Pas surprenant pour un sou, le film fait toutefois preuve d’une efficacité indéniable et ceux qui n’ont pas vu The Descent peuvent se jeter à corps perdu.

     

    Il faut le voir pour : Prévenir tout votre entourage lorsque vous descendez à la cave, on ne sait jamais …


    En savoir plus sur The Descent ?