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cinéma - Page 244

  • L’homme qui voulait vivre sa vie

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    Paul Exben (Romain Duris) est un homme heureux ; il a une superbe famille qui vient de s’installer dans une belle maison qui fait le bonheur de ses enfants. Son boulot d’avocat lui permet d’avoir une belle situation permettant ainsi à sa femme Sarah (Marina Foïs) de se consacrer à l’écriture. Les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses ; Paul apprend que Sarah a une liaison avec Grégoire Kremer (Eric Ruf), un photographe qui habite dans le voisinage. Après une violente altercation avec ce dernier, Paul le tue accidentellement et désemparé par ce geste, il décide de camoufler sa mort. Il va encore plus loin en lui volant son identité et commencer une toute autre existence.

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    Le roman est signé Douglas Kennedy adapté à l’écran par Eric Lartigau qui nous avait agréablement surpris avec Prête-moi ta main. L’homme qui voulait vivre sa vie est un drame qui repose (une fois encore) sur une grande performance de Romain Duris ce qui n’empêche pas un certain déséquilibre du film. Si au départ on s’attache assez rapidement à ce père de famille lambda qui va s’apercevoir que sa vision du bonheur est obstruée, sa fuite en quête de sa véritable identité me laisse un peu plus perplexe. Cela ne change rien au fait qu’il s’agit d’un film réussi qui saura facilement trouver son public.

     

    Il faut le voir pour : Vivre votre vie !

  • La princesse de Montpensier

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    1562, une guerre soudaine éclate de nouveau entre Catholiques & Huguenots. Pour le Comte de Chabannes (Lambert Wilson), ces atrocités n’ont que trop durer et après avoir fait verser le sang d’une femme enceinte, il décide de se retirer. En cours de route, il croise le prince Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince Ringuet), son ancien disciple. Philippe est sur le point d’épouser Marie de Mézières (Mélanie Thierry) qui était jusqu’ici promise à la famille de Guise, une nouvelle qui rend fou de colère Henri (Gaspard Ulliel). Bien que Marie ait été promise à son frère Mayenne (César Domboy), Henri éprouvait pour elle de l’amour, un sentiment qui était partagé. Forcée d’épouser Philippe, la princesse de Montpensier ne cessera d’aimer Henri.

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    Le piège des films d’époque c’est de plonger parfois le spectateur dans un profond ennui, ceci est d’autant plus vrai quand c’est le cinéma français qui s’y attelle. Bertrand Tavernier réussit toutefois à sauver les meubles grâce à un très beau casting dans l’ensemble que ce soit Lambert Wilson, Mélanie Thierry ou encore le toujours précieux Michel Vuillermoz et la découverte de Raphaël Personnaz. Un bémol sur la prestation de Grégoire Leprince-Ringuet, un tantinet trop docile pour véritablement être convainquant en Prince tyrannique (mais amoureux). Drôle d’histoire en tout cas que celle de La princesse de Montpensier, une belle leçon d’histoire mais qui ne nous épargne pas de quelques longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Etre bien heureux que les nuits de noces ne se passent plus comme à l’époque !

  • Kill me please

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    Depuis l’ouverture de son institut, le Docteur Krueger (Aurélien Recoing) est loin de faire l’unanimité dans la région. Il reçoit en effet des patients bien particuliers ; des hommes et des femmes souffrant de graves maladies en phase terminale et qui veulent abréger leurs souffrances. Certains y voient un procédé honteux ; Krueger se défend en affirmant qu’il ne pousse personne vers la mort au contraire, il tente avant tout de leur faire prendre conscience de leur acte. Quand l’issue est inévitable, son équipe et lui-même font alors tout leur possible pour que le départ du patient se fasse dans la plus grande dignité possible.

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    C’est un pari hautement audacieux que de proposer une comédie sur un thème aussi grave que le suicide et pourtant Kill me please est une petite merveille d’humour noir. Dans le genre, on fait rarement mieux que nos voisins belges et en l’occurrence c’est Olias Barco qui dirige les festivités. Pendant les 30 premières minutes, le sujet est traité de manière assez formelle - avec en guest un certain Benoit Poelvoorde - par la suite attendez-vous à avoir quelques crises de rire ! Malgré un rythme saccadé est un départ un peu laborieux, voici une bonne comédie à découvrir et que j’encourage avec plaisir par un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parier n’importe quoi au poker.

  • The american

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    Les suédois ont retrouvé sa trace, Jack (Georges Clooney) a été obligé de trouver refuge en Italie après avoir effacé ses traces. A Rome, il contacte Pavel (Johan Leysel) qui l’envoie dans un petit village discret où il sera en sécurité. Il se fait alors appeler Edward et prétend être un photographe mais son arrivée est vite remarquée notamment auprès du Père Benedetto (Paolo Bonacelli). Pavel le contacte de nouveau pour lui confier une mission ; il doit fournir une arme à une jeune femme ; Mathilde (Thekla Reuten). Tandis qu’il rassemble toutes les pièces pour monter cette arme, il se lie avec Clara (Violante Placido), une prostituée qu’il fréquente régulièrement.

     

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    A priori, on s’attend à ce que The american soit un bon petit film d’action au regard de son scénario : un tueur à gages débusqué doit se réfugier dans un petit village italien. Le réalisateur Anton Corbijn prend tout le monde à contrepied car s’il y a bien quelques scènes où Clooney fait jouer ses muscles et abat quelques assaillants, on est beaucoup plus proche d’un portrait du personnage. Si son passé et notamment celui qui le lie à ces fameux suédois ne nous est pas dévoilé, Jack/Edward reste entouré de mystères. La solitude semble être sa seule compagne jusqu’à une rencontre providentielle, un film intimiste loin de coller à l’image qu’il renvoie et qui risque donc de ne pas satisfaire tous les spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de prendre votre flingue quand vous allez pique-niquer.

  • Very bad cops

     

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    New York n’a d’yeux que pour Danson & Highsmith (Dwayne Johnson & Samuel L. Jackson), un duo de flics percutant et qui ne recule devant rien pour faire régner la loi. Hélas, les 2 justiciers n’ont pas survécu suite à un saut d’une vingtaine d’étages mal évalué ; une disparition qui ouvre la voie à Terry (Mark Wahlberg) bien décidé à devenir le nouvel héros de la ville. Mis au placard en compagnie de son pote d’enfance Allen (Will Ferrell) ; ils vont avoir beaucoup de pain sur la planche avant de recevoir les honneurs de leurs collègues. Ils pensant avoir trouvé une affaire intéressante, après avoir interpellé David Ershon (Steve Coogan), ils sont victimes d’un enlèvement ce qui laisse à penser qu’ils ont ferré là un gros poisson !

     

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    Le duo de flics fait toujours recette et avec Very bad cops vous en aurez même 2 pour le prix d’1. Même s’il est vrai que Dwayne Johnson & Samuel L. Jackson ne font qu’une brève apparition en guests-stars ; on se met à espérer d’ailleurs que ce tandem pourra faire l’objet d’un spin-off tant les premières minutes sont délirantes. Pour en revenir à l’autre duo, Mark Wahlberg & Will Ferrell, il est tout aussi séduisant malgré le fait que la comédie manque de régularité dans son ensemble. On retiendra surtout l’hilarant Ferrell en séducteur malgré lui mais aussi un Michael Keaton bien fun. Un film qui fera rire à coups sur les amateurs de 2nd degré et vous apprécierez encore mieux les blagues si vous êtes particulièrement sensibles à la culture américaine.

     

    Il faut le voir pour : Revendre votre Toyota Prius !

  • Il reste du jambon ?

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    Qui aurait cru qu'en avalant des croquettes pour chiens, notre pote Justine (Anne Marivin) rencontrerait le grand amour ? En effet, pour les besoins d'un reportage elle a avalé une croquette et a eu une réaction allergique, résultat elle se retrouve clouée dans un lit d'hôpital soignée par le beau Djalil (Ramzy Bedia). Entre les deux, le courant passe plutôt bien mais il y a beaucoup de bruit autour d'eux ; leurs origines respectives font naitre de nombreux doutes au sein de leur famille. Pas toujours facile de combattre des préjugés qui ont la peau dure mais Justine & Djalil sont convaincus que leur amour surmontera cette épreuve.

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    On connaissait Anne Depetrini l'ex-animatrice télévisée, on la découvre désormais au cinéma avec son tout premier film. Le thème abordé lui n'est pas nouveau et a déjà nourri avec plus de succès d'autres comédies comme Mauvaise foi. C'est une première réalisation ce qui fait que Il reste du jambon ? est loin de la perfection avec déjà un duo Anne Marivin & Ramzy Bedia dont la complicité n'est pas si évidente et pas mal de blagues qui tombent souvent à l'eau. Beaucoup de maladresses (une conclusion précipitée et quelques clichés parfois agaçants) pour une nouvelle venue mais si on est d'humeur -voire très- conciliante l'ensemble peut vous faire passer un bon moment.


    Il faut le voir pour : Aider votre mère à faire ses devoirs si elle en a besoin !

  • Shutter

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    Alors qu'ils revenaient d'un mariage, Jane & Tun (Natthaweeranuch Thongmee & Ananda Everingham) ont accidentellement percuté une femme qui a surgi de nulle part. Choqués et pris de panique, ils se sont enfuis la laissant gisant sur le sol sans savoir si elle était encore vivante. Traumatisée, Jane est prise de remords et les choses ne s'arrêtent pas là car sur de récentes photos prises par Tun, on remarque un voile blanc. Au départ, ils pensaient que ce n'était qu'un défaut de l'appareil ou de la pellicule mais il faut désormais se rendre à l'évidence ; un esprit rode autour d'eux.

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    Grand succès en Thaïlande, Shutter présente énormément de similitudes avec des productions japonaises comme The Grudge ou The ring. Un esprit qui revient perturber les vivants pour faire éclater une vérité, un scénario désormais bien connu et qui s'exprime cette fois à travers la photographie. Tout le monde a déjà vu ces photos où l'on peut discerner des esprits surnaturels ; le film surfe donc sur ces légendes populaires pour effrayer le public. Comme tout bon succès, Hollywood a vite sorti le chéquier pour s'approprier les droits et nous sortir un remake en 2008 sans innovations avec Spirits.

  • Le royaume de Ga'Hoole - La légende des gardiens

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    Alors que leurs parents étaient partis chasser ; Soren et son frère Kludd voulaient s’entrainer à voler comme tout bon hibou qui se respecte. Malheureusement, ils sont tous les deux enlevés et conduits auprès des sangs purs dont le maitre n’est autre que le terrible Bec d’acier. Alors que Kludd se laisse séduire par l’idéologie de ses tortionnaires ; Soren lui se retrouve réduit aux travaux forcés. Avec la complicité de sa nouvelle pote d’enfance Gylfie et de l’aide providentielle d’un autre hibou ; ils parviennent à s’échapper de cet enfer avec une mission : prévenir les gardiens de Ga’Hoole ! Le voyage est périlleux et surtout nul ne sait si la légende de Ga’Hoole est réelle.

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    On peut trouver ça curieux que Zack Snyder se lance dans un film d’animation adaptation d’un roman de Kathryn Lasky. Néanmoins, Le royaume de Ga'Hoole - La légende des gardiens n’a rien du divertissement pour enfants comme il pourrait le laisser croire ; c’est un vrai film d’action. C’est simple, c’est un peu le 300 des films d’animation. Si techniquement il est véritablement séduisant, pas sur que les enfants accrochent car d’une part les personnages sont loin d’être attachants et d’autre part le scénario s’adresse à un public assez mature. C’est une nouvelle preuve que le cinéma d’animation ne se borne pas à des productions familiales hélas avec celui-ci il y a un manque évident de personnalité.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus être surpris de voir une chouette cracher une pelote.

  • Biutiful

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    Huxbal (Javier Bardem) vit une période difficile ; il s’est séparé de sa femme Marambra (Maricel Alvarez) et élève donc seul ses 2 enfants. Pour gagner sa vie, il travaille au noir en servant notamment d’intermédiaire entre les chinois fabriquant de faux sacs à main et les africains qui se chargent de les écouler. Depuis quelques temps, il souffre et il s’est enfin décidé à se faire examiner par un médecin malheureusement pour lui les résultats sont alarmant. On lui a décelé un cancer qui, même traité par chimiothérapie, ne pourra être résorbé ; il ne lui reste donc  plus que quelques mois à vivre.

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    Biutiful, un titre chargé de symbolisme quand on se retrouve pendant plus de 2 heures confronté à la misère à laquelle font face ces personnages. La récompense du Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2010 décerné à Javier Bardem est méritée à juste titre quand on voit comment il porte littéralement le film. Alejandro González Inárritu délivre le portrait sans complaisances d’un homme qui sent la vie lui échapper dans le cœur de Barcelone, bien loin de son image de capitale de la fête européenne. Un film à l’histoire on ne peut plus simple mais qui recèle en lui une grande force soulignée par la performance de Bardem, une raison suffisante le voir.

     

    Il faut le voir pour : Manger vos glaces avec les doigts, ce sera bien meilleur !

  • Picture me, le journal vérité d’un top-model

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    C’est simplement en se promenant dans les rues de New-York que la carrière de mannequin de notre pote Sara Ziff a débuté. Elle n’a encore que 14 ans et va vivre une incroyable expérience qui vont faire d’elle l’égérie de marques comme Tommy Hilfiger, Calvin Klein ou encore Dolce & Gabbana. Vu au travers des magazines de mode, la vie de Sara et de ses consœurs a tout du conte de fée mais la réalité se révèle beaucoup moins idyllique. Les voyages s’enchainent et les défilés se font à un rythme infernal ; les mannequins sont soumises à un stress permanent et font parfois l’objet de propositions indécentes. Pendant 5 ans, la jeune femme est suivie par son pote d’enfance Ole Schell dans les coulisses pas toujours roses du monde du mannequinat.

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    Sara Ziff est un nom qui ne vous parlera certainement pas à moins d’être très branché mode puisque la jeune femme est mannequin à ses heures perdues. C’est un univers que l’on ne connait qu’à travers la presse spécialisée ou par les multiples défilés qui ont lieu aux 4 coins du monde mais les coulisses cachent des choses plus désagréables. Picture me, le journal vérité d’un top-model pourrait donc bien réfréner les rêves de certaines jeunes filles. Rythme épuisant, harcèlement sexuel, exploitation du corps on est loin des paillettes et de certaines idées préconçues du métier. Un documentaire qui a le mérite de mettre le doigt sur certains sujets tabous malheureusement sans vraiment s’appesantir dessus. A montrer à celles qui veulent absolument faire partie de cette "élite".

     

    Il faut le voir pour : Fantasmer sur un chèque de 112 000 Dollars