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bertrand tavernier

  • Quai d’Orsay

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    Le langage ! Voilà la nouvelle responsabilité de notre pote Arthur Vlaminck (Raphaël Personnaz) que vient de luis confier Alexandre Taillard de Worms (Thierry Lhermitte) autrement dit le Ministre des Affaires étrangères ! Il va ainsi devoir rédiger toute une série de discours, une mission à priori à sa portée mais il ne sait pas encore dans quoi il s’est embarqué. Au début, il se retrouve en effet à travailler sur un bout de table mais surtout il va constater le capharnaüm qui règne dans ce ministère. Heureusement qu’il peut compter sur le soutien de Claude Maupas (Niels Arelstrup) qui lui permet de voir un peu plus clair face aux exigences souvent extravagantes du ministre.

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    On a rarement l’occasion de rire quand on aborde la politique alors ne boudons pas notre plaisir avec cette adaptation de la bande-dessinée que l’on doit au duo Christophe Blain & Abel Lanzac.  On découvre ainsi les coulisses du pouvoir à travers l’arrivée d’Arthur au sein du ministère et il va sans dire qu’on ne s’ennuie pas ! Décomposé en pastilles introduits par les citations d’Héraclite ce qui donne un assez bon rythme à la comédie de Bertrand Tavernier mais cette absence d’unité finit aussi par lasser sur la dernière demi-heure. Bon point pour le casting avec un Thierry Lhermitte au top de sa forme et surtout un Niels Arelstrup toujours aussi excellent, Quai d’Orsay s’impose comme la comédie du moment.

     

    Il faut le voir pour : Choisir les livres qui sont stabylotés sinon ça veut dire qu’ils ne sont pas intéressants.

  • La princesse de Montpensier

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    1562, une guerre soudaine éclate de nouveau entre Catholiques & Huguenots. Pour le Comte de Chabannes (Lambert Wilson), ces atrocités n’ont que trop durer et après avoir fait verser le sang d’une femme enceinte, il décide de se retirer. En cours de route, il croise le prince Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince Ringuet), son ancien disciple. Philippe est sur le point d’épouser Marie de Mézières (Mélanie Thierry) qui était jusqu’ici promise à la famille de Guise, une nouvelle qui rend fou de colère Henri (Gaspard Ulliel). Bien que Marie ait été promise à son frère Mayenne (César Domboy), Henri éprouvait pour elle de l’amour, un sentiment qui était partagé. Forcée d’épouser Philippe, la princesse de Montpensier ne cessera d’aimer Henri.

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    Le piège des films d’époque c’est de plonger parfois le spectateur dans un profond ennui, ceci est d’autant plus vrai quand c’est le cinéma français qui s’y attelle. Bertrand Tavernier réussit toutefois à sauver les meubles grâce à un très beau casting dans l’ensemble que ce soit Lambert Wilson, Mélanie Thierry ou encore le toujours précieux Michel Vuillermoz et la découverte de Raphaël Personnaz. Un bémol sur la prestation de Grégoire Leprince-Ringuet, un tantinet trop docile pour véritablement être convainquant en Prince tyrannique (mais amoureux). Drôle d’histoire en tout cas que celle de La princesse de Montpensier, une belle leçon d’histoire mais qui ne nous épargne pas de quelques longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Etre bien heureux que les nuits de noces ne se passent plus comme à l’époque !

  • Dans la brume électrique

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    En plein cœur des bayous de Louisiane, on a retrouvé le corps sans vie d’une femme à peine âgée de 19 ans. De nombreuses traces de violence sont relevées, certaines étant d’une atrocité insoutenable. Cette femme était bien connue dans le coin, elle avait déjà été arrêtée pour prostitution dans le passé et la première hypothèse est de penser que ce crime est le résultat d’une mauvaise rencontre. Seulement, un deuxième corps est retrouvé. Pour Dave Robicheaux (Tommy Lee Jones) commence ainsi une longue enquête avec son lot d’interrogations et de mystères. Le premier suspect se nomme Baby Feet Balboni (John Goodman), un homme grandement influent et aux activités douteuses.

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    Plongée dans la Louisiane profonde, Dans la brume électrique est un thriller policier à l’ambiance bien particulière. De ce point de vue là, Bertrand Tavernier réussit un film esthétiquement maitrisé mais en ce qui concerne l’intrigue on n’est pas forcément du même avis. Tommy Lee Jones se met à avoir des visions d’un soldat de l’époque des états confédérés rendant une enquête déjà ennuyeuse un peu plus insolite. Beaucoup de mal à accrocher à l’histoire de cette adaptation d’un roman de James Lee Burke qui manque de rebondissements et le final décevant n’est pas pour relever le niveau.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais aller emmerder quelqu’un qui tient une batte de base-ball.