The american
Les suédois ont retrouvé sa trace, Jack (Georges Clooney) a été obligé de trouver refuge en Italie après avoir effacé ses traces. A Rome, il contacte Pavel (Johan Leysel) qui l’envoie dans un petit village discret où il sera en sécurité. Il se fait alors appeler Edward et prétend être un photographe mais son arrivée est vite remarquée notamment auprès du Père Benedetto (Paolo Bonacelli). Pavel le contacte de nouveau pour lui confier une mission ; il doit fournir une arme à une jeune femme ; Mathilde (Thekla Reuten). Tandis qu’il rassemble toutes les pièces pour monter cette arme, il se lie avec Clara (Violante Placido), une prostituée qu’il fréquente régulièrement.
A priori, on s’attend à ce que The american soit un bon petit film d’action au regard de son scénario : un tueur à gages débusqué doit se réfugier dans un petit village italien. Le réalisateur Anton Corbijn prend tout le monde à contrepied car s’il y a bien quelques scènes où Clooney fait jouer ses muscles et abat quelques assaillants, on est beaucoup plus proche d’un portrait du personnage. Si son passé et notamment celui qui le lie à ces fameux suédois ne nous est pas dévoilé, Jack/Edward reste entouré de mystères. La solitude semble être sa seule compagne jusqu’à une rencontre providentielle, un film intimiste loin de coller à l’image qu’il renvoie et qui risque donc de ne pas satisfaire tous les spectateurs.
Il faut le voir pour : Ne pas oublier de prendre votre flingue quand vous allez pique-niquer.