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cinéma - Page 265

  • Ninja Assassin

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    Berlin, siège de l'Europol. Mika (Naomie Harris) travaille actuellement sur un dossier brulant : les assassinats de certains hauts dirigeants seraient l'œuvre d'un clan de ninjas. Evidemment, on a beaucoup de mal à croire à sa théorie et alors qu'elle commence à remonter cette piste, elle devient à son tour une cible à éliminer. Par chance, elle est sauvée par Raizo (Jung Ji-Hoon), ancien disciple du clan Ozunu qui cherche désormais à tuer celui qui lui a tout enseigné. Face aux règles strictes et inhumaines du clan, Raizo a décidé de se révolter mais on ne quitte pas ainsi les Ozunu et ceux qui étaient ses frères n'hésiteront pas à lui ôter la vie.

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    On comprend vite pourquoi ce film est interdit aux moins de 12 ans quand on voit à l'écran cette abondance d'hémoglobine en images de synthèse, ces bras et jambes qui virevoltent. Ninja Assassin ne fait pas dans la demi-mesure quand il s'agit d'assouvir notre besoin de gore cinématographique. Généreux de ce coté-là, le film l'est beaucoup moins lorsqu'on s'intéresse de plus près à son soi-disant scénario qui semble avoir été pondu en deux temps trois mouvements. D'autant plus que le passage du flash-back de notre pote Raizo (dont on se fout complètement) coupe le rythme du film et nous endort. Franchement pas terrible, à voir pour quelques scènes d'action potables pas plus !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier si par hasard vous n'auriez pas votre cœur à gauche.

  • La horde

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    Une troupe de flics s'est engouffré dans la tour d'une cité pour venger la mort d'un des leurs seulement les choses ne se passent pas comme ils l'avaient prévu. Alors qu'ils s'apprêtaient à prendre par surprise Adewale (Eriq Ebouaney) et ses sbires, ce sont ces derniers qui les neutralisent faisant un véritable carnage. Il ne reste que 3 survivants parmi lesquels se trouve Ouessem (Jean-Pierre Martins) mais ils savent très bien que ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils soient exécutés. Cependant, un évènement inattendu change la donne ; des zombies apparaissent soudainement dans l'immeuble et tous vont devoir unir leurs forces pour survivre.

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    Il suffit de jeter un œil à la biographie de Yannick Dahan & Benjamin Rocher (le premier fut journaliste ciné tandis que le second a fondé sa boite de production) pour deviner que La horde est un film qui a lentement mijoté dans leurs têtes. Cet hommage voulu aux films de zombies aurait pu être intéressant si on n'était pas tombé dans certains écueils. Laissons de coté le scénario qui n'est qu'accessoire mais il est beaucoup plus difficile de supporter des personnages caricaturaux et surtout l'arrivée de ce personnage grotesque qu'est René, l'ancien soldat bourru du vietnam. A certains moments on se demande même s'il ne s'agit pas là plutôt d'une parodie qu'un véritable film de zombies. Pas besoin de s'y attarder davantage !

     

    Il faut le voir pour : Se méfier de votre gardien d'immeubles, il doit cacher tout un arsenal dans sa loge.

  • Shoot & Run

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    Pour l'agent Danny Fisher (John Cena) et son collègue, c'était une soirée comme une autre, patrouillant au sein de la Nouvelle-Orléans. C'est alors qu'ils ont reçu un appel de renforts pour aider le F.B.I. à capturer un dangereux terroriste connu sous le nom de Miles Jackson (Aidan Gillen). Par chance, les 2 flics croisent sur la route une femme qui se révèle être la compagne de ce criminel recherché. Après une incroyable course-poursuite, Danny réussit à appréhender les 2 suspects mais ces derniers tentent de fuir et c'est alors que la jeune femme est renversée. Un an plus tard, Miles n'a rien oublié et réclame vengeance.

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    Après The marine, John Cena continue sa percée dans le 7ème art appuyé une fois de plus par les studios de la WWE qui ont fait un bel effort en recrutant pour l'occasion Renny Harlin. Le réalisateur de Die Hard 2 - 58 minutes pour vivre plonge ainsi le héros dans un immense jeu de pistes qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler Die Hard 3 -Une journée en enfer. On ne va pas crier au génie avec Shoot & Run mais on évitera aussi d'être trop médisant car ce film tient bon la route si vous avez besoin de voir de l'action. De quoi vous aérer la tête et c'est déjà pas si mal mais ce qui est sur c'est que ce n'est pas avec ce genre de rôle que Cena deviendra un acteur confirmé !

     

    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • I love you Philipp Morris

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    A partir du jour où notre pote Steven Russell (Jim Carrey) a appris qu'il avait été adopté, il a pris la décision d'être un modèle de perfection. Mari exemplaire, père aimé, défenseur de la justice et homme dévoué à Dieu ; sa vie ne pouvait être plus heureuse enfin presque ! Du jour au lendemain, son quotidien est bouleversé lorsqu'il décide de dévoiler sur la place publique son homosexualité. Il quitte alors sa femme et s'installe avec son petit-ami et mène une existence dissolue mais également très chère. Pour se faire de l'argent rapidement, il se lance alors dans des arnaques mais son manège va le conduire plus d'une fois en prison. Lieu où il rencontre Philipp Morris (Ewan McGregor), l'amour de sa vie.

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    Une histoire d'amour sur fond d'arnaque rien de bien passionnant à priori mais quand ce sont Jim Carrey & Ewan McGreggor qui s'échangent de doux baisers, des voix s'élèvent. Il n'y a pourtant rien de choquant dans la relation qu'ils partagent (pas de scènes extraverties pour choquer les spectateurs) juste l'histoire d'un homme qui n'a pas froid aux yeux. Inspiré par l'histoire vraie de Steven Russel qui a ridiculisé l'Etat du Texas avec toutes ces manigances, I love you Philipp Morris est un film réussi à un détail près. Les clichés sur les homosexuels pullulent ce qui pourrait le rendre insupportable pour certains spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Consulter Ciné2909 quand tu es en prison, c'est possible mais pour ça il faut s....

     

  • Wolfman

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    C'est par une lettre de Mademoiselle Gwen Conliffe (Emily Blunt) qu'il a appris la nouvelle, son frère a disparu. Lawrence (Benicio Del Toro) a donc quitté Londres pour revenir à Blackmoor où il a passé son enfance. Quand il arrive, il est déjà trop tard ; Ben a été retrouvé mort mais surtout le corps déchiqueté comme s'il avait été attaqué par un horrible monstre. De nombreuses rumeurs naissent dans le village car ce n'est pas la première victime et les yeux se tournent vers les gitans qui se sont récemment installés. Alors que Lawrence commence sa propre enquête, il voit une énorme créature apparaissant seulement les soirs de pleine lune.

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    Au même titre que les vampires, la légende des loups-garous continue de fasciner ce qui explique pourquoi Joe Jonhston s'est attelé à ce remake de Le Loup-Garou datant des années 1940. Évidemment, au niveau de l'histoire c'est sans surprises alors Wolfman préfère se concentrer sur l'action ; un pari plutôt réussi avec un loup-garou qui n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il s'agit de déchiqueter des hommes. Malgré son manque évident d'originalité, c'est un film plutôt efficace devant lequel on ne s'ennuie jamais et capable même de vous faire sursauter. Ce n'est pas non plus un film incontournable, bref à peine de quoi vous faire les crocs !

     

    Il faut le voir pour : Rester à la maison les soirs de pleine lune.

  • L'autre Dumas

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    En manque d'inspiration, le célèbre Alexandre Dumas (Gérard Depardieu), auteur des 3 mousquetaires, est parti se ressourcer du coté de Trouville. Pour ce voyage, il est accompagné par Auguste Maquet (Benoit Poelvoorde), ancien professeur d'histoire mais aussi et surtout son nègre. Alors qu'ils s'étaient installés à l'hôtel, Auguste fait la connaissance de Charlotte Desrives (Mélanie Thierry) qui le confond avec l'écrivain Dumas. Troublé par cette mésentente dans un premier temps, il n'a pas pu se résoudre à lui avouer la vérité, il est tombé sous le charme de cette jeune femme. Cette dernière lui demande alors un service, l'aider à faire retrouver la liberté à son père, une connaissance de Dumas.

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    Une première partie plutôt réussi où Depardieu se laisse aller avec allégresse aux plaisirs aussi bien gustatifs que charnels. S'installe ensuite ce quiproquo dont on sait qu'il finira bien par être dévoilé mais une fois le pot aux roses découvert, L'autre Dumas perd beaucoup de son intérêt. Si on savait déjà que Depardieu se sentirait facilement à l'aise dans ce genre de films, la surprise vient de Benoit Poelvoorde qui nous fait découvrir une nouvelle facette de son jeu d'acteur. Une petite leçon d'histoire au cinéma sur un célèbre écrivain et surtout une partie plus méconnue de sa vie.

     

    Il faut le voir pour : Dire qu'Alexandre Dumas n'est qu'un usurpateur dans une conversation et avoir l'air cultivé pendant 30 secondes.

  • Percy Jackson le voleur de foudre

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    Percy Jackson (Logan Lerman) n'est vraiment pas un garçon comme les autres ! Oh, je ne vous parle pas du fait qu'il préfère vivre sous l'eau plutôt qu'en compagnie des autres jeunes de son âge mais de sa filiation divine. Il l'ignorait jusqu'à présent mais sa mère a eu une relation avec le Dieu Poséidon (Kevin McKidd) faisant ainsi de Percy un demi-dieu. Jusqu'ici tout allait bien mais il se trouve que quelqu'un a volé le précieux éclair de Zeus (Sean Bean) et ce dernier soupçonne Percy Jackson de l'avoir dérobé. Un ultimatum est alors lancé, si la foudre ne revient pas aux mains de Zeus dans un délai de 14 jours, une guerre divine éclatera et l'avenir de la Terre serait menacé.

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    Après les aventures du sorcier de Poudlard, Chris Columbus s'attaque à une nouvelle adaptation en l'occurrence l'œuvre de Rick Riordan déclinée déjà en 5 tomes. Epopée où humains et dieux se côtoient, plutôt que de nous envoyer dans un autre monde fantastique ; c'est à Las Vegas ou encore dans le Tennessee que nos jeunes héros croisent des créatures comme la Méduse, l'Hydre et consorts. Réservé principalement aux jeunes spectateurs, Percy Jackson le voleur de foudre est un divertissement agréable mêlant mythologie, action, des effets spéciaux plutôt bien réussis et une pointe de comédie. Regardable mais pas de quoi en avoir un coup de foudre !

     

    Il faut le voir pour : Mieux comprendre pourquoi certains beaufs ont une femme.

     

  • La famille Pierrafeu

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    Lui qui pensait avoir raté le test, ça a été une véritable surprise lorsque Fred Pierrafeu (John Goodman) a été nommé nouveau dirigeant de la société Ardoise et Cie. Ce qu'il ignorait c'est que son pote d'enfance Barney (Rick Moranis) avait échangé leurs tests pour remercier Fred de lui avoir permis d'adopter le petit Bamm-Bamm (Hlynur & Marino Sigurdsson) mais surtout que ce poste est un piège ! En effet, Cliff (Kyle MacLachlan) cherchait en fait quelqu'un qu'il pourrait manipuler à loisir afin de détourner les fonds de la société et il semble bien qu'il ait trouvé la perle rare en la personne de Fred. Ce dernier est un peu dépassé par les responsabilités qu'il doit endosser et va finir par perdre le sens des réalités.

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    C'est toujours un pari risqué que d'adapter un dessin animé en film live et en règle générale ça donne de jolis navets. La famille Pierrafeu échappe de justesse à cette catégorie car l'atmosphère du dessin animé crée par Hannah & Barbera est plutôt bien retranscrit avec notamment un duo Goodman / Moranis convaincant. Par contre, il est évident que ce film s'adresse essentiellement aux enfants ce qui expliquera un scénario simpliste et surtout des gags parfois très lourds. Il ne restera certainement pas dans nos mémoires mais son aspect kitsch le rend plutôt attachant et ça permettra de faire découvrir à vos enfants un dessin animé préhistorique !

  • Sherlock Holmes

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    Ils l'avaient pourtant vu de leurs propres yeux ; Blackwood (Mark Strong) avait été condamné à la pendaison et c'est John Watson (Jude Law) lui-même qui avait prononcé sa mort. Le Docteur et son compère de toujours Sherlock Holmes (Robert Downey Jr) ont donc été grandement étonnés lorsqu'ils ont appris sa réapparition et ils font preuve d'une extrême méfiance. Blackwood lui-même avait annoncé sa résurrection et il semble que sa passion pour la magie noire lui ait permis de revenir d'entre les morts. Foutaises selon Holmes qui va tout faire pour trouver une explication rationnelle mais le temps presse car Blackwood sème sur son chemin de nouveaux cadavres.

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    Le célèbre inspecteur de Baker Street renait grâce aux caméras de Guy Ritchie qui nous sert une version modernisée tout en restant respectueuse à l'œuvre originale de Sir Arthur Conan Doyle. Points positifs, le réalisateur a su créer un univers qui s'approche du steampunk et fait preuve parfois de génie dans la mise en scène. Avec son flegme légendaire, Sherlock Holmes nous entraine ainsi à travers des aventures teintées de magie noire sans oublier sa relation ambiguë avec son partenaire Watson. Le scénario est un peu trop obscur pour qu'on puisse réellement accrocher et puis le personnage de Blackwood est tout sauf captivant. Un essai prometteur mais qui demande à être transformé pour une suite déjà annoncée avec certainement le Dr Moriarty.

     

    Il faut le voir pour : Affuter votre sens de l'observation.


    En savoir plus sur Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres ?

  • Sukiyaki Western Django

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    C’était autrefois un village parmi tant d’autres où régnait la paix et l’harmonie. Puis un jour, des hommes vêtus de rouge sont arrivés convaincus que se cachait ici un précieux trésor et c’est ainsi qu’ils prirent possession du village. Plus tard, d’autres individus cette fois parés de blanc sont arrivés eux aussi à la recherche du trésor faisant à leur tour de ce village leur terrain. Depuis, c’est une véritable guerre qui oppose les Genjis et les Heike, un conflit qui a déjà fait une victime et c’est dans ce contexte sulfureux que débarque un cow-boy solitaire (Hideaki Ito).

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    Un western asiatique ça attire forcément l’attention surtout après avoir vu l’excellent Le bon, la brute et le cinglé. Passées les premières minutes, l’excitation retombe un peu ; l’histoire se met doucement en place aux dépens de l’action. Il n’est pas toujours évident de se retrouver dans le fatras posé par le scénario et en dehors de quelques personnages réellement charismatiques, les autres manquent cruellement de présence. Notons la présence en guest-star d’un certain Quentin Tarantino qui donne envie d’en savoir un peu plus sur Sukiyaki Western Django mais le résultat est décevant.