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cinéma - Page 267

  • Où sont passés les Morgan ?

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    Meryl & Paul Morgan (Sarah Jessica Parker & Hugh Grant) formaient un couple parfaitement heureux jusqu'au jour où une relation extraconjugale est venue perturber ce précieux équilibre. 3 mois après leur séparation, Paul s'est rendu compte de l'énorme bêtise qu'il avait commise et surtout il a pris conscience combien Meryl comptait dans sa vie. Alors qu'il tente désespérément de recoller les morceaux, l'ancien couple est témoin d'un meurtre et le tueur ne tarde pas à retrouver leurs traces. Pour assurer leur sécurité, les autorités vont les cacher dans un trou perdu, Ray dans le Wyoming ; dépaysement garanti pour ces 2 new-yorkais pur souches !

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    Très franchement, il suffit de lire les quelques lignes de l'histoire pour tout connaitre de ce film qui reprend à peu de choses près tous les clichés du genre. Evidemment que le couple va se rabibocher, bien sur qu'ils vont finir par apprécier l'air pur de la campagne et il était aussi écrit que le tueur allait finir par les retrouver. Où sont passés les Morgan ? est une comédie dont la date de péremption semble dépassé depuis au moins 10 ans si ce n'est plus mais il faut croire qu'il y a encore des spectateurs pour qui ça plait. Le voir en DVD, je peux encore comprendre mais payer une place de ciné plein pot pour ça ...

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions avant d'utiliser un spray anti-grizzly.

     

  • City Island

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    Vince Rizzo (Andy Garcia) a une femme magnifique, la belle Joyce (Julianna Margulies) qui lui a donné 2 enfants tout aussi merveilleux. Seulement dans la famille on cultive les secrets. Gardien de prison, Vince fait la connaissance d'un certain Tony Nardella (Steven Strait) qui s'avère être son fils abandonné 24 ans plus tôt. En marge de cela, il prend des cours de comédie, une activité qu'il n'ose pas avouer à sa femme préférant lui dire qu'il part jouer au poker. Joyce n'est pas dupe, elle sait que son mari lui ment mais elle pense plutôt qu'il a une aventure avec une autre femme. Il décide alors d'héberger Tony à la maison sans que celui-ci ne se doute réellement du lien qui les unit.

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    Qui aurait cru que vivre dans le Bronx pouvait être aussi agréable ? En voyant City Island, on se dit qu'on irait bien dans ce village de pêcheurs pour s'y reposer pour une petite semaine. Si vous pensiez que dans votre famille il n'y pas de secrets qui tiennent, vous serez plus dubitatifs après avoir vu ce film. Une bonne petite comédie sur une famille du Bronx jusqu'alors sans histoires jusqu'à ce qu'un homme débarquant précipite les révélations. Ne serait-ce que pour l'improvisation d'Andy Garcia passant des essais pour un rôle, voilà un film très rafraichissant que je vous invite à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Vous assurer que votre fille a bien obtenu sa bourse pour aller à l'université.

     

  • Gainsbourg (vie héroïque)

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Lucien Ginsburg (Eric Elmosnino) savait qu'il serait peintre et c'est seulement pour faire plaisir à ses parents qu'il prenait des cours de piano. Des leçons qui l'ennuyaient profondément mais qui s'avèreront bien utiles car cela lui permettra de payer ses toiles et de continuer à peindre quelques années plus tard. Pourtant, il y a une voix dans sa tête qui le pousse à abandonner la peinture et de se consacrer à la musique. Lucien compose donc ses premiers textes et de rencontre en rencontre va laisser place à Serge Gainsbourg, futur génie de la chanson française.

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    Bercé par les chansons de Gainsbourg, le dessinateur Joann Sfar s'est donc lancé un défi de taille pour son premier long-métrage en consacrant un biopic à l'homme à la tête de chou. Gainsbourg (vie héroïque) est à l'image de l'artiste ; inattendu et surprenant d'audace comme l'apparition de ce personnage qu'est La gueule. Dans l'ensemble, une bonne interprétation sauf celle de Laetitia Casta assez catastrophique et on préférera retenir la dernière apparition de la comédienne Lucy Gordon impeccable dans la peau de Jane Birkin. Sans atteindre l'exceptionnel, un film réussi qui donne envie de réécouter une fois de plus tous les succès de cet immense artiste.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention sur les routes ; s'il y a des gens allongés par terre c'est qu'ils attendent un taxi.

     

  • Lesbian Vampire Killers

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    Parce qu’il vient de se faire plaquer pour la 7ème fois - et par la même copine, précision qui a son importance- Jimmy (Matthew Horne) et son pote d’enfance Fletch (James Corden) vont s’offrir un peu de bon temps. A défaut de pouvoir s’éclater à Ibiza, ils font leurs valises pour se taper une petite randonnée du coté de Cragwich, un coin totalement paumé. Alors que Fletch regrette déjà ses vacances, ils tombent nez à nez sur un groupe de 4 nanas super sexy qui, heureux hasard, se rendent à la même maison qu’eux ! Partis les rejoindre à vitesse grand V, les 2 garçons ne savent pas ce qui les attend, ils vont être la proie de vampires et lesbiennes de surcroit !

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    Tout est dans le titre ! Voici exactement le film qui devient culte avant même de le voir car doté d’un scénario complètement délirant. Lesbian Vampire Killers ne se prend évidemment pas au sérieux et c’est tant mieux car pour nous spectateurs c’est une bonne bouffée d’air frais. Il est juste dommage qu’on n’ait pas cherché à exploiter un peu mieux cette idée saugrenue pour nous proposer quelque chose de plus fou. Pourquoi pas dans un prochain épisode puisque le loup-garou gay est déjà prêt. Une bonne récréation pour se changer les idées et voir les vampires les plus sensuels de l’histoire du cinéma !
  • Le livre d'Eli

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    Depuis la Grande guerre, la Terre n'est plus qu'un amas de poussière où seule une poignée d'hommes ont eu la chance de survivre. Eli (Denzel Washington) est un solitaire qui fait route vers l'Ouest et évidemment sur son chemin, il lui arrive de croiser des vermines qui ne vivent que de vols et de meurtres. Il arrive alors dans un village placé sous le joug d'un certain Carnegie (Gary Oldman) qui, impressionné par ses talents de combattant, voudrait bien en faire son homme de main. Ce que Carnegie ignore pour l'instant c'est que son nouvel hôte possède le livre qu'il cherche depuis des lustres.

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    Un monde apocalyptique où l'homme est poussé dans ses derniers retranchements pour survivre ; un paysage qu'on commence à avoir l'habitude de voir au cinéma. Alors bien sur, s'il n'y avait pas eu déjà toute cette flopée de films post-apocalyptique, on serait ravi de découvrir Le livre d'Eli et surtout on ne serait pas particulièrement frappé par un scénario à la gloire de la Bible. Coté action, ce n'est pas le grand panard et je vous épargne une dernière scène ridicule où Mila Kunis se transforme en justicière après avoir joué les victimes pendant toute la durée du film.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus rien jeter, vous pourrez peut-être le marchander dans un futur plus ou moins proche.

     

  • A serious man

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    Professeur de physiques, Larry Gupnick (Michael Stuhlbarg) avait une vie plutôt bien rangée. Il avait trouvé la femme de sa vie Judith (Sari Lennick) et est le père de 2 enfants, bref une famille tout ce qu'il y a de plus ordinaire excepté peut-être la présence sous leur toit de son frère Arthur (Richard Kind) qui ne cesse de squatter la salle de bains. C'est alors qu'il reçoit un coup de massue lorsqu'il apprend de la bouche même de Judith qu'elle a une aventure avec Sy Ableman (Fred Melamed) à la suite de quoi elle demande le divorce. Comme si cela ne suffisait pas, il doit gérer un étudiant coréen mécontent de ses notes et qui espère que son professeur sera plus conciliant avec quelques billets verts dans la poche.

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    Plus les frères Cohen sortent des films, moins je suis réceptif à leur cinéma ; ça avait commencé avec No country for old man où j'étais passé totalement à coté (à l'exception faite de la coupe hallucinante de Javier Bardem). Il y avait du mieux avec Burn after reading mais alors là de nouveau c'est le trou noir avec A serious man où un mec d'une banalité sans nom tombe de Charybde en Scylla. Seul détail réellement intéressant, c'est que cette histoire se déroule dans une communauté juive et les Cohen ne se privent pas pour glisser toute une gamme de vocabulaire yiddish qui ne manquera pas de vous faire sourire.

     

    Il faut le voir pour : Construire une seconde salle de bain.

     

  • Les barons

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    Saviez-vous que pour chaque homme, il y avait un nombre de pas déterminé et lorsque vous avez dépassé ce nombre, c'est la mort qui vous attend. C'est en connaissant cette précieuse théorie que Hassan, Mounir & Aziz (Nader Boussandel, Mourade Zeguendi & Mounir Ait Hamou) ont décidé de tout faire pour préserver leur santé et c'est ainsi qu'ils passent leurs journées à glander, on les surnomme les Barons. Pourtant Hassan lui a d'autres ambitions, il aimerait devenir un comique mais il craint la réaction de ses proches et notamment celle de son père qui le tuerait à coups sur ! Et puis il y a aussi la belle Malika (Amelle Chahbi) dont il est amoureux depuis des années mais par respect pour son pote d'enfance Mounir, il n'a jamais dévoilé ses sentiments.

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    La première demi-heure est plutôt punchy pour ce nouveau délire en provenance de Belgique mais une certaine inertie finit par s'installer. Le désordre scénaristique n'y est pas pour rien, l'introduction du film nous bombarde de scénettes que l'on pourrait assimiler à de petits sketches mis bout à bout mais sans véritable liant. On a un peu de mal à ressortir l'histoire de Mounir dans tout ce charabia et on doit juste se contenter de quelques bonnes idées et de répliques qui fusent (énorme la blague sur les morts au cyanure). Les barons est un premier film un peu brouillon mais d'où il se dégage indéniablement une belle énergie, Nabil Ben Yadir devra confirmer pour le prochain !

     

    Il faut le voir pour : Partager l'achat d'une voiture à 7 pas plus.

  • Complices

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    Le corps d'un jeune homme a été retrouvé dans le Rhône, une affaire dont vont se charger les Inspecteurs Mangin & Cagan (Emmanuelle Devos & Gilbert Melki). Sur lui on trouve une pièce d'identité, la victime se nomme Vincent (Cyril Descours) et ils vont reconstituer les derniers instants de sa vie. Quelques temps auparavant, il avait fait la connaissance d'une jeune fille Rebecca (Nina Meurisse) dans un Cybercafé, le courant entre les deux est vite passé. Une relation amoureuse tout à fait banale en apparence mais Vincent en voulant jouer la carte de la franchise lui avoue qu'il se prostitue pour gagner sa vie.

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    Une enquête policière intéressante et passionnante puisque l'intrigue se dévoile au fur et à mesure que progresse l'investigation. Ainsi ce sont 2 histoires qui se chevauchent d'une part l'investigation des policiers avec le duo Devos/Melki et la naissance d'un couple avec les excellents Nina Meurisse & Cyril Descours. Au-delà du thriller, c'est une analyse des relations sentimentales dans notre époque si contemporaine ; certes rien de bien extraordinaire avec Complices mais on se laisse facilement prendre à l'histoire et on ne voit pas le temps passer.

     

    Il faut le voir pour : Se mettre aux rencontres par Internet ça marche ! Enfin dans un certain sens ...

  • Invictus

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    1994, Nelson Mandela (Morgan Freeman) est élu Président d'Afrique du Sud mais l'apartheid semble encore présent dans l'esprit du peuple. Preuve en est lorsque le Président assiste au match de rugby des Springboks, c'est l'équipe adverse qui est supportée par toute une partie du public. Pire encore, les Springboks et leurs couleurs sont appelés à disparaitre car ils rappellent la période d'apartheid mais Mandela n'est pas de cet avis. Il se bat pour conserver le nom et les couleurs et va demander au capitaine François Pienaar (Matt Damon) de tout faire pour remporter la prochaine Coupe du monde Rugby organisée par l'Afrique du sud.

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    Ça devient une habitude forte agréable, chaque film de Clint Eastwood est un ravissement et montre ce que doit être le cinéma. Adapté d'un roman de John Carlin, cette histoire est si belle qu'elle en parait irréaliste. Un peu à l'instar de la France et de sa Coupe du monde de football en 1998, Invictus montre l'importance que peut avoir le sport et surtout son rôle social à travers l'identification du peuple à son équipe nationale. La finale entre les All Blacks et les Springboks est grandiose (bien que le Haka soit assez décevant), difficile de ne pas trembler pendant le match et ce même en connaissant le résultat final.

     

    Il faut le voir pour : Prouver que la victoire est possible même lorsqu'on s'y attend (supporters du PSG, ne perdez pas espoir !)

  • Black dynamite

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    Ce qui est sur c'est qu'il vaut mieux ne pas trainer dans le coin lorsque Black Dynamite (Michael Jai White) apprendra la mort de son frère. A lui seul il a autant de force d'impact qu'une armée toute entière et il ne laissera pas ce crime impuni. Une vengeance qui lui tient d'autant plus à cœur qu'il avait promis à sa mère sur son lit de mort qu'il veillerait attentivement sur son petit frère. Black Dynamite va donc devoir lancer sa propre enquête et découvrir qui a assassiné son frère mais aussi qui se permet de faire circuler cette drogue qui n'épargne personne, pas même les enfants de l'orphelinat.

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    Hommage assumé à la Blaxploitation des années 1970, Black dynamite avait de quoi devenir un film culte, un potentiel gâché par des gags pas toujours très bien amenés conduisant parfois à des incompréhensions. C'est qu'il ne suffit pas de nous mettre face à un héros improbable - incarné toutefois avec perfection par Michael Jai White - et lancé dans des situations tordues pour faire une bonne comédie. Il y a avait de l'idée avec cette comédie et le personnage a le potentiel pour survivre et revenir dans de nouvelles aventures mais il faudra juste revoir un peu les gags parfois trop superficiels pour réellement déclencher des crises de rires.

     

    Il faut le voir pour : Freiner un peu sur la bière, on ne sait jamais ...