Ninja Assassin
Berlin, siège de l'Europol. Mika (Naomie Harris) travaille actuellement sur un dossier brulant : les assassinats de certains hauts dirigeants seraient l'œuvre d'un clan de ninjas. Evidemment, on a beaucoup de mal à croire à sa théorie et alors qu'elle commence à remonter cette piste, elle devient à son tour une cible à éliminer. Par chance, elle est sauvée par Raizo (Jung Ji-Hoon), ancien disciple du clan Ozunu qui cherche désormais à tuer celui qui lui a tout enseigné. Face aux règles strictes et inhumaines du clan, Raizo a décidé de se révolter mais on ne quitte pas ainsi les Ozunu et ceux qui étaient ses frères n'hésiteront pas à lui ôter la vie.
On comprend vite pourquoi ce film est interdit aux moins de 12 ans quand on voit à l'écran cette abondance d'hémoglobine en images de synthèse, ces bras et jambes qui virevoltent. Ninja Assassin ne fait pas dans la demi-mesure quand il s'agit d'assouvir notre besoin de gore cinématographique. Généreux de ce coté-là, le film l'est beaucoup moins lorsqu'on s'intéresse de plus près à son soi-disant scénario qui semble avoir été pondu en deux temps trois mouvements. D'autant plus que le passage du flash-back de notre pote Raizo (dont on se fout complètement) coupe le rythme du film et nous endort. Franchement pas terrible, à voir pour quelques scènes d'action potables pas plus !
Il faut le voir pour : Vérifier si par hasard vous n'auriez pas votre cœur à gauche.