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cinéma - Page 232

  • Les femmes du 6ème étage

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    1962. Après plus de 20 ans de bons et loyaux services, Germaine (Michele Gleizer), la bonne de Suzanne & Jean-Louis Joubert (Sandrine Kiberlain & Fabrice Luchini) a claqué la porte. Il faut donc trouver en toute hâte une nouvelle femme de ménage et c’est ainsi que Maria (Natalia Verbeke), fraichement arrivée d’Espagne, est devenue leur nouvelle employée. Elle vit juste au-dessus d’eux, au 6ème étage où sont logées toutes les bonnes de l’immeuble qui vivent dans une certaine promiscuité. Lorsque Jean-Louis se rend compte de tout cela, il essaie de les aider en faisant appel par exemple à un plombier pour déboucher les toilettes ou encore en faisant marcher ses relations pour trouver une loge à une femme battue par son mari.

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    Toute la beauté du cinéma c’est d’avoir parfois de bonnes surprises comme c’est le cas ici avec Les femmes du 6ème étage. Philippe Le Guay nous plonge ainsi dans le Paris des années 60, période où se poursuit l’immigration du peuple espagnol fuyant le régime franquiste et nous invite à faire la connaissances de femmes courageuses. Avec leur bonne humeur constante et leur accent chantant, elles vont redonner un peu de joie dans la vie plutôt morne d’un Fabrice Luchini égal à lui-même. Une comédie modeste et agréable qui réussit sa mission haut la main, celle de nous changer les idées et de nous faire rire.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier le confort d’avoir des toilettes qui fonctionnent !

  • Gnoméo et Juliette

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    Ils sont voisins et ne peuvent pas se supporter, lorsque leurs propriétaires Madame Montague & Monsieur Capulet s’absentent, les nains de jardin se livrent une guerre sans merci. Chez les rouges, Tybalt joue les gros bras et n’hésite pas à tricher lorsqu’il s’agit de remporter une course de tondeuse au grand dam de Gnoméo. Ce dernier qui appartient au clan bleu va voir sa vie changer du tout au tout lorsqu’il rencontre Juliette venue cueillir un chrysanthème. Malgré les rivalités, leur amour sera plus fort que tout mais pour le moment ils doivent cacher leur relation à leurs proches craignant que cela ne dégénère.

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    L’œuvre éternel de William Shakespeare revisité à la sauce nain de jardin, c’était quand même une idée de départ assez curieuse. Pourtant, il faut bien dire que Gnoméo et Juliette n’est pas dénué de charme avec un graphisme plutôt soigné que l’on doit aux studios Touchstone offrant ici leur premier film d’animation. On retrouve également un grand nom parmi les producteurs en la personne du chanteur Elton John qui prête également sa voix le temps de quelques chansons. Au premier abord, ce film d’animation ne fait pas vraiment preuve d’arguments pour attirer les spectateurs mais au final on passe un bon moment, on rigole bien et les enfants (et les plus grands) devraient largement s’en satisfaire.

     

    Il faut le voir pour : Changer votre vieille tondeuse à gazon et commander le Terrafirminator !

  • Largo Winch 2

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    A ce jour, notre pote Largo Winch (Tomer Sisley) aurait pu devenir l’un des hommes les plus riches au monde. En héritant de l’empire W bâti par feu son père Nerio (Miki Manojlovic), c’est plus de 50 milliards de dollars qui lui étaient promis mais lui a préféré vendre tout cela et investir dans une œuvre humanitaire. Un geste salutaire mais qui n’est pas sans conséquences, Largo se crée par la même occasion de nombreux ennemis et justement il est accusé de crime contre l’humanité par le procureur Diane Francken (Sharon Stone). Il y a 3 ans, notre golden boy s’était réfugié dans un petit village en Birmanie où non loin de là fut perpétré un massacre sur les ordres du Général Kyaw Min (Nirut Sirichanya).

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    Au vu du succès public et critique du premier épisode c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on retrouve sur le grand écran les aventures du héros crée par Jean Van Hamme. Tomer Sisley est évidemment de nouveau dans la partie et se retrouve confronté à Sharon Stone qu’on a connue plus incisive. La véritable surprise viendrait plutôt du coté de Gauthier interprété par Nicolas Vaude qui apporte une note d’humour bienvenue avec son personnage tiré à 4 épingles. Dans la veine du 1er épisode, Largo Winch 2 a de quoi rendre fier le cinéma français donnant naissance à un film d’action efficace et musclé. Comme ça n’a pas toujours été le cas, il ne faut surtout pas bouder notre plaisir et on en redemande !

     

    Il faut le voir pour : La baston dans les airs qui vous mènera au 7ème ciel !

     

    En savoir plus sur Largo Winch ?

  • Tron l’héritage

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    Depuis l’étrange disparition de son fondateur Kevin Flynn (Jeff Bridges), la société Encom est devenue une firme au succès colossal. Bien qu’il en soit l’héritier direct, Sam (Garrett Hedlund) s’est toujours refusé à prendre les rênes au grand regret d’Alan Bradley (Bruce Boxleitner), le pote d’enfance de son père. D’ailleurs, celui-ci est venu le voir pour lui faire part d’un évènement curieux ; il a reçu un message d’un bipper vieux de plus de 20 ans. Les clés de la salle de jeu en mains, Sam y et retrouve avec émotions quelques souvenirs d’enfance. Surtout, il découvre le bureau secret où son père effectuait toutes les recherches sur la Grille, ce monde numérique dont il avait tant entendu parler.

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    Séquence nostalgie et émotion pour certains spectateurs qui s’étaient extasié sur Tron, un film sorti en 1982 ! C’est un retour qu’on pourrait presque qualifier de logique au vu des progrès technologies de ces dernières décennies et cette suite est un véritable spectacle de son et lumière avec comme bémol une version 3D pas tout du tout convaincante. Que l’on soit adepte ou néophyte de l’univers de Tron, on est immédiatement happé par cette dimension parallèle si particulière ; on l’est moins par contre au niveau du scénario. Clairement on ira voir Tron l’héritage avant tout pour se faire plaisir aux yeux pour le reste on a jamais été aussi proche du domaine du virtuel.

     

    Il faut le voir pour : Se payer un frisbee pour cet été !

  • Black swan

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    Notre pote Nina Sayers (Natalie Portman) a la danse dans la peau et elle n’a jamais ménagé ses efforts dans l’espoir de décrocher un jour le rôle de sa vie. Pour ouvrir la saison, le chorégraphe Thomas Leroy (Vincent Cassel) a pour projet de proposer sa version du Lac des cygnes et pour marquer le coup, il doit choisir une nouvelle danseuse étoile. Son choix se porte sur Nina mais ce qui devait être un aboutissement n’est qu’un début pour la jeune femme qui va devoir travailler son rôle. Si elle incarne parfaitement la pureté du cygne blanc du ballet, elle doit découvrir la part sombre qui sommeille en elle pour devenir le cygne noir.

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    Après s’être plongé dans l’univers du catch américain, Darren Aronofsky effectue le grand écart en se plongeant dans la danse classique. Pour personnifier l’élégance et la grâce, le réalisateur a trouvé en Natalie Portman l’interprète idéale elle qui décroche par la même occasion un rôle de premier ordre dans sa carrière. Le reste c’est simplement un grand moment de cinéma, Black swan est envoutant jusqu’à cette dernière demi-heure magistrale faisant étalage de tout le génie d’Aronofsky à son apogée. Impossible de rester insensible face à ce nouveau chef d’œuvre qui obtient bien entendu le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de choisir une autre activité sportive que la danse.

  • 127 heures

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    C’est une manie chez notre pote Aron Ralston (James Franco) ; lorsqu’il part faire de l’escalade, il n’y a plus rien qui compte pour lui. C’est toujours avec une grande excitation qu’il se rend au Blue John Canyon où il a l’occasion de grimper n’importe où et de découvrir de somptueux paysages. Sur la route, il fait la connaissance de Megan & Kristi (Amber Tamblyn & Kate Mara) et ce trio se met à s’aventurer dans les failles des rochers pour atterrir dans une crypte de toute beauté. Aron reprend ensuite sa route mais un mauvais pas va lui couter cher ; un rocher s’effondre et bloque sa main contre la paroi. Il tente vainement de se dégager mais va devoir se résoudre à accepter l’idée qu’il a rendez-vous avec la mort.

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    Adapté de l’histoire vraie d’Aron Ralston ; 127 heures n’est pas sans nous rappeler le récent Buried. A l’inverse du film de Rodrigo Cortés, notre pote James Franco se retrouve certes en plein air mais non moins dans une situation inconfortable et le spectateur avec. Pendant plus d’une heure, Danny Boyle nous laisse ainsi en compagnie de cet aventurier hors du commun. Plus habitué aux seconds rôles, James Franco se plie en quatre de manière exceptionnelle pour nous garder en haleine pendant plus d’une heure et ça fonctionne ! Un film haletant et un magnifique hommage à cet homme miraculé, du bon divertissement en somme mais qui s’oublie rapidement.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’offrir des produits fabriqués en Chine à vos potes qui font de l’escalade.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Scout toujours

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    C’est avec une grande fierté que notre pote Jean-Baptiste Foucré (Gérard Jugnot) a accepté d’accompagner les jeunes scouts pour ce camp de vacances. Son père est une légende du scoutisme mais rien ne dit qu’il ait hérité des mêmes qualités car Jean-Baptiste aura fort à faire avec ces enfants. Ils sont déjà venus à bout leur ancien moniteur et comptent bien en faire de même avec leur nouveau chef qui fait preuve d’un peu trop de zèle. Ça se gâte rapidement au moment où le bus tombe en panne avant d’être réduit en poussière par mégarde par Jean-Baptiste lui-même. Et dire que ce n’est que le début du voyage !

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    Il faut bien le reconnaitre, ce n’est certainement pas le meilleur film de Gérard Jugnot présent aussi bien en tant qu’acteur que réalisateur mais on apprécie toujours de le revoir. En abordant le thème du scoutisme, ça réveille forcément des souvenirs pour de nombreux spectateurs et puis il faut lui reconnaitre le mérite pour une comédie grand public d’aborder -certes de façon superficielle- des thèmes assez sensibles. Et puis ne serait-ce que pour voir cette dernière scène culte du paquet cadeau en flammes, ça fait plaisir de regarder Scout toujours !

  • Animaux et Cie

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    Il fait soif ! Nos potes les animaux qui vivent dans le delta de l’Okavango en Afrique attendent tous impatiemment le jour où l’eau viendra étancher leur soif. Plutôt que de rester les bras croisés, Billy un suricate a décidé d’aller chercher de l’eau et par la même occasion il regagnera ainsi la confiance de son fils. C’est un long voyage qui l’attend et puis surtout dangereux puisqu’il devra traverser la vallée de la mort et éviter les attaques du léopard qui règne sur les lieux. Heureusement, il ne sera pas seul dans sa quête puisque le lion Socrate va l’accompagner et ils vont rencontrer d’autres animaux qui leur prêteront main forte.

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    Ça ressemble à Madagascar au premier abord mais très vite Animaux et Cie fait honneur à son titre en mettant en scène une flopée d’animaux. Voir un ours polaire, un coq avec la voix de Chirac ou encore un kangourou gambader dans les plaines de l’Afrique ; rien de plus normal. Un casting trop dispersé d’autant que la plupart ne fait que de la simple figuration en même temps ça évite l’amalgame avec l’œuvre de Dreamworks. S’ajoute à cela un scénario vraiment bateau rempli de clichés (l’homme est une méchante créature qui détruit tout), ok c’est un film d’animation destiné aux enfants mais de là à les prendre pour des abrutis finis… Si les enfants ne vous le réclament pas alors mieux vaut l’oublier très vite !

     

    Il faut le voir pour : Offrir une canette au prochain kangourou que vous croiserez.

  • Histoires enchantées

    Bonjour, bienvenue au Sunny Vista Nottingham !

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    theodore3.JPGJe m’appelle Skeeter Bronson (Adam Sandler) et si vous avez le moindre souci, n’hésitez pas à faire appel à moi. Vous savez, cet hôtel appartenait autrefois à mon père mais il n’était pas un très bon gestionnaire et a du le vendre à M. Nottingham (Richard Griffiths) en promettant de me nommer à la direction.

     

    Malheureusement, il préfère ce lèche-bottes de Kendall (Guy Pearce) et jusqu’à maintenant j’avais peu d’espoir que cela change. Et c’est là que s’est produit un truc inimaginable, les histoires que j’ai raconté à ma nièce et mon neveu Bobbi & Patrick (Laura Ann Kesling & Jonathan Morgan Heit) sont devenues réalité !

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     Désormais, c’est simple, je dois les garder jusqu’à la fin de la semaine et je vais en profiter pour réaliser tous mes rêves ! Je me vois déjà au volant de la Ferrari en compagnie de la belle Violet (Teresa Palmer).

     

     

    En savoir plus sur Histoires enchantées ?

  • Qui a envie d’être aimé ?

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    Antoine (Eric Caravaca) est un homme qui semble accompli ; il est avocat et père de famille de 2 enfants mais au fond de lui, quelque chose lui fait défaut. Est-ce le manque d’amour qu’il perçoit vis-à-vis de son père (Jean Luc Bideau) ou le comportement égocentrique de son frère Alain (Benjamin Biolay) qu’il considère comme un véritable fardeau. Toujours est-il que c’est à la suite d’une rencontre avec le prof de son fils que la vie de notre pote Antoine va changer radicalement. Il est invité à une réunion à la gloire de Dieu, il s’y rend par pure politesse mais progressivement son comportement va se modifier.

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    On ne sait pas trop à quel saint se vouer à la sortie de la salle, Qui a envie d’être aimé ? conte l’expérience d’un homme totalement ordinaire qui reçoit soudainement la Révélation divine. Si à priori le script peur nous faire sourire, ce n’est pas le cas du film dont l’ambiance est pareil à une messe dominicale. Heureusement, les interventions de Valérie Bonneton & Benjmain Biolay apportent un peu de vigueur sans quoi c’est une sieste d’1H40 qui nous était promise. Ces personnages secondaires auraient mérité une plus grande place dans le film d’Anne Giafferi qui n’a rien d’une révélation.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre mari, si il a des réunions au boulot tardives … il fréquente peut-être Dieu !