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  • Qui a envie d’être aimé ?

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    Antoine (Eric Caravaca) est un homme qui semble accompli ; il est avocat et père de famille de 2 enfants mais au fond de lui, quelque chose lui fait défaut. Est-ce le manque d’amour qu’il perçoit vis-à-vis de son père (Jean Luc Bideau) ou le comportement égocentrique de son frère Alain (Benjamin Biolay) qu’il considère comme un véritable fardeau. Toujours est-il que c’est à la suite d’une rencontre avec le prof de son fils que la vie de notre pote Antoine va changer radicalement. Il est invité à une réunion à la gloire de Dieu, il s’y rend par pure politesse mais progressivement son comportement va se modifier.

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    On ne sait pas trop à quel saint se vouer à la sortie de la salle, Qui a envie d’être aimé ? conte l’expérience d’un homme totalement ordinaire qui reçoit soudainement la Révélation divine. Si à priori le script peur nous faire sourire, ce n’est pas le cas du film dont l’ambiance est pareil à une messe dominicale. Heureusement, les interventions de Valérie Bonneton & Benjmain Biolay apportent un peu de vigueur sans quoi c’est une sieste d’1H40 qui nous était promise. Ces personnages secondaires auraient mérité une plus grande place dans le film d’Anne Giafferi qui n’a rien d’une révélation.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre mari, si il a des réunions au boulot tardives … il fréquente peut-être Dieu !

  • Maradona par Kusturica

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    C’était un soir de 1986, le Mexique vibrait de passion pour la Coupe du monde de Football et un joueur entrait dans la légende. Diego Armando Maradona devient historique d’abord par un geste peu académique : La main de Dieu et surtout par un slalom improbable conclu par un but inoubliable contre l’Angleterre. Maradona est sans conteste un joueur exceptionnel mais ses exploits sportifs ont vite été balayés par ses nombreux problèmes personnels qui ont accélérés sa déchéance. Comment El pibe de Oro a-t-il frôlé la mort en raison de son addiction de la drogue, Emir Kusturica fan de la première heure se penche sur le cas et l’a suivi pendant 2 ans.

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    Pour ceux qui n’auraient pas assez de leur double dose quotidienne de football, un petit tour au cinéma s’impose pour Maradona par Kusturica. Excellent documentaire signé Emir Kusturica dévoré de passion pour ce joueur grandiose que fut Diego Maradona qui semble presque faire office de muse quand le réalisateur souligne les similitudes de la vie du footballeur avec sa filmographie. Son titre de Dieu du football argentin est loin d’être usurpé quand on voit avec quelle allégeance, de nombreux fans rendent hommage à leur idole. Un magnifique portrait dans lequel on découvre un Maradona plus émouvant que jamais lorsqu’il revient sur les erreurs passées et les dégâts qu’il a pu causer au sein de sa famille.



    Il faut le voir pour : Faire découvrir Maradona aux nouvelles générations.
  • Evan tout-puissant

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    C’est sa dernière apparition en tant que journaliste télévisé pour notre pote Evan Baxter (Steve Carrell) car une nouvelle aventure l’attend. Il a en effet été élu comme représentant de Buffalo pour siéger auprès du congrès américain et c’est donc une nouvelle vie qui commence pour lui et sa famille. Au bureau, tout se passe à merveille ; il a un superbe bureau grâce au député Long (John Goodman) qui a l’intention de le mettre dans sa poche. Pendant ce temps à la maison, Evan déçoit une fois de plus ses enfants et sa femme Joan (Lauren Graham) en privilégiant le travail à sa vie de famille. Les choses vont devoir changer et un petit coup de pouce de Dieu (Morgan Freeman) ne sera pas inutile !

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    Personnage secondaire de Bruce tout puissant, la popularité grandissante de Steve Carrell a fini de convaincre les producteurs de le laisser conduire cette séquelle. Là où le premier épisode donnait tous les pouvoirs à Jim Carrey ; dans Evan tout puissant le personnage subit surtout la volonté de Dieu qui l’aider à retrouver l’amour de sa famille. En dehors de ce dénouement prévisible et vomissant de moralité, le film est une bonne petite comédie bien qu’on ne se soit pas trop creusé les méninges au niveau des blagues parsemées au compte-goutte. Voilà comment Hollywood parvient à créer un film avec seulement 2 idées et un acteur en pleine ascension, pas besoin de Dieu pour ça !

     

     

    Il faut le voir pour : La danse !!