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lola dueñas

  • Les femmes du 6ème étage

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    1962. Après plus de 20 ans de bons et loyaux services, Germaine (Michele Gleizer), la bonne de Suzanne & Jean-Louis Joubert (Sandrine Kiberlain & Fabrice Luchini) a claqué la porte. Il faut donc trouver en toute hâte une nouvelle femme de ménage et c’est ainsi que Maria (Natalia Verbeke), fraichement arrivée d’Espagne, est devenue leur nouvelle employée. Elle vit juste au-dessus d’eux, au 6ème étage où sont logées toutes les bonnes de l’immeuble qui vivent dans une certaine promiscuité. Lorsque Jean-Louis se rend compte de tout cela, il essaie de les aider en faisant appel par exemple à un plombier pour déboucher les toilettes ou encore en faisant marcher ses relations pour trouver une loge à une femme battue par son mari.

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    Toute la beauté du cinéma c’est d’avoir parfois de bonnes surprises comme c’est le cas ici avec Les femmes du 6ème étage. Philippe Le Guay nous plonge ainsi dans le Paris des années 60, période où se poursuit l’immigration du peuple espagnol fuyant le régime franquiste et nous invite à faire la connaissances de femmes courageuses. Avec leur bonne humeur constante et leur accent chantant, elles vont redonner un peu de joie dans la vie plutôt morne d’un Fabrice Luchini égal à lui-même. Une comédie modeste et agréable qui réussit sa mission haut la main, celle de nous changer les idées et de nous faire rire.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier le confort d’avoir des toilettes qui fonctionnent !

  • Angèle et Tony

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    C’est en parcourant les petites annonces qu’ils ont convenu d’un rendez-vous. Tony (Grégory Gadebois) est un pêcheur qui passe toutes ses journées sur la mer ce qui explique qu’il n’a pas vraiment le temps de sortir et encore moins de faire des rencontres. L’histoire d’Angèle (Clotilde Hesme) est plus compliquée ; elle a fait de la prison et est actuellement en conditionnel. Elle a également un fils qui a été confié à ses beaux-parents dont elle souhaite reprendre la garde mais avant cela, elle doit améliorer sa situation. Est-ce pour cela qu’elle s’est intéressée à Tony et qu’elle décide rapidement de vivre sous le même toit que lui.

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    Angèle et Tony n’est pas une romance ordinaire, c’est avant tout l’histoire de la reconstruction sociale d’une femme qui a perdu ses repères. Clotilde Hesme, belle et merveilleuse comédienne plutôt méconnue, endosse parfaitement le lourd bagage de cette femme fragile et forme avec Grégory Gadebois un couple attachant. Drame social "à la française" serait-on tenté de dire, le film tient la route aucun doute là-dessus, on est happé par l’interprétation d’une grande justesse mais certains ne verront pas réellement l’intérêt de le voir dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Faire la différence entre une sole et une limande.

  • Yo también

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    A 34 ans, Daniel (Pablo Pineda) est un vrai phénomène à l’intellect au-dessus de la moyenne ce qui est d’autant plus remarquable lorsqu’on sait qu’il est atteint du syndrome de la Trisomie 21. Depuis toujours, il se bat pour être considéré comme quelqu’un de normal  et l’obtention de ce premier travail est une victoire en soi. Comme il le dit si bien, il ne manque plus qu’à lui trouver une femme pour se marier ! Son souhait semble se réaliser lorsqu’il  fait la connaissance de Laura (Lola Dueñas) qui est sa nouvelle collègue ; une femme au passé aussi mystérieux que tourmenté. Ils passent leur temps ensemble et irrémédiablement, Daniel tombe sous son charme et va prendre son courage à deux mains pour révéler ses sentiments.

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    Ce n’est un secret pour personne aujourd’hui encore les trisomiques doivent se battre pour trouver leur place dans la société. C’est le destin de notre pote Daniel qui a su imposer ses compétences professionnelles mais qui cherche désormais l’amour où là encore il va devoir abattre des murs d’intolérance. Yo también est donc un drame romantique tournant autour d’un trisomique qui souhaiterait qu’on le considère enfin comme un homme. On découvrira ce film essentiellement pour son message et surtout par la belle interprétation des deux personnages.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que l’amour n’est pas une question de chromosome.