Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 233

  • Very cold trip

    aff1.jpg

    Certains vous diront que le couple formé par Inari & Janne (Pamela Tola & Jussi Vatanen) laisse assez perplexe. Comment cette charmante jeune femme peut-elle supporter de vivre aux cotés de ce chômeur plus motivé à boire une bière avec ses potes d’enfance qu’à subvenir aux besoins du ménage. D’ailleurs, une fois encore Janne n’en fait qu’à sa tête puisque sa petite amie lui a demandé d’effectuer une petite course pour acheter un décodeur afin de passer la soirée en amoureux. Excédé par la nonchalance de son copain, Inari pose cette fois un ultimatum ; s’il souhaite que leur relation se poursuive, il va devoir se débrouiller pour avoir un décodeur avant 9h !

    01.jpg

    On ne peut que se montrer méfiant face à un film dont le titre tente de profiter de la notoriété d’un certain Very bad trip mais bien entendu cela est avant tout la responsabilité du distributeur. Cette question de vocabulaire étant réglé, les 2 films n‘ont franchement rien en commun même si le scénario absurde de Very cold trip aurait pu donner une comédie plus inspirée. Au lieu de quoi, on se retrouve au milieu d’un road-trip dans des paysages enneigés et qui s’enlise au fur et à mesure que les minutes filent. L’idée était là mais on ne se marre pas énormément devant ce film qui nous laisse de glace.

     

    Il faut le voir pour : Louer Titanic pour passer une soirée avec votre copine.

  • Le marchand de sable

    aff1.jpg

    Une  catastrophe s’est déroulée au merveilleux pays des rêves, l’ignoble Tourni-Cauchemar a dérobé le sac de sable magique du Marchand qui l’utilisait pour endormir les enfants du monde entier. Il projette ainsi de transformer ce sable magique en sable tragique lui permettant ainsi de propager des cauchemars durant le sommeil de tous les enfants. Il faut donc trouver un héros capable de sauver le pays des rêves et c’est le mouton Philibert qui est alors chargé de dénicher un capitaine capable de vaincre cette menace. Pour cela, il se rend dans le monde des humains où il tombe (et c’est le mot juste) sur Théo qui aura la lourde mission de les sauver.

    01.jpg

    On ne peut évoquer Le marchand de sable sans penser à la célèbre série Bonne nuit les petits qui a bercé toute une génération. Ce sont donc les très jeunes enfants qui vont se ravir de la 1ère apparition sur le grand écran d’un personnage universel, si vous avez plus de 6 ans ce marchand risque de réussir sa mission ; celle de vous endormir ! Aussi bien au niveau technique que du scénario, on est loin d’atteindre les étoiles mais ça reste assez divertissant pour satisfaire les enfants et c’est bien l’essentiel. Heureusement que la partie "film live" se limite à quelques minutes car avec le jeu des acteurs et le doublage ; on était plongé dans un profond cauchemar.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un bon moyen de vous endormir.

  • Un chic type

    aff1.jpg

    Après 12 années passées derrière les barreaux, notre pote Ulrik (Stellan Skarsgard) retrouve enfin le doux parfum de la liberté ! Condamné à la suite d’un meurtre, il est tout de suite pris en main par son pote d’enfance Rune (Bjorn Floberg) qui lui trouve aussitôt un toit pour se loger et un boulot de mécanicien. Ulrik écrit une nouvelle page de sa vie et c’est l’occasion aussi pour lui de renouer le contact avec son fil. Bien que la prison soit de l’histoire ancienne, le salopard qui a dénoncé Ulrik à la police doit payer et avec la complicité de Run & Rolf (Gard B. Eidsvold) ; ils mettent au point un plan pour l’exécuter.

    01.jpg

    Sorti de nulle part ou plus précisément du cinéma norvégien, Un chic type se révèle être une des bonnes surprises du moment. A la fois thriller et comédie, il y a de très bonnes idées dans ce film qui vous réserve quelques bonnes tranches de rigolades et le seul regret concerne cette intrigue trop légère. Finalement, la quête de vengeance d’Ulrik (qui a parfois des faux airs de David Morse) devient peu à peu secondaire au point qu’on s’en désintéresse. Si vous avez envie de vous marrer un peu, c’est la séance découverte idéale en ce moment.

     

    Il faut le voir pour : S’apercevoir qu’il faut faire de drôles de sacrifices de nos jours pour être logé gracieusement !

  • Contre toi

    aff1.jpg

    Personne n’a eu de ses nouvelles pendant presque 1 semaine et lorsqu’on l’interroge à ce sujet, notre pote Anna (Kristin Scott-Thomas) prétend être partie en vacances. La vérité est tout autre, elle a été enlevée en bas de son appartement par un certain Yann (Pio Marmai). Cet homme, elle l’a connu par le passé ; dans le cadre de son travail cette gynécologue-obstétricienne avait opéré sa femme et l’intervention avait tourné au drame. Enlevée et séquestrée, lorsqu’Anna retrouve sa liberté, sa première réaction n’est pas d’aller spontanément à la police mais de reprendre le cours de sa vie. En effet, au fil de son calvaire, elle s’est découvert des sentiments envers celui qui l’a enlevé.

    01.jpg

    Après avoir suivi les amours adolescents dans Et toi, t’es sur qui ?, Lola Doillon se lance dans un projet tout autre avec Contre toi en s’intéressant au phénomène du syndrome de Stockholm. C’est un pari risqué de faire reposer tout le film sur les épaules conjointes de Kristin Scott-Thomas & Pio Marmai et malheureusement le couple ne parvient pas à insuffler assez de tension pour nous captiver. Ce n’est pas faute d’avoir essayé avec une réalisation volontairement saccadée cherchant à  nous faire perdre nos repères à la manière d’une victime. On ne perçoit pas véritablement le lien qui unit les deux personnages et encore moins la "relation" qui s’installe entre eux, un film qu’on oubliera facilement.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un repas équilibré si vous vous faites kidnapper.

  • La rafle

    aff1.jpg

    1942. La France est sous l’occupation allemande et le peuple juif est montré du doigt se voyant forcer d’arborer une étoile jaune comme s’ils étaient des pestiférés. Jo (Hugo Leverdez) et ses potes d’enfance sont encore bien trop jeunes pour comprendre tout ce qui leur arrive ; c’est donc plein d’inconscience qu’ils vont divertir des officiers allemands pour quelques sous ou encore récupérer le tabac trainant sur le sol. Jusqu’alors, rien ne laissait présager de l’horreur qui allait se passer, une énorme rafle frappe le pays avec pour objectif de mettre la main sur 25 000 juifs. Les familles sont envoyées au Vélodrome d’Hiver où ils vivent dans des conditions hygiéniques déplorables avant d’être envoyés dans les camps de Beaune-la-Rolande.

    02.jpg

    Lorsqu’on évoque l’occupation allemande durant la 2nde Guerre mondiale, on ne peut passer sous silence la tristement célèbre rafle du Vel d’hiv’. C’est une page sombre de notre histoire qu’ouvre la réalisatrice Roselyne Bosch rappelant, s’il le fallait encore, la responsabilité que le gouvernement français a eu dans ce drame. Le casting est juste et homogène ; chacun apporte sa sensibilité à ce scénario poignant qui a le bon gout de ne jamais tomber dans la larme facile. Le reproche qu’on peut faire à La rafle ; c’est que le film ne soit pas assez vindicatif quand on connait les horreurs qui ont accompagnées cet évènement. Il n’y a rien qui nous marque vraiment les esprits ce qui ne l’empêche pas d’être un film prenant et plein d’émotions.

  • Carancho

    aff1.jpg

    Grace à une de ses connaissances, Lujan (Martina Gusman) est récemment devenue médecin urgentiste. Lors d’une de ses premières interventions, elle croise Sosa (Ricardo Darin) sur les lieux de l’accident ; il s’agirait apparemment d’un simple témoin. Pourtant, elle va rapidement se poser des questions sur cet homme qui suit l’ambulance et elle découvre alors comment cet ancien avocat gagne sa vie. Sosa apparait lorsque des personnes sont victimes d’accident de la route et ils profitent de ce moment dramatique pour monter des arnaques auprès des polices d’assurance, un filon particulièrement juteux.

    01.jpg

    Ça part d’une bonne idée ; comment un homme parvient à se faire de l’argent sur le malheur des gens et par la suite on tombe vite sous le charme du couple Martina Gusman / Ricardo Darin. Néanmoins, l’intrigue principale met un peu de temps à se mettre en place et nous laisse à certains moments dans le vague. Globalement, on reste tout de même accroché à Carancho grâce à son scénario pertinent et, attention aux âmes sensibles, quelques rares scènes assez violentes. Au vu du sujet abordé, on s’attendait peut-être à un résultat plus frappant mais ça n’en reste pas moins un film qu’on prend plaisir à voir.

     

    Il faut le voir pour : Laisser votre voiture au garage pendant quelques jours.

  • Bernie Noël - Bernie

    02.jpg

     

    Bernie : J'm'appelle Bernie Noël, j'ai 29 ans bientôt 32.

  • Le discours d’un roi

    aff1.jpg

    Prendre la parole devant le public est un véritable calvaire pour notre pote Albert (Colin Firth). Souffrant de bégaiement, il craint en effet de devenir la risée de tout le monde lorsqu’il prend la parole ne ménage donc pas ses efforts pour vaincre cet handicap d’autant plus qu’il est n’est pas un homme ordinaire ; il est amené à régner sur l’Angleterre en succédant à son père George V (Michael Gambon). Celui que l’on appellera George VI peut compter sur le soutien indéfectible de sa femme Elizabeth (Helena Bonham Carter) et c’est d’ailleurs elle qui lui présente Lionel Logue (Geoffrey Rush). On dit que cet homme, aux méthodes certes peu orthodoxes, a obtenu des résultats miraculeux et cela va marquer le début d’une grande amitié.

    01.jpg

    Le discours d’un roi ou comment rendre intéressante l’histoire de la monarchie anglaise puisque George n’est autre que le père de l’inusable Elizabeth II. Difficile de ne pas remarquer la prestation de Colin Firth qui est proche de l’exceptionnel d’autant plus quand sa complicité avec Geoffrey Rush est elle aussi merveilleuse. Le destin d’un grand homme donne un grand film, Tom Hooper, après l’excellent The damned united, réussit une fois de plus à nous séduire et ne serait-ce que pour le discours concluant le film, Le discours d’un roi s’impose comme une œuvre indispensable. Coup de cœur Ciné2909 évidemment !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens effectuer de drôles de choses pendant leurs discours.

  • Slovenian girl

    aff1.jpg

    A la croiser dans les rues de Ljubliana, en Slovénie ; Aleksandra (Nina Ivanisin) est une jeune femme comme une autre mais elle mène en réalité une double vie. Le jour, elle est étudiante mais quand vient le soir, on la retrouve le plus souvent dans les hôtels car elle se prostitue pour gagner sa vie. Son dernier rendez-vous s’est achevé par un drame puisque l’homme qui avait fait appel à ses services est décédé d’une crise cardiaque. Une mort vite relayée par les médias car il s’agissait d’un député européen et la police cherche désormais cette femme que l’on a surnommé la Slovenian girl.

    01.jpg

    Portrait d’une jeune slovène partie de sa campagne qui pensait pouvoir s’épanouir mais qui se retrouve prise dans un engrenage périlleux. Si son scénario n’a rien de réellement surprenant, ce sont les prestations conjuguées de Nina Ivanisin & Peter Musevski qui font de Slovenian girl un film correctement maitrisé. S’il s’intéresse avant tout au monde la prostitution et à ses dangereuses dérives, Damjan Kozole pointe aussi du doigt une société d’aliénation propre aux grandes villes. On aurait apprécié une critique plus acerbe au lieu de ce résultat trop conventionnel.

     

    Il faut le voir pour : Se poser des questions si vos potes d’enfance possèdent plusieurs téléphones portables.

  • Je suis un no man’s land

    aff1.jpg

    Après son dernier concert, notre pote Philippe (Philippe Katerine) a l’agréable surprise de trouver une jolie jeune femme dans sa loge. C’est avec une certaine excitation qu’il se rend alors chez Chloé (Judith Chemla) pour finir sa soirée mais le dénouement n’est pas celui qu’il espérait. Parce qu’elle parait un peu trop excentrique pour lui (et malgré le ragout qu’elle lui a préparé), il décide de s’enfuir discrètement et se retrouve alors perdu en foret au beau milieu de la nuit. Il y croise Sylvie (Julie Depardieu) qui étudie les oiseaux nocturnes avant de repérer une maison mais à son grand étonnement, il se retrouve … chez ses parents !

    01.jpg

    C’est le premier rôle principal pour le chanteur atypique qu’est Philippe Katerine qui trouve là un personnage qui lui correspond  la perfection. Entendez par là que Je suis un no man’s land tient ses promesses, c’est un film à l’humour totalement décalé qui divisera sans aucun doute le public. Si de prime abord, le chanteur vous laisse indifférent, il y a de grandes chances que ce soit également le cas avec ce film. Une comédie qui tend vers l’ovni cinématographique mais qui garde tout de même les pieds sur Terre, dommage on aurait préféré planer davantage là il n’y a vraiment rien qui parvient à nous marquer.

     

    Il faut le voir pour : Verrouiller la fenêtre de vos toilettes, certaines personnes pourraient prendre la poudre d’escampette … pour acheter des cigarettes !