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cinéma - Page 236

  • Le fils à Jo

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    Chez les Canavaro, le rugby ce n’est pas qu’un sport c’est une institution et cela depuis plus de 100 ans ! D’ailleurs, Jo (Gérard Lanvin) et son fils Tom (Jérémie Duvall) vivent au sein du stade de Doumiac en compagnie de leur pote d’enfance Pompon (Vincent Moscato). Seulement, ils viennent d’apprendre qu’ils allaient devoir s’installer ailleurs car la municipalité a cédé ce terrain à des investisseurs britanniques. Par ailleurs, Jo se désespère de voir son fils perdre toute confiance lorsqu’il se met à jouer au rugby mais un Canavaro doit s’accrocher et toujours donner le meilleur de lui-même. Il se lance alors dans un projet fou ; monter une équipe de rugby autour de Tom en espérant que celui-ci retrouve la passion de ce sport.

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    Ce sera certainement le rendez-vous cinématographique incontournable pour les amoureux du ballon ovale. Le rugby est donc à l’honneur dans Le fils à Jo, ce qui n’est pas une surprise lorsqu’on sait qu’il s’agit du premier film de Philippe Guillard, ex journaliste sportif et rugbyman français. Une petite comédie très sympathique qui doit beaucoup à la bonne humeur communicative insufflée par cette bande de potes d’enfance ; en cela c’est un sans-faute coté casting. On retrouve les valeurs que l’on reconnait à ce sport ; la solidarité, la camaraderie mais aussi les soirées arrosées s’achevant par une bonne bagarre. Ce film pêche seulement au niveau de son scénario trop ordinaire mais nous fait passer du vrai bon temps !

     

    Il faut le voir pour : Laissez tomber les jeux vidéos et pratiquer le Chat gifle et Qui mon cul avec vos enfants.

  • Même la pluie

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    Sebastián (Gael Garcia Bernal) est en train de monter un grand film reconstituant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Pour les besoins du tournage, l’équipe se rend en Bolivie où la population locale est sollicitée pour tenir les rôles des indiens. Parmi eux se trouve Daniel (Carlos Aduviri), un père de famille qui s’est fait remarqué pour son franc parler et qui a tapé dans l’œil de Sebastián qui va lui confier un rôle important dans son film. Ce qu’il ignore c’est que dans le même temps, Daniel mène une lutte contre la privatisation de l’eau débouchant à des mouvements qui vont paralyser le pays tout entier.

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    L’histoire principale du film - La lutte contre la privatisation de l’eau - s’inspire d’un réel fait divers qui a secoué la Bolivie puis on découvre un scénario qui prend d’autres directions. Il n’y pas un mais trois véritables héros dans Même la pluie avec Gael Garcia Bernal, Carlos Aduviri & Luis Tosar qui s’impose dans la dernière partie. La réalisatrice Iciar Bollain propose une construction intéressante de son film que ce soit en scindant son scénario ou bien encore en proposant des parallèles entre faits historiques et faits actuels. Il n’y a que les 20 premières minutes qui ont un peu de mal à passer après ça, on ne décroche pas de l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte de la chance qu’on a d’avoir de l’eau à portée de main !

  • La chance de ma vie

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    On fait appel à Julien Monnier (François-Xavier Demaison) quand le couple est aux bords de la rupture ; il a le don de désamorcer les tensions et de faire renaitre le feu de la passion. Si seulement il était aussi doué pour ses amours ! De façon étrange, chaque fille avec laquelle il s’est mis en relation a, par la suite, été victime d’une malchance incroyable. Que ce soit une fête d’anniversaire qui tourne au désastre ou la manifestation soudaine d’une allergie, Julien porte la poisse à toutes les femmes qu’il a aimées. Sa prochaine victime s’appelle Joanna (Virgine Efira) et elle est loin de se douter de ce qu’il l’attend.

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    Ça part d’une idée assez drôle ; un mec qui porterait la poisse à toutes ses conquêtes mais le tout est exploité de façon trop timide. Pour jouer à fond la carte de l’humour, il aurait fallu placer Virginie Efira dans des situations plus incongrues au lieu de quoi on a seulement droit à quelques passages nous faisant doucement sourire et d’autres tirés par les cheveux (L’incendie de la maison des parents de Julien). Le couple Efira / Demaison est sympathique mais leur complicité est loin d’être évidente, une petite comédie dont on peut facilement se dispenser et loin d’être La chance de ma vie.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi les femmes s’intéressent de plus en plus à l’automobile.

  • Somewhere

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    Star internationale de cinéma, notre pote Johnny Marco (Stephen Dorff) semble mener la belle vie. Il est convié dans les plus grandes soirées mondaines, toutes les femmes craquent pour lui et il a la chance de pouvoir voyager et de loger dans de somptueuses suites. Sa plus grande fierté reste toutefois sa fille Cleo (Elle Fanning) dont il partage la garde avec son ex-femme. Bien qu’ils ne se voient qu’occasionnellement, leur complicité est restée intacte ; il adore la voire patiner ou déguster les plats qu’elle lui mitonne. Il aimerait passer plus de temps avec elle mais ses obligations de star du grand écran l’emporte le plus souvent mais ça ne l’empêchera de l’emmener faire la promotion de son dernier film à Milan.

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    Ce qui est certain c’est que Sofia Coppola aime interpeller les spectateurs en proposant des films qui sortent de la norme. Avec Somewhere, on suit le parcours d’une star de cinéma drapée dans l’aisance et la luxure et dont le seul véritable lien avec la réalité reste ses rapports avec sa fille et son pote d’enfance. Coppola nous présente la célébrité sous ses plus belles coutures tout en disséminant quelques contrariétés (le Hummer qui suit la star, les textos anonymes). On nous rabâche que l’argent ne fait pas le bonheur, voici la preuve à l’écran ; un film digne de la réalisatrice mais dont la conclusion nous parait quelque peu bâclée ou un peu vite expédiée. 

     

    Il faut le voir pour : Vite aller dans le désert américain, y’a une Ferrari noire qui traine sur le bord de la route.

  • Encore un baiser

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    Après 10 ans d’absence Adriano (Giorgio Pasotti) est de retour à Rome ! Il avait fuit ses responsabilités en abandonnant Livia (Sabrina Impacciatore) et son fils Matteo (Andrea Calligari) et avait été condamné pour avoir tenté de faire passer de la drogue. Beaucoup de choses ont changé et il n’a malheureusement pas pu voir grandir son fils ce qu’il regrette énormément aujourd’hui. Pour ses potes d’enfance, les choses ne sont guère plus réjouissantes. Marco (Pierfrancesco Favino) est convaincu que sa femme le trompe et son instinct ne l’a pas trompé tandis que Carlo (Stefano Accorsi), lui a accumulé les conquêtes en espérant oublier sa femme Giulia (Vittoria Puccini). Plus que jamais il veut la reconquérir même si pour cela il doit faire souffrir Anna (Francesca Valtorta), sa compagne actuelle.

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    J’aimerais pouvoir dire que je suis heureux de revoir les héros de Gabriele Muccino mais je n’ai pas eu l’occasion de voir auparavant Juste un baiser dont Encore un baiser est la suite.  Sans attente particulière donc, c’est la découverte d’une bande de potes d’enfance confrontés aux aléas de la vie et notamment de leurs amours. On s’attache vite aux personnages même si on ne les a pas connus auparavant, seule exception Alberto incarné par Marco Cocci dont le temps de présence ne dépasse pas les 10 minutes. Pour le reste on se laisse facilement entrainer par ce film bien qu’à la sortie de la salle, on se dit que nos amours peuvent emprunter des chemins bien compliquées.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de son célibat !

  • Une nuit au Roxbury

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    Dès qu’ils en ont l’occasion, Doug & Steve Butabi (Chris Kattan & Will Ferrell) ; 2 frangins un peu barrés se mettent sur leur 31 et font la tournée des clubs. Evidemment, les soirées seraient plus agréables s’ils ne se faisaient pas continuellement refouler à l’entrée car le duo est du genre "spécial" mais ils ne perdent pas espoir. D’ailleurs, leur rêve est un jour de créer leur propre boite de nuit mais le chemin sera long et pour l’instant ils vont devoir se contenter de la boutique de fleurs de leur père. Un soir, le hasard les met sur le chemin du célèbre Richard Grieco et celui-ci va leur rendre un grand service en les faisant entrer au Roxbury ; c’est une nuit qu’ils n’oublieront jamais !

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    Il existe aux Etats-Unis une émission appelée le Saturday Night Live qui est devenue une véritable institution et où fut diffusé un célèbre sketch hilarant réunissant Chris Kattan, Will Ferrel & Jim Carrey. Ce dernier ne fait malheureusement pas partie de l’aventure cinématographique ce qui apporte déjà une pointe de déception. Pour le reste, cette comédie joue la carte de la facilité après une reprise du sketch en guise d’introduction l’humour reste assez plat. Sur la durée, on finit par se lasser par les âneries souvent trop poussives de ce duo d’énergumènes, ça se laisse voir mais mieux vaut se contenter du fameux sketch dont Une nuit au Roxbury s’inspire.

  • Rendez-vous l’été prochain

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    Jack & Clyde (Philip Seymour Hoffman & John Ortiz) sont 2 potes d’enfance qui travaillent ensemble comme chauffeurs de limousine, un boulot qu’ils aimeraient bien quitter. Jack veut tenter sa chance pour travailler dans le métro new-yorkais tandis que Clyde s’applique à prendre des cours du soir pour donner un nouvel élan à sa vie professionnelle. En attendant leur éventuelle reconversion, Clyde et sa femme Lucy (Daphne Rubin-Vega) ont décidé d’organiser un diner afin que Jack fasse la connaissance de Connie (Amy Ryan). C’est la nouvelle collègue de Lucy et un couple commence à naitre, Jack veut que tout soit parfait et s’efforce d’apprendre à nager et à cuisiner.

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    L’appel de la caméra a eu raison de Philip Seymour Hoffman qui tient ici la double casquette de réalisateur et d’acteur. Rendez-vous l’été prochain s’intéresse donc à la vie de 2 célibataires réunis par des potes d’enfance communs et puis c’est à peu près tout à vrai dire ! La seule chose à retenir en fait c’est que pendant qu’un couple se forme, un autre se déchire ce qui donne au film un ressentiment assez mitigé à l’image de ce diner pour le moins mouvementé. Hoffman signe donc une première réalisation convenable qui manque de véritables attraits. Un essai dont on attend la transformation pour l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Visualiser les choses

  • Love, et autres drogues

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    Parce qu’il n’a pas su contrôler ses hormones, notre pote Jamie Randall (Jake Gyllenhaal) vient de se faire virer du magasin où il était employé. Il retrouve rapidement un job grâce à son frère qui le pistonne pour travailler pour Pfizer, une grosse compagnie pharmaceutique. Il devient ainsi le nouveau commercial et fait la tournée des médecins pour vendre du Zoloft censé remplacer le Prozac. C’est dans le cadre de ses missions qu’il rencontre pour la première fois Maggie Murdock (Anne Hathaway) atteint de Parkinson, un cas rare pour une personne de son âge. Au départ, ils s’étaient mis d’accord pour simplement passer du bon temps ensemble mais peu à peu Jamie s’aperçoit qu’il est en train de tomber amoureux.

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    Ça aurait pu être une comédie sentimentale parmi tant d’autres mais Love, et autres drogues parvient à se faire remarquer notamment par son contexte. L’action se situe dans les années 1990 et nous sommes dans les prémices d’un évènement hors-norme ; la consécration de l’or bleu que les hommes connaissent si bien, c’est la naissance du Viagra ! S’il n’y avait pas eu cet élément au scénario, il est fort à parier qu’on aurait plus vite fait d’oublier ce film même si le couple Anne Hathaway / Jake Gyllenhaal est tendre et attachant. Quelques bons moments de rigolade mais c’est certain que le film aurait mérité quelques produits dopants pour réellement nous séduire.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que votre copain est seul chez lui avant de lui faire une "surprise" !

  • Sound of noise

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    Amadeus Warnebring (Bengt Nilsson). Avec un tel prénom, il était prédestiné à faire de la musique et d’ailleurs dans la famille tout le monde se passionne pour cet art mais pas lui ! Pour tout vous dire, il est même allergique à la musique pourtant il va devoir faire abstraction de cela car ce policier enquête sur une série de crimes assez curieux. On vient en effet de signaler qu’un patient de l’hôpital aurait été séquestré par un groupe d’individus mais lorsqu’Amadeus jette un œil aux caméras de surveillance, il s’aperçoit qu’ils se sont servis de cet homme pour … faire de la musique ! Il n’est pas au bout de ses peines puisqu’il sait désormais que 3 autres "méfaits" vont être commis.

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    C’est l’ovni de ce début d’année et ils avaient secoué la croisette en Mai dernier, Sound of noise va faire du bruit, un tintamarre qui ravira les amateurs de musique. L’idée est particulière et se décline en 4 étapes et les premières représentations sont mêlées de curiosité et d’enthousiasme, mais l’intérêt que l’on porte va décroissant. Le film finit par se reposer sur ces spectacles de sons et d’images avec une scène finale belle d’un point de vue visuel mais assez décevante pour les oreilles. Le pari est osé et on salue avec plaisir l’originalité, une expérience inédite pour ceux qui veulent découvrir un cinéma pas comme les autres.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce qu’on fait vraiment de vous lorsqu’on vous endort pour une opération.

  • Nous sommes la nuit

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    Lena (Karoline Herfurth) est une fille un peu paumée dans sa vie, actuellement en probation elle n’hésite pourtant pas à jouer les pickpockets ce qui attire l’attention de la police et notamment de l’inspecteur Tom Serner (Max Riemelt). Un soir elle découvre un club pas comme les autres, elle est abordée par une belle femme blonde du nom de Louise (Nina Hoss) qui va jusqu’à la suivre dans les toilettes. Surprise, Lena n’est pas au bout de ses peines lorsqu’elle se fait mordre dans le cou par cette nouvelle connaissance. Après un temps d’adaptation, elle va accepter sa nouvelle condition de vampire et découvrir tous les plaisirs qui s’offrent à elle en compagnie de 2 autres potes d’enfance Nora & Charlotte (Anna Fischer & Jennifer Ulrich).

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    Les films de vampire ne connaissent pas la crise mais il est peu commun de voir une production allemande s’intéresser au sujet. Ce qui est sur, c’est que le réalisateur Dennis Gansel (déjà auteur de La vague) cherche à donner à Nous sommes la nuit un parcours international puisqu’il s’est efforcé d’effectuer le tournage dans un anglais à la diction particulièrement soignée par les comédiens. Dommage qu’on ne retrouve pas la même application dans ce scénario très basique et qui rappelle trop les films du même genre. Finalement, le seul attrait restera de voir 4 belles demoiselles s’agiter à l’écran mais à part ça rien il y a un manque évident de mordant !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à votre femme à marcher sur les murs.