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cinéma - Page 234

  • Shahada

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    Parce qu’elle ne pouvait pas se faire à l’idée d’avoir un enfant, notre pote Maryam (Maryam Zaree) a décidé d’interrompre sa grossesse de façon illégale. Pour cette fille d’Imam, la décision n’a pas été facile mais surtout son geste va s’accompagner de sérieuses complications allant jusqu’à mettre sa santé en péril. Autre lieu, Sammi (Jeremias Acheampong) vit actuellement une période de doute s’interrogeant notamment sur les sentiments qu’il éprouve vis-à-vis d’un de ses collègues de travail. Enfin, Ismail (Carlo Ljubek) est policier et lors d’une interpellation, il se retrouve face à une femme clandestine avec qui il a déjà eu un lourd passé.

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    Qu’est ce qu’un bon musulman, telle est la question qui hante le film de Burhan Qurbani qui s’intéresse à la vie de différents protagonistes partageant comme point commun leur rapport avec la religion musulmane. Empruntant la forme du film choral, Shahada apparait davantage comme une succession de portraits qu’on jugera assez scolaire dans sa globalité. C’est avec une certaine indifférence qu’on découvre le destin de chaque personnage, aucun ne réussit réellement à solliciter notre empathie. Le thème était osé mais le résultat final est loin de l’être, on ne marque pas les esprits avec du banal.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi il faut faire sa prière avant d’aller se coucher !

  • L’avocat

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    Après des années d’effort et bon nombre de sacrifices, notre pote Léo Demarsan (Benoit Magimel) a enfin obtenu la consécration ; il est officiellement avocat ! L’excitation de plaider ses premières affaires va cependant laisser place progressivement à une certaine morosité jusqu’au jour où il est contacté par Paul Vanoni (Gilbert Melki). Celui-ci est à la tête d’une société chargée de la collecte de déchets et a déjà été condamné pour des affaires de crime organisée. Léo va devenir son avocat personnel et va vite découvrir que l’homme qu’il défend n’est pas réellement l’honnête citoyen pour qui il veut se faire passer.

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    Accusé, levez-vous ! Nous sommes aujourd’hui réunis pour juger le cas de L’avocat, le dernier film en date de Cédric Anger déjà condamné pour Le tueur. Les charges qui pèsent contre vous sont d’une extrême gravité ; une histoire qui manque clairement de spontanéité et un jeu d’acteur souvent excessif ont fait de nombreuses victimes parmi les spectateurs qui se sont portés Partie civile. J’invite donc le jury à prendre note de mes conclusions. Pour l’accusation de film assez fade, vous êtes jugé coupable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'on peut tuer pour ramasser vos déchets !

  • Yogi l’ours

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    Jellystone Park est sur le point d’être fermé afin que le Maire Brown (Andrew Daly) puisse rembourser la dette de la ville et avoir ainsi les faveurs de l’électorat pour devenir le prochain gouverneur. Cette nouvelle est un choc pour le Ranger Smith (Thomas Cavanagh) et surtout pour Yogi & Booboo, deux ours qui prenaient un malin plaisir à chasser les paniers de pique-nique des visiteurs. S’ils veulent sauver ce dernier coin de paradis, ils doivent absolument équilibrer leur budget et faire rentrer plus de 30 000 dollars. Ils ont alors l’idée d’organiser un fantastique feu d’artifice à l’occasion du centenaire de Jellystone Park mais Yogi va, sans le vouloir, gâcher la fête.

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    Après un 1er film sorti en 1964, le personnage crée par le légendaire duo Hanna-Barbera retrouve les honneurs d’une sortie dans les salles obscures. Trouver un ours qui parlent étant difficile de nos jours, Yogi l’ours se compose d’animation en images de synthèse et film live, un mélange plutôt réussi et qui passera comme une lettre à la poste auprès des enfants. Pour les nostalgiques du dessin-animé ou bien pour les amateurs d’ours portant une cravate, ce sont essentiellement les petits qui sauront passer du bon temps quant aux autres, vous pourrez toujours vous consoler en organisant un pique-nique après la séance !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux ours qui veulent vous piquer votre repas.

  • Punisher

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    Il y a 5 ans, c’était encore un flic ; aujourd’hui Franck Castle (Dolph Lundgren) est mort et a laissé place au Punisher, un justicier sans foi ni loi. Après la disparition de sa famille, il a décidé de mener sa propre vengeance et a ainsi déclaré la guerre à tous les gangsters qui polluent la ville. Un combat qui devient encore plus difficile lorsque débarquent les yakuzas menés par Lady Tanaka (Kim Miyori) qui a ouvert les hostilités vis-à-vis de Gianni Franco (Jeroen Krabbe). Le Punisher aurait tout à gagner à les laisser s’affronter mais lorsqu’il apprend que des enfants innocents ont été enlevés, il est forcé d’intervenir.

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    Bien avant Thomas Jane ou Ray Stevenson, c’est notre pote Dolph Lundgren qui fut la première incarnation de Franck Castle dans l’une des toutes premières adaptations de comics au cinéma. A le revoir aujourd’hui Punisher a beaucoup vieilli et est loin de s’être bonifié en même temps c’était plutôt difficile. Le film tient plus de la production de série B que du blockbuster avec des scènes d’action et des bruitages d’une pauvreté accablante. Lundgren se contente donc de faire ce qu’il sait faire de mieux : s’économiser en paroles et distribuer des pains et appuyer sur la gâchette. Aujourd’hui regarder ce film a tout de la punition !

     

    En savoir plus sur The Punisher - Zone de guerre ?

  • Angèle et Tony

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    C’est en parcourant les petites annonces qu’ils ont convenu d’un rendez-vous. Tony (Grégory Gadebois) est un pêcheur qui passe toutes ses journées sur la mer ce qui explique qu’il n’a pas vraiment le temps de sortir et encore moins de faire des rencontres. L’histoire d’Angèle (Clotilde Hesme) est plus compliquée ; elle a fait de la prison et est actuellement en conditionnel. Elle a également un fils qui a été confié à ses beaux-parents dont elle souhaite reprendre la garde mais avant cela, elle doit améliorer sa situation. Est-ce pour cela qu’elle s’est intéressée à Tony et qu’elle décide rapidement de vivre sous le même toit que lui.

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    Angèle et Tony n’est pas une romance ordinaire, c’est avant tout l’histoire de la reconstruction sociale d’une femme qui a perdu ses repères. Clotilde Hesme, belle et merveilleuse comédienne plutôt méconnue, endosse parfaitement le lourd bagage de cette femme fragile et forme avec Grégory Gadebois un couple attachant. Drame social "à la française" serait-on tenté de dire, le film tient la route aucun doute là-dessus, on est happé par l’interprétation d’une grande justesse mais certains ne verront pas réellement l’intérêt de le voir dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Faire la différence entre une sole et une limande.

  • Toy Story

    Salut tout le monde !

     

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    theodore3.JPGJe me présente, je m’appelle Woody et non vous ne rêvez pas ; je suis un jouet qui parle ! Parmi tous les jouets d’Andy, je suis son préféré et ce depuis le jardin d’enfant. Devant les être humains, nous paraissons être des objets inanimés mais une fois seuls, nous prenons vie et on s’amuse comme des petits fous !

    Pourtant aujourd’hui, nous sommes tous très nerveux car Andy fête son anniversaire ce qui signifie qu’il va recevoir des cadeaux. Qui dit cadeaux dit éventuellement de nouveaux jouets ce qui pourrait nous conduire directement au placard.

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    Tout allait bien jusqu’à ce qu’il déballe son dernier cadeau, il a eu le dernier jouet à la mode : Buzz l’éclair. Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’il va me faire de l’ombre !

     

     

    En savoir plus sur Toy Story ?

  • Les chemins de la liberté

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    1939. L’invasion de la Pologne par l’Allemagne d’Hitler et par l’URSS de Staline déclenche le début de la 2nde Guerre Mondiale. Accusé d’espionnage à l’encontre de Staline, Janusz (Jim Sturgess) a été arrêté et conduit dans un camp de travail en plein cœur de la Sibérie. Dans des conditions de détention déplorables, il sait qu’il ne pourra pas survivre bien longtemps à cet enfer et décide donc avec d’autres prisonniers d’organiser leur évasion. Echapper à leurs geôliers est une chose, survivre dans l’environnement hostile de la Sibérie en est une autre et leur voyage sera long avant d’atteindre le seuil de la liberté.

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    Pas de doute, cette histoire vraie est belle et Les chemins de la liberté se voulait donc être un flamboyant hommage à ces héros. Que ce soit à travers le vent glacial de Sibérie ou au cœur du désert de Gobi, Peter Weir a su trouver la bonne formule pour nous embarquer dans ce long périple. Dommage qu’on ne retrouve pas la même attention en ce qui concerne les personnages traités de manière plutôt superficiel. D’autant plus regrettable quand on compte Ed Harris dans ses rangs, égal à lui-même qui rehausse un peu l’intérêt du film. Pas forcément le chemin à suivre pour une bonne séance de ciné.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à dessiner des femmes nues, ça pourrait vous être utile !

  • Au-delà

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    Ils s’appellent Marie, George & Marcus (Cécile de France, Matt Damon & George / Frankie McLaren) et ont tous trois vécu une expérience avec la mort. Alors qu’elle était en vacances en Thaïlande, Marie fut victime du terrible Tsunami qui ravagea l’Asie à la fin de l’année 2004. Miraculeusement, elle a survécu à ce drame mais cela a laissé des traces dans son quotidien. George lui a un don particulier ; celui de communiquer avec les disparus par simple contact des mains. Il avait fait de ce don son métier puis a tout abandonné du jour au lendemain pour mener une vie normale. Enfin, Marcus a eu le malheur de voir mourir son frère jumeau, un deuil qu’il n’arrive pas à accepter.

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    Incontestablement, Clint Eastwood a gagné ses lettres de noblesse en tant que réalisateur et chacun de ses films sera désormais attendu de pied ferme par tous les amateurs de cinéma. Hélas, notre patience n’est pas vraiment récompensée ! S’il y a bien une chose à ne pas manquer dans Au-delà, c’est bien la séquence d’ouverture qui nous replonge dans le drame du Tsunami de 2004 après ça c’est le néant. Le reste du film se contente de brosser le portrait de 3 personnages qui vont évidemment finir par se rencontrer. Le hic c’est qu’on a un peu de mal à voir l’intérêt du personnage de Marie, il aurait été plus intéressant de creuser la personnalité du jeune Marcus et de ses rapports avec George. Franchement décevant.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de cuisine … surtout si vous êtes célibataire !

  • Tous les garçons aiment Mandy Lane

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    Tous les garçons du lycée se damneraient pour sortir avec la belle Mandy Lane (Amber Heard) mais jusqu’à ce jour, on ne l’a jamais vu au bras d’un garçon. Afin de fêter dignement la fin de l’année scolaire, Red (Aaron Himelstein) a convié quelques potes d’enfance dans un ranch appartenant à sa famille. Parmi les invités, il est parvenu à faire venir Mandy et les 3 garçons présents ont bien l’intention de tente leur chance. Sexe et alcool, le séjour part sur de bonnes bases mais lorsque la nuit tombe, survient alors les premiers meurtres perpétrés avec une grande sauvagerie.

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    En parcourant rapidement le scénario, on a vite à l’idée que Tous les garçons aiment Mandy Lane sera identique à tous ces slash-movies qu’on a déjà pu voir par le passé. Ce n’est pas complètement faux si ce n’est qu’ici, l’intrigue est traitée de façon plus formelle. On ne s’égare pas par exemple dans des ficelles faciles comme désigner tour à tour chaque personnage comme le potentiel assassin, la réponse nous est donnée dès le début de l’histoire. Coté réalisation, Jonathan Levine maintient une atmosphère assez lugubre et signe un film réussi mais sans grande originalité qui aurait peut-être mérité une petite sortie en salle quand on le compare à d’autres productions du même genre.

  • Harry Brown

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    Harry Brown (Michael Caine) est un homme dévasté. Après avoir perdu sa femme, il vient d’apprendre la mort de Len (David Bradley), victime d’une violente agression. A leur dernière rencontre, Len avait confié son désespoir ; la cité où il vit est devenu un véritable dépotoir sur lequel règnent de jeunes délinquants. La police a beau avoir été averti par les trafics de stupéfiants et autres actes de délinquance, la situation n’a cessé d’empirer jusqu’à ce dénouement dramatique. Harry Brown, ancien officier des Marines compte bien passer un coup de karcher et venger ainsi la mort de son pote d’enfance.

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    Gran Torino à l’anglaise ou Punisher version retraité, c’est à ça qu’on pourrait penser devant Harry Brown car il ne faut pas énerver notre pote Michael Caine ! Le bon coté de ce film c’est qu’ils n’ont pas fait de cet ancien Marine, une véritable machine à tuer ; c’est une personne âgée capable de tuer de sang froid mais qui peut également s’évanouir victime d’un emphysème. Le scénario par contre se montre beaucoup moins convaincant ; le raccourci est assez facile ; des jeunes de cité désignés comme le nouveau poison de la société et des forces de police impuissantes face à ce fléau. Ça reste tout de même un bon film à voir.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de contourner le tunnel !