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cinéma - Page 225

  • The company men

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    La journée avait bien commencé pour Bobby Walker (Ben Affleck), il avait réalisé un joli score au golf et puis c’est le drame ! Arrivé au bureau, il apprend qu’il est viré de GTX, contrecoup de la crise financière qui a frappé le monde. Il encaisse difficilement la nouvelle et espère retrouver un travail digne de ce nom le plus vite possible mais il va s’apercevoir que beaucoup d’obstacles vont se dresser devant lui. Pendant ce temps, Gene McClary (Tommy Lee Jones), un des responsables de GTX, accueille avec beaucoup de circonspection cette vague de licenciements. Ce sont des potes d’enfance qui sont touchés par ces décisions avec parfois de terribles conséquences sur leur vie privée.

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    The company men revient sur la fameuse crise financière (bien que le scénario originel date des années 1990) en s’intéressant au destin de 3 collègues habitués jusqu’alors à un train de vie aisé et qui se retrouvent soudainement confronté aux affres du chômage et ses répercussions sur l’entourage proche. On est d’abord marqué par une belle distribution puisqu’aux cotés d’Affleck & Jones, on retrouve également Kevin Costner, Maria Bello & Chris Cooper et tous participent bien évidemment à la réussite de ce film. Bien que proposant une réalisation somme toute classique, le réalisateur et scénariste John Wells propose un 1er film intéressant malgré son sujet maintes fois rabâché.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la foi, le courage et l’enthousiasme !

  • Tous les soleils

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    Alessandro (Stefano Accorsi) est actuellement dans une situation dramatique ; sa fille Irina (Lisa Cipriani) est en pleine crise d’adolescence ! Son dernier fait d’armes est d’avoir balancé une brique sur des CRS lors d’une manifestation de soutien pour le Tibet. Il faut dire qu’elle est bien encouragée par son oncle Crampone (Neri Marcoré) qui vit avec eux et qui refuse de quitter l’appartement tant que Silvio Berlusconi ne se sera pas retiré de la vie politique italienne. Bref, Alessandro en voit de toutes les couleurs mais parfois il a souvent le moral en berne quand il repense à sa femme disparue. Il n’a pas encore su tourner la page mais Irina a bien l’intention de l’aider à faire de nouvelles rencontres … à son insu.

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    Dans la mouvance des Feel-good movies, le dernier film de Philippe Claudel donnera sans aucun doute le sourire à de nombreux spectateurs. En plein cœur de Strasbourg, on est invité dans le quotidien d’une famille monoparentale composée d’un père qui n’a pas réussi à faire son deuil, une ado qui réclame plus de libertés et un oncle délicieusement extravagant. Ce dernier incarné par Neri Marcoré insuffle une vraie brise de fraicheur jusqu’à voler la vedette à son compatriote Stefano Accorsi. Drôle et émouvant, Tous les soleils est un film qui communique de la bonne humeur et c’est à consommer sans modération !

     

    Il faut le voir pour : Quitter votre partenaire si il ou elle ne boit pas de vin, votre relation est vouée à l’échec !

  • Chez Gino

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    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

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    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.

  • Je n'ai rien oublié

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    C’est l’un des plus beaux jours de sa vie, Simone (Alexandra Maria Lara) célèbre son mariage avec Philippe (Yannick Renier) et la soirée s’est déroulée sans fausses notes jusqu’à l’arrivée remarquée de Conrad (Gérard Depardieu). Ce dernier est un pote d’enfance de Thomas (Niels Arestrup), père de Philippe et la famille lui avait confié la surveillance d’une maison à Biarritz qui a fini incendiée.  Son retour auprès de cette famille va remuer des souvenirs que l’on pensait enterrés ; autrefois considéré comme un frère, Thomas le traite désormais avec un certain mépris. Au milieu de tout ça, Simone va se rapprocher de Conrad et essayer de comprendre le lourd secret qui lie tous ces personnages.

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    Hasard ou coïncidence, après La tête en friche notre pote Gérard Depardieu retrouve de nouveau un rôle rempli de légèreté en incarnant un homme atteint d’Alzheimer. Beau casting pour le film de Bruno Chiche qui réunit également Niels Arestrup, Nathalie Baye, Françoise Fabian et la charmante Alexandra Maria Lara qui nous sert de fil conducteur. Ces personnages très étoffés sont d’ailleurs la principale force de ce film dramatique et le seul bémol reste une intrigue dont on peut trop aisément deviner le dénouement. Adapté du roman Small world de Martin Suter, Je n'ai rien oublié méritera donc essentiellement le coup d’œil pour son jeu d’acteurs d’un niveau extraordinaire.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre au croquet !

  • Double ration de Premières Impressions

    Salut à tous !

     

    Bonne nouvelle pour les fans du grand écran et de surcroit lecteurs de Ciné2909 (mais si ça doit exister !), on va doubler la dose des Premières Impressions afin de coller davantage à l’actualité cinématographique du moment.

    Vous aurez ainsi droit à 2 Premières Impressions par jour pendant au moins une semaine voire plus en fonction de ce que j’aurais réussi à aller voir. Rendez-vous à 15 H puis 17H pour découvrir tout ça !


    Enjoy !

  • The dinner

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    Coincé au 6ème étage, notre pote Tim Wagner (Paul Rudd) a l’opportunité de décrocher la promotion qu’il espérait tant. Ce courtier a tenté un pari risqué en prenant contact avec le millionnaire Müeller (David Walliams) et si celui-ci venait à confier son portefeuille d’action à la société, ce serait le jackpot pour Tim. Toutefois, il lui reste une étape importante à franchir ; un diner ce samedi en compagnie de M. Fender (Bruce Greenwood). Un repas particulier puisqu’il faudra venir accompagné d’un invité un peu spécial. Est-ce le destin qui a ainsi placé Barry (Steve Carrell), un mec dont le hobby est d’empailler des petites souris, sur le chemin de Tim.

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    Qui ne connait pas Le diner de cons que ce soit au théâtre ou bien au cinéma avec le film de Francis Weber ? Une fois encore les américains ont eu la mauvaise idée d’acheter les droits pour mettre en production ce remake fadasse. Si Steve Carrell avait effectivement les épaules pour reprendre le rôle de notre regretté Jacques Villeret, son personnage est traité comme un débile profond. L’humour est devient donc rapidement très lourd et on se dit que ceux qui sont pris pour des cons ce sont ceux qui regardent le film en question. Seul intérêt de The dinner, une introduction séduisante après cela, vous pouvez passer à autre chose.

  • Bonobos

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    Il s’appelle Béni et c’est un Bonobo, le bonobo est une espèce de singe originaire de la jungle équatoriale. Un jour, alors qu’il était dans les bras de sa mère, des hommes ont surgi en plein cœur de la foret semant la désolation et ont capturé ce petit singe. Il s’est par la suite retrouvé enfermé et exposé dans un bar miteux et c’est là que Claudine André l’a recueilli. Cette femme vient au secours de tous les bonobos depuis plus de 20 ans et a ouvert un centre ; Lola ya bonobo. Avec l’aide de potes d’enfance, elles soignent ces animaux blessés par la bêtise de certains hommes et la population ne cesse d’augmenter dans ce centre. Elle doit donc songer à remettre en liberté des bonobos tout en s’assurant qu’ils pourront retrouver une vie normale à l’état sauvage.

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    Fasciné depuis de longues années par les singes, nos lointains cousins (on considère que le Bonobo a plus de 98 % de gènes communs avec nous), c’est avec un œil véritablement intéressé que j’accueillais Bonobos. Un documentaire qui s’intéresse donc à cette énième espèce animale menacée qui se présente sous la forme d’un récit assuré du point de vue de Claudine André & de Béni, le bonobo recueilli. Cela permet ainsi de découvrir un singe vraiment facétieux mais surtout le combat d’une femme qui a dédié une grande partie de sa vie à les aimer et les préserver. Un joli film qui ravira toute la famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais inviter de Bonobos chez vous, ils vous mettraient rapidement la pagaille !

  • Devil

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    Un homme a été retrouvé écrasé sur le toit d’une camionnette et au vu de la violence du choc, le Détective Bowden (Chris Messina) a vu supposé qu’il s’est jeté du haut d’un des immeubles alentours. Il lui a suffit de retrouver les débris de verre pour identifier l’immeuble en question mais il n’est pas au bout de ses surprises. En effet, un groupe de personnes sont actuellement bloqués dans un ascenseur et il se passe de drôles de choses dans cet espace clos, la panique s’installe. Alors que l’on cherche une explication logique à ces évènements, un des gardiens pense avoir trouvé l’origine de ces drames ; c’est le diable en personne qui serait apparu parmi eux.

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    Bon déjà, l’idée de l’ascenseur bloqué ce n’est pas d’une grande originalité puisque les cinéphiles avertis se remémoreront le récent Blackout. La principale différence c’est qu’avec Devil, il y a une pointe (mais alors une petite) de fantastique en faisant intervenir le diable qui doit vraiment s’ennuyer dans son royaume pour s’inviter dans ce film. Une histoire légère que l’on doit pourtant à un certain Night Shyamalan qui prouve, s’il le fallait encore, qu’il n’est plus vraiment dans le coup. Trop anodin pour s’y intéresser, sauf si vous vous retrouvez totalement bloqué dans un ascenseur.

     

    Il faut le voir pour : Emprunter les escaliers, ça ne vous fera pas de mal !

  • Cyrus

    Allô Jamie (Catherine Keener)? C’est John (John C. Reilly).

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    b.jpgComment ça je te réveille ? Oh oui, excuse moi, je n’avais pas vu l’heure. Ecoutes, il faut absolument que tu m’aides. Tu te souviens de cette femme Molly (Marisa Tomei) que j’ai rencontré à la soirée ? Et bien, je dois dire qu’elle a complètement changé ma vie, je suis fou d’elle mais il y a quelque chose qui cloche.

     

    J’ai fait la connaissance de son fils Cyrus (Jonah Hill) et il m’a paru assez louche. Plus j’y pense, plus je me dis que son comportement était pour le moins étrange ; j’avais passé une nuit chez eux et lorsque je me suis réveillé mes baskets avaient disparus !

     

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     Oui, les vieilles Adidas que tu appréciais tant. J’ai besoin que tu m’accompagnes et que tu les rencontres pour me donner ton avis. Comment ? Oui pardon, je te laisse dormir, à demain !

     

     

     

    En savoir plus sur Cyrus ?

  • Rango

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    Il vient de débarquer à Poussière et plus rien ne sera comme avant ! Il se fait appeler Rango et a la gâchette facile et d’ailleurs avec une seule balle, il est parvenu à terrasser le faucon qui terrorisait toute la ville. Pourtant, il y a encore quelques heures, Rango n’était qu’un simple caméléon perdu en plein désert Mojave après un accident de la route qui l’a séparé de ses propriétaires. Pour se fondre dans le décor, il s’est donc fait passer pour un redoutable cow-boy et cette réputation lui vaut d’être nommé shérif. Sa première tache sera de résoudre l’énigme concernant l’eau qui n’arrive plus jusqu’à Poussière et qui pousse chaque habitant à quitter la ville.

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    Après nous avoir fait voyager en compagnie de Jack Sparrow et de ses hommes du Black Pearl, Gore Verbinski nous offre une belle récréation avec Rango, un caméléon qui va vous en faire voir de toutes les couleurs. Premier point frappant, les graphismes sont d’une beauté et d’une finesse exceptionnelle à l’image du clone de Clint Eastwood. A cela s’ajoute un panel de personnages d’une grande diversité avec évidemment comme point d’attache un héros peu conventionnel. Belle aventure qui promet aux spectateurs de toutes les générations de passer un très bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à apprécier l’eau courante !