Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jafar panahi

  • Taxi Téhéran

     

     

     

    aff2.jpg

    Aff.jpg

    Vous êtes à Téhéran et vous avez besoin d’un taxi ? Avec un peu de chance, vous tomberez sur celui dont le chauffeur ne vous sera pas complètement inconnu. L’homme au volant est en fait le célèbre Jafar Panahi, réalisateur iranien qui a souvent crée la controverse dans son propre pays écrasé par la censure. Dans le cadre de son 3ème film depuis son procès, il s’est lancé dans un drôle de projet en plaçant une caméra plus ou moins visible dans le taxi qu’il conduit. Il peut ainsi capter les conversations de ses clients, leurs réactions. Parmi ceux-là, il accueillera notamment un "trafiquant" de films que Jafar connait bien mais également sa petite nièce qui doit réaliser un court-métrage pour son école.

    01.jpg

     

    On ne peut apprécier Taxi Téhéran sans prendre en compte le lourd contexte qui l’entoure. Jafar Panahi est un réalisateur iranien qui doit composer avec la politique répressive en termes de liberté d’expression de son pays et personne ne remettra en cause ce combat mais cela ne justifie pas tout. Le plus dérangeant en fait avec ce film c’est la forme empruntée ; des caméras prétendues cachées qui doivent capturer des moments de vie. Alors d’accord c’est inspiré par de véritables réactions dont a été témoin le réalisateur / chauffeur mais ça reste réinterprété et donc l’ensemble s’éloigne totalement d’une quelconque authenticité. Autant Ceci n’est pas un film m’avait parlé, autant ce Docu-fiction me laisse indifférent avec parfois des courses en taxi interminables.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier l’identité de votre chauffeur de taxi avant de monter !

  • Ceci n’est pas un film

    aff.jpg

    Iran, Jafar Panahi est en pleine tourmente ; il a été condamné à une peine de 6 ans de prison assorti d’une interdiction d’exercer son métier pour une durée de 20 ans. Son crime ? Avoir réalisé un film ! Il se retrouve cloitré à son domicile dans l’attente de la décision de la cour d’appel et le temps parait bien long ! S’il lui est interdit de réaliser un film rien ne l’empêche d’en lire le scénario et voir même de mimer les scènes et c’est devant la caméra de son pote d’enfance et collège Mojtaba Mirtahmasb qu’il va tenter de se faire entendre. Au départ, il fait preuve d’un enthousiasme débordant mais au fil du temps il se rend à l’évidence que la caméra, la direction d’acteurs ou les simples décors de cinéma lui manquent cruellement.

    01.jpg

    En France, on a réellement commencé à entendre parler de Jafar Panahi lors du Festival de Cannes 2010 où ce réalisateur avait été invité à faire partie du jury officiel. C’est un siège vide qu’on a découvert puisque l’intéressé était à l’époque retenu en prison avant d’être libéré sous caution, une situation qui avait scandalisé le monde entier. Ceci n’est pas un film est donc un témoignage de la censure qui s’exerce en Iran, des images sortis clandestinement du pays symbolisant un cri de désespoir d’un homme qui veut simplement faire son métier. Même s’il présente de nombreuses imperfections, on reste toutefois sensible au message qu’il tente de faire passer.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que vous pouvez réaliser un film en sortant les poubelles !