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printemps arabe

  • Laïcité Inch’allah

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    Le 07 Novembre 1987, l’histoire de la Tunisie est marquée par l’arrivée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali qui changera à jamais le paysage politique du pays. Après 5 mandats, son règne est contesté par le peuple et ainsi débutent les évènements que l’on désignera plus tard comme le Printemps arabe et il est obligé de fuir le pays en janvier 2011. Selon l’Article 1er de la Constitution Tunisienne, "La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain: sa religion est l'Islam, sa langue l'arabe et son régime la république". Pour la réalisatrice Nadia El Fani, avec le départ de Ben Ali, c’est l’occasion de supprimer toute référence religieuse dans cette Constitution et d’instaurer la laïcité.

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    Le Printemps Arabe a longtemps occupé nos journaux télévisés mais depuis le renversement de Ben Ali, cette même actualité a un peu oublié la Tunisie. Même si Laïcité Inch’allah se déroule quelques mois avant le départ de l’ancien président, on découvre les enjeux qui accompagnent les changements qui se déroulent au pays et notamment l’espoir de mettre en place la laïcité. Ce documentaire n’a rien d’un brulot à l’encontre des musulmans, Nadia El Fani se contente simplement de mettre en lumière l’hypocrisie qui entoure certains pratiquants vis-à-vis de leur religion et demande une Constitution qui n’impose rien en la matière à ses citoyens. Un documentaire intéressant, photographie d’une période charnière d’un pays en construction.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les restaurants ne se vident pas forcément durant le Ramadan.