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  • L’assaut

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    Le 24 Décembre 1996, un Airbus A300 de la compagnie Air France est sur le point de décoller de l’aéroport d’Alger pour rejoindre Paris. Les passagers ont pris place lorsque 4 individus montent à bord en prétendant être des policiers mais ils dévoilent vite leur vrai visage ; ce sont des terroristes qui ont pris possession de l’avion. Au même moment en France, cette prise d’otages secoue l’opinion publique et le GIGN est alerté d’une possible intervention. Frédéric (Vincent Elbaz) fait partie de cette escouade et ce jeune père de famille va une fois de plus risquer sa vie au cours de cette mission.

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    C’est un fait divers qui a marqué les esprits, difficile d’oublier les images de l’intervention du GIGN à l’aéroport de Marignane. Pour son film, Julien Leclercq a donc reconstitué cette célèbre prise d’otages en s’inspirant du livre de Roland Martins tout en y mêlant des images tirés des médias de l’époque. On se retrouve donc fortement immergé dans une histoire certes passionnante mais qui manque tout de même de tensions en dehors de la séquence finale. L’assaut a toutefois le mérite de nous faire découvrir des aspects plus méconnus de l’affaire comme les tractations effectuées avec le terroriste Ali Touchent.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre quand votre train a un retard de 10 minutes !

  • Le marquis

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    Après un coup qui lui a fait malencontreusement perdre 100 000 euros, notre pote Quentin (Richard Berry) n’a plus le droit à l’erreur. Son boss Jo (Jean-Hugues Anglade) lui laisse une dernière chance en prévision d’un formidable casse qui aura lieu à Manille, aux Philippines. C’est ainsi que lui est venu l’idée d’engager le meilleur, le légendaire Marquis qui est actuellement en prison … enfin c’est ce qu’il pense. Le marquis c’est Thomas Mardesse (Franck Dubosc) du moins c’est ce qu’il a fait croire à tout le monde afin de se faire respecter par les autres. Dans la confusion, une évasion est donc organisée et voilà tout ce beau monde réuni pour le hold-up du siècle !

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    Après l’agréable surprise que fut L’amour c’est mieux à deux, Dominique Farrugia nous ressert une comédie avec cette fois à sa-tête un duo taillé pour nous faire rire. Ce sont donc Franck Dubosc & Richard Berry qui mènent un film à l’humour dans l’ensemble assez lourd avec des personnages pas toujours très raffinés mais avec un peu d’indulgence, on pourra trouver Le marquis plutôt divertissant. Une petite comédie sympathique mais pas forcément le rendez-vous incontournable au cinéma, on pourra très bien se contenter d’une VOD ou d’un prochain passage à la télévision.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand vous mangez des marshmallows !

  • La ligne droite

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    Notre pote Leila (Rachida Brakni) peut enfin tourner la page, elle bénéficie actuellement d’une libération conditionnelle et quitte ainsi la prison. Grâce à une connaissance, elle dégote un toit et un job en attendant de pouvoir trouver mieux mais pour le moment son instinct la conduit sur les pistes d’athlétisme. Elle y fait la connaissance de Yannick (Cyril Descours), un jeune homme qui a perdu la vue il y a 6 mois à la suite d’un accident de la route. Ils partagent une passion commune pour la course et c’est pourquoi Yannick va lui proposer de devenir son guide pour les compétitions à venir.

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    Le réalisateur Régis Wargnier est un amateur d’athlétisme et n’en est d’ailleurs pas à sa première réalisation sur le sujet proposant jusqu’à présent des documentaires. Pour le grand écran, il s’intéresse de ce fait à ce sport d’un point de vue particulier à travers les exploits d’un coureur aveugle. Une belle histoire qui manque malheureusement de conviction malgré les belles prestations de Rachida Brakni & Cyril Descours, La ligne droite aurait gagné à connaître quelques détours pour nous éviter l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Vous remettre au jogging !

  • Superman Batman Public enemies

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    Rien ne va plus aux Etats-Unis, la population est en proie à la panique face à la crise économique et à la hausse exponentielle de la criminalité. Lex Luthor profite de ce climat apocalyptique pour prendre le pouvoir et accéder à la présidence. Une de ses premières mesures est de solliciter l’aide des super-héros pour faire régner la justice comme elle se doit. Alors que Batman & Superman assistent impuissants à la consécration de Luthor, ils ne sont pas dupes et savent qu’il prépare quelque chose. Pour ne rien arranger, on apprend qu’une météorite composée de Kryptonite se dirige droit sur notre planète et risque de la détruire si on ne la neutralise pas.

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    A défaut de pouvoir voir les 2 super-héros que sont Superman & Batman dans un film, il faudra pour le moment se contenter de ce très bon dessin animé. Adapté à partir d’une série de comics consacrés aux héros de DC Comics (les dessins s’inspirant d’ailleurs du graphisme d’Ed Mc Guiness), Superman Batman Public enemies a de quoi ravir aussi bien les fans que les plus jeunes adeptes. Au programme beaucoup de bastons et surtout l’intervention d’une pléiade de personnages secondaires qui donnent un rythme tonitruant à ce film d’animation. On s’enthousiasme donc vite et on pardonnera quelques passages du scénario assez grotesque comme ce fameux robot mi Batman mi Superman.

  • Never let me go

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    L’institut d’Hailsham a l’apparence d’un pensionnat, garçons et filles sont des élèves ordinaires vivant sous une stricte autorité. Ils n’ont pas de parents et n’ont jamais quitté les alentours de l’établissement effrayés par les horribles histoires qu’on leur a raconté. Un jour, une de leurs professeurs Miss Lucy (Sally Hawkins) leur révèle la vérité sur leur existence, ils sont nés avec comme seul but dans la vie d’offrir leurs organes. Kathy, Ruth & Tommy (Carey Mulligan /Isobel Meikle-Small, Kieira Knightley / Ella Purnell & Andrew Garfield / Charlie Rowe) vont grandir ensemble jusqu’à l’âge de 18 ans où ils seront ensuite placés à la ferme des Cottages avant d’être séparés. Le destin va toutefois les réunir une dernière fois avant que leur vie s’éteigne.

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    Et si le salut de l’homme venait de lui-même ? Tiré du roman d’anticipation de Kazuo Ishiguro, Never let me go nous met face à une situation qui fait plutôt froid dans le dos ; utiliser des êtres humains afin de répondre aux besoins d’organes. Le plus intéressant étant que le scénario ne se déroule non pas dans un futur proche mais il s’insert dans une réalité parallèle. Une histoire qui joue bien entendu la carte de l’émotion et ça fonctionne très bien sans tomber pour autant dans la facilité. Le trio d’acteurs composé par Carey Mulligan / Kieira Knightley / Andrew Garfield est juste merveilleux, bref un beau film à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à devenir donneur d’organes.

  • Protéger et servir

    Bonjour mademoiselle !

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    theodore3.JPGJe suis l’inspecteur Kim Houang (Clovis Cornillac) mais appelez-moi Kim ! Ah non, ce n’est pas chinois, je suis vietnamien enfin j’ai été adopté par un couple de restaurateurs vietnamiens avant que ceux-ci disparaissent dans un accident de voiture.

     

    Trêve de bavardages, revenons-en à ce qui nous amène ici ; moi et mon collègue et meilleur pote d’enfance Michel (Kad Merad). Nous enquêtons sur la série d’attentats qui visent les Galeries réunies, c’est Madame Letellier (Carole Bouquet) elle-même qui a demandé à ce que nous prenions cette affaire en main !

     

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    Tenez, je vous laisse ma carte si vous avez la moindre information appelez moi ou si vous préférez vous pouvez passer chez moi, j’habite 7 rue Gambetta à Suresnes car je sais que les commissariats sont assez intimidants. Une dernière chose, je peux utiliser votre téléphone, mon portable n’a plus de batterie ?

     

    En savoir plus sur Protéger et servir ?

  • Avant l'aube

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    Notre pote Jacques Couvreur (Jean-Pierre Bacri) est responsable du Grand Hôtel des aiglons situé dans les montagnes pyrénéennes. Ce soir, les clients sont en nombre et il vient de réaliser qu’il va se retrouver à court de vin aussi charge t-il son fils Arnaud (Xavier Robic) d’aller en chercher. Celui-ci s’y rend à contrecœur et sur le chemin du retour, va être l’auteur d’un terrible accident. Choqué, il appelle aussitôt son père pour lui venir en aide et tous deux reviennent à l’hôtel tard dans la soirée. Pendant ce temps, Frédéric Boissier (Vincent Rottiers), un jeune stagiaire actuellement en réinsertion comprend rapidement qu’il se trame quelque chose de louche vis-à-vis de son patron.

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    En voilà un thriller plutôt entrainant avec avant toute chose un duo des plus convaincants ; on ne présente plus notre cher Jean-Pierre Bacri et ça sera bientôt le cas de Vincent Rottiers qui confirme qu’il est un des acteurs français en devenir. Au niveau de l’intrigue on pourra juste regretter que tout nous soit révélé aussi rapidement ce qui tue une bonne partie du suspense. Outre les comédiens, c’est aussi le cadre dans lequel se déroule l’action d'Avant l'aube qui a une grande importance ; on est happé par ces montagnes enneigées et ses routes sinueuses. Raphael Jacoulot signe donc un 2nd film réussi grâce notamment à un impeccable casting.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir des vacances au bord de la mer pour l’année prochaine !

     

  • Winter’s bone

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    Avec une mère malade et un père en prison, notre pote Ree Dolly (Jennifer Lawrence) a rapidement développé son sens des responsabilités. A 17 ans, elle doit en effet s’occuper de la maison tout en veillant  sur son petit frère et sa petite sœur. Les temps sont durs et la famille éprouve des difficultés ne serait-ce que pour manger à leur faim et leur malheur ne s’arrête pas là. Le Shérif Baskin (Garrett Dilahunt) est venu les informer que leur père  a été libéré mettant sa maison et son terrain sous caution. S’il ne se présente pas à la prochaine audition au tribunal, Ree et sa famille se retrouveront alors sans toit.

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    La réalisatrice Debra Granik nous invite dans une Amérique profonde, celle où les gens vivent en clan et où les secrets arrivent vite aux oreilles de tout le monde, un voyage parfois dérangeant. Winter’s bone c’est tout d’abord la confirmation que Jennifer Lawrence, incroyable femme-enfant qui s’était déjà fait remarquée avec Loin de la terre brulée, est une actrice à surveiller ! Un premier rôle principal qui lui permet de démontrer tout son talent, bien aidé également par de bons personnages secondaires et notamment celui incarné par John Hawkes. Un film loin de sortir des moules hollywoodiens, une histoire imprégnée d’une incroyable tension, bref à découvrir au plus vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à cuisiner l’écureuil.

  • Une pure affaire

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    Bien qu’ayant réussi à devenir avocat, notre pote David Pelame (François Damiens) n’a pas eu la vie dont il rêvait. Le soir de noël, il sort promener son chien et c’est là qu’il fut violemment bousculé par un homme poursuivi par des policiers. Dans le choc, cet homme laisse un sac que David décide de ramener chez lui ; il y trouve de la cocaïne ainsi qu’un téléphone. C’est ainsi que commence sa nouvelle carrière de dealer, une activité qu’il mène sans grande discrétion puisqu’il va devoir avouer toute la vérité à sa femme Christine (Pascale Arbillot) qui le soupçonnait de la tromper. Le couple étant dans une situation difficile, elle va désormais l’aider à écouler la marchandise comme si de rien n’était.

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    C’est à partir d’une nouvelle de Matthew Kneale qu’est née cette comédie réunissant Pascale Arbillot & François Damiens, un film agréable mais trop peu surprenant. Il est certain que le sujet du film - un couple de parents confrontés à une situation financière délicate s’adonne au trafic de drogues - était le moteur principal pour distiller quelques notes d’humour. On s’aperçoit cependant que très vite le produit qu’on nous propose est loin d’être Une pure affaire mais qu’il est coupé par cette intrigue menée de façon simpliste. Pour une première réalisation, Alexandre Coffre fait le minimum mais signe tout de même un bon divertissement avec un duo attachant.

     

    Il faut le voir pour : Penser à renouveler votre abonnement pour le métro !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • La permission de minuit

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    Parce qu’il souffre de la maladie appelée Xeroderma pigmentosum, notre pote Romain (Quentin Challal), 13 ans, a une vie assez compliquée. On le désigne comme un enfant de la lune : une trop forte exposition à la lumière et notamment aux ultra-violets pourrait lui être fatal et c’est pourquoi il est obligé de porter une combinaison lorsqu’il souhaite sortir de chez lui. Depuis l’âge de 2 ans, il est suivi par David (Vincent Lindon), son médecin et au fil des années celui-ci s’est comme substitué au père de Romain qui est parti faire sa vie ailleurs. Seulement, David vient d’être nommé à un nouveau poste mais il craint de lui annoncer cette nouvelle qui sera un bouleversement.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de La permission de minuit, c’est qu’il s’intéresse à une maladie rare à nos yeux à savoir l’existence des enfants de la lune. Coté comédiens, on ne peut que tirer un coup de chapeau au jeune Quentin Challal qui signe-là son tout premier film et qui compose avec un Vincent Lindon un duo convaincant. Après, on reste devant une réalisation française des plus classiques bien qu’il est nécessaire de préciser qu’à aucun moment on ne se permet d’abattre la carte du pathos. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de trouver parfois le temps long, ce n’est donc pas le genre de film que chacun a envie de découvrir sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens portant des tenues de cosmonaute dans la rue.