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Ciné2909 - Page 257

  • Poetry

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    Mija (Yoon Jung-Hee) vit avec son petit fils Wook (David Lee) ; ce dernier comme beaucoup d’adolescents de son âge ne fournit pas beaucoup d’efforts pour lui faciliter la vie. Récemment, elle a décidé de se faire plaisir et de s’inscrire dans un cours de poésie mais elle reste très préoccupée pour Wook. Son école est actuellement secouée par un dramatique fait-divers ; une de ses camarades de classe s’est donnée la mort mais ce sont surtout les circonstances qui ont conduit à ce suicide qui vont dévaster Mija. Quand elle interroge son petit-fils à ce sujet, celui-ci reste très évasif mais la vérité va finir par éclater.

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    Dans un premier temps, le ton est plutôt léger dans Poetry ; une grand-mère prend des cours pour écrire des poésies puis le film prend soudainement une tournure plus dramatique. On est d’ailleurs vite frappé par le cynisme de certaines scènes (la réaction des pères face aux actes de leurs enfants) devant laquelle Mija se retrouve désemparée. C’est une femme âgée et surtout ravagée par les lamentations de la vie dont le portrait nous est dressé par petites touches et avec un tel degré de sincérité (formidable Yoon Jung-Hee) qu’on ne peut qu’admirer le film de Lee Chang-dong. A l’image d’une belle poésie, tout le monde ne sera pas réceptif au message.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la poésie.

  • Une famille très moderne

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    C'était il y a 7 ans, Kassie (Jennifer Aniston) avait décidé qu'il était temps pour elle de franchir un cap et de devenir mère de famille. Le seul souci c'est qu'elle est encore célibataire et c'est pourquoi elle a songé à l'insémination artificielle ce qui n'a pas manqué de faire réagir son pote d'enfance Wally (Jason Bateman). Celui-ci en pince d'ailleurs pour la jeune femme et quand il rencontre le donneur, un certain Roland (Patrick Wilson), il prend une vilaine cuite jusqu'à oublier la terrible chose qu'il a faite. Enfermé dans la salle de bains, il s'est retrouvé face à la semence offerte par Roland et l'a malencontreusement renversé. Pour la remplacer, il n'a d'autres choix que de donner à son tour de sa personne.

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    C'est une histoire d'amour pas tout à fait comme les autres qui débute par la naissance d'un enfant et qui finit par la véritable rencontre des parents. Une famille très moderne réunit Jennifer Aniston & Jason Bateman dans une comédie avec quelques bons passages mais loin d'être suffisants pour en faire un film incontournable. On rigole surtout lorsque le jeune Sebastian fait son apparition, adorable petit garçon totalement décalé au vocabulaire enrichi. Film assez anodin qui peut amplement attendre une sortie en DVD pour une soirée tranquille à la maison.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous prendre la tête pour les cadeaux, offrez des cadres !

  • 600 kilos d’or pur

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    Bien décidé à prendre une retraite anticipée, notre pote Virgil (Clovis Cornillac) a mis sur pied un plan afin de subtiliser 600 kilos d’or. Un projet de grande envergure qu’il a mis au point avec l’aide conjuguée de plusieurs potes d’enfance : Lionel, Georges, Enzo & Rémi (Jean-Pierre Martins, Patrick Chesnais, Claudio Santamaria & Bruno Solo). Alors qu’ils s’apprêtent à mettre leur plan à exécution, Lionel meurt lors d’une attaque et c’est sa femme Camille (Audrey Dana) qui va prendre la relève. Ils parviennent à s’emparer de l’or mais leur fuite est contrariée ; l’hélicoptère est touché et ils doivent atterrir d’urgence en plein cœur d’une jungle hostile.

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    On ne peut que se réjouir de voir débarquer 600 kilos d’or pur, qui nous propose une visite guidée de la jungle équatorienne, dans les salles obscures car les films d’aventures français ne courent pas les rues. Eric Besnard a effectué un bon boulot, bien dosé en termes d’action au cœur de cette végétation luxuriante et oppressante (la jungle devenant pour ainsi dire un personnage à part entière) le film est porté également par un beau casting. Clovis Cornillac, Audrey Dana, Patrick Chesnais ou encore Bruno Solo nous accompagne dans un périple divertissant. S’il est loin d’être dénué de défauts, il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’un genre peu exploité chez nous qu’il est toujours agréable de découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trainer dans la jungle, c’est pas très rassurant !

  • Le bruit des glaçons

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    Ecrivain en mal d’inspiration, notre pote Charles (Jean Dujardin) noie sa détresse en vidant des bouteilles de vin. D’ailleurs, il dégustait un bon petit blanc lorsque cet homme est venu sonner à sa porte ; un invité bien curieux puisque celui-ci s’est présenté comme étant son Cancer (Albert Dupontel) ! Moment d’étonnement d’abord et puis après avoir repris quelques gorgées de blanc, il tente de s’en débarrasser en le jetant par-dessus la rambarde mais le cancer est un mal coriace ! Bien décidé à s’insinuer dans la plus stricte intimité de son hôte, il aimerait bien le faire mourir très vite mais Charles a une dernière volonté : lui laisser le temps d’aimer Louisa (Anne Alvaro).

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    Le dernier film de Bertrand Blier ne passera pas inaperçu déjà par son sujet -un cancer incarné par le toujours très bon Albert Dupontel- et aussi par sa forme. Bravo donc pour l’atypisme du scénario pourtant on déplore vite que l’enthousiasme s’évanouit au fil des minutes, le huis-clos dans cette villa finit par nous lasser des personnages malgré un Jean Dujardin d’excellent cru. Heureusement quelques répliques cinglantes nous font tenir le coup sans quoi la bouteille de vin blanc aura été un élément indispensable pour apprécier Le bruit des glaçons. A découvrir essentiellement pour l’originalité de son histoire.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une bouteille … d’eau pour ce soir !

  • Marmaduke

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    C'est une opportunité qui ne se présentera qu'une fois pour Phil (Lee Pace) et la famille Winslow; ils laissent derrière eux le Kansas pour la Californie. Une nouvelle vie commence donc pour eux mais aussi pour leur chien Marmaduke qui va découvrir les joies du parc canin où il ne tarde pas à se trouver de nouveaux potes d'enfance. Le seul souci c'est que son arrivée ne plait pas à tout le monde et notamment Bosco, le chef des chiens de race et accessoirement le copain de la belle Jezebel. Comment Marmaduke pourra t-il s'imposer face à lui ? C'est tout simple, il va simplement le ridiculiser lors d'une compétition de surf et devient alors le toutou le plus cool du parc mais son nouveau comportement commence à en agacer certains.

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    Si je vous dis Marmaduke, vous me demanderez certainement qui c'est ? Héros méconnu sur notre continent, il est plus populaire aux Etats-Unis où il est né du crayon de Brad Anderson en 1954. Si l'adaptation cinématographique aurait pu permettre à ce personnage d'acquérir un peu plus de notoriété, il aurait tout de même fallu ne pas pondre une comédie aussi affligeante. Un chien qui parle avec ses congénères et qui fait du break-dance ne suffit pas pour nous faire rire et quand l'inspiration manque, il suffit de lui faire jouer les pétomanes. Plus consternant que drôle, les jeunes enfants lui accorderont certainement plus de crédit mais pour les vrais spectateurs, repérez vite la sortie de la salle !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre chien monter dans votre lit !

  • Tell tale

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    Il y a 5 mois, lorsque notre pote Terry (Josh Lucas) a eu la transplantation de son nouveau cœur, il se disait qu’une autre vie allait commencer pour lui et sa fille Angela (Beatrice Miller). Cette dernière souffre également d’une maladie rare et est suivie avec beaucoup d’attention par le docteur Elizabeth Clemson (Lena Headey). Jusqu’à présent, Terry se sentait bien mais ces derniers temps il est pris de malaises accompagnés de visions qu’il n’explique pas. Il va alors comprendre que tous ces symptômes sont liés à son nouveau cœur, l’organe a été prélevé auprès d’un certain Vieillard qui a été sauvagement assassiné.

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    L’histoire nous rappelle un film comme The eye à la différence qu’ici on a préféré se tourner vers le genre thriller au lieu de l’épouvante. Le résultat n’est pas forcément bien meilleur, Tell tale se laisse voir il n’y aucun doute là-dessus malheureusement, il ne possède aucun atout valable pour tracer sa route au cinéma. Que ce soit au niveau de l’intrigue, de l’interprétation ou bien encore le rythme du film ; rien ne le fait émerger de l’océan de médiocrité. A voir puis à oublier ou alors à oublier tout de suite !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous faire implanter n’importe quel cœur !

  • Cleveland contre Wall street

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    Le quartier Est de Cleveland, Ohio connait une véritable crise. Chaque semaine qui passe, des maisons sont saisies et des familles sont expulsées ruinées par les nombreux emprunts qu’ils ont contractés et notamment les célèbres subprimes. Les victimes se sont réunies pour porter cette affaire en justice car pour elles, les responsables sont les banques qui règnent à Wall Street. L’avocat Josh Cohen est devenu l’avocat des parties civiles et il est chargé d’attaquer 21 banques mais jusqu’à présent aucun procès ne s’est ouvert. Avec la collaboration du réalisateur Jean-Stéphane Bron, ils vont organiser le procès qu’ils attendent avec les véritables acteurs de cette affaire en espérant qu’un jour la justice américaine se réveille.

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    Cleveland contre Wall street n’est pas à proprement parler un documentaire puisque le procès auquel il s’intéresse est en réalité une simulation d’un procès attendu. On nous plonge dans la détresse de nombreuses familles de Cleveland ruinées par la fameuse crise et qui cherchent maintenant à faire payer les vrais coupables : la machine financière de Wall Street. D’un coté, les victimes s’estiment lésés et trompés par les grosses banques d’affaires qui de leur coté réfutent toutes responsabilités. C’est donc un jeu de ping-pong qui s’instaure entre les 2 parties mais sans aboutissement si ce n’est de voir un jour ce procès avoir réellement lieu dans la justice américaine. Intéressant notamment pour les spectateurs qui veulent un cours de rattrapage pour comprendre le marasme économique dans lequel sont plongées certaines régions américaines.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de prendre un nouveau crédit.

  • D’amour et d’eau fraiche

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    A 23 ans, Julie Bataille (Anaïs Demoustier) cherche une certaine stabilité dans sa vie. Pour le moment, elle a trouvé un CDD dans une boite de communication grâce aux relations de son grand frère mais ce travail est loin de répondre à ses attentes. Coté cœur, ce n’est guère plus réjouissant, la jeune femme accumule les aventures sans lendemain et cette situation instable n’est pas sans inquiéter son entourage. Au cours d’un entretien pour un nouveau job, elle fait la connaissance de Ben (Pio Marmaï) un soi-disant comédien qui lui aussi se cherche un peu. Dès lors, ils ne se quittent plus et lors d’un voyage, Julie découvre la vérité au sujet de son compagnon.

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    Itinéraire d’une jeune femme un peu paumée aussi bien du point de vue sentimental - elle enchaine les aventures sans lendemain - que professionnel - elle galère pour trouver un boulot qui la passionne. Le portrait de Julie Bataille est le reflet d’une génération qui remet en cause le système dans lequel ils évoluent sans en comprendre forcément tous les rouages. Anaïs Demoustier & Pio Marmaï forment un joli couple malgré tout leur complicité ne saute pas aux yeux ce qui handicape pas mal D’amour et d’eau fraiche, un film au final assez léger et sans grandes prétentions.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si ça vaut le coup d’avoir un diplôme à Bac + 5 …

  • Sexy Dance 3 - The battle

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    Moose (Adam G. Sevani) a décidé d'être sérieux et il a promis à ses parents qu'il arrêterait la danse pour mieux se consacrer à ses études. Il intègre donc l'université avec sa pote d'enfance Camille (Alyson Stoner) mais il n'a pas encore franchi les portes qu'il est déjà parti faire étalage de ses talents au cours d'une battle. Une prestation qui n'est pas passé inaperçu aux yeux de Luke (Rick Malambri) qui voit en lui un nouveau membre de son crew les Pirates. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, la belle et non moins talentueuse Natalie (Sharni Vinson) fait également son apparition et toute la bande est fin prête à participer au grand tournoi du World Jam.

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    Crew, battle, jam ; si ces termes barbares ne vous inspirent rien alors vous êtes définitivement dépassés par la mode de ces films de danse hip-hop. On reprend donc une recette que l'on connait par cœur ; une bande de potes d'enfance réunis par l'amour de la danse, une romance tumultueuse et un obstacle qui apparait comme par miracle avant le grand final. Sexy Dance 3 - The battle n'invente donc rien par contre les chorégraphies sont de toute beauté intégrant notamment des jeux de lumière qui font leur effet. Cinématiquement parlant, c'est un film sans grande valeur mais coté spectacle the show must go on !

     

    Il faut le voir pour : Créer votre propre poignée de mains pour rester dans le coup !

     

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  • Crime d’amour

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    Sérieuse et extrêmement appliquée, Isabelle (Ludivine Sagnier) est une assistante hors-pair pour Christine (Kristin Scott-Thomas) qui profite sans gêne de l’investissement de sa subalterne. Alors qu’Isabelle s’était rendue en Egypte pour présenter un dossier qu’elle a personnellement monté du début jusqu’à la fin, Christine s’est attribuée tous les mérites ce qui lui a permis de se voir offrir un poste particulièrement prisé à New-York. Entre les 2 femmes, l’entente jusqu’ici cordiale se métamorphose peu à peu en un règlement de comptes où tous les coups sont permis.

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    Crêpage de chignons sur fonds de thriller où les apparences sont souvent trompeuses. Femmes ambitieuses que rien n’arrêtent, Kristin Scott-Thomas & Ludivine Sagnier ne lésinent pas sur les coups bas et manipulent leur entourage comme des marionnettes. On ne peut pas dire que Crime d’amour soit un mauvais film mais son principal défaut est de ne jamais réussir à emballer une intrigue manquant de spontanéité. Même le twist des dernières minutes ne parvient pas à nous sortir de la torpeur dans laquelle on finit par se noyer, un film qu’on a vite fait d’oublier une fois qu’on l’a vu donc est-ce que ça vaut réellement la peine d’aller le voir …

     

    Il faut le voir pour : Garder votre ticket de cinéma, ça pourrait vous disculper de meurtre !