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film - Page 202

  • Fright night

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    Pour Charley Brewster (Anton Yelchin), tout va bien dans le meilleur des mondes ; il sort avec Amy (Imogen Poots) l’une des plus belles filles du lycée ce qui était impensable il y a quelques années encore. C’est qu’il a beaucoup changé, il n’est plus le geek d’autrefois qui se mettait en collants pour s’amuser avec Ed & Adam (Christopher Mintz-Plasse & Will Denton), des potes d’enfances qu’il a fini par ignorer. Un jour, Ed l’interpelle car il s’inquiète de l’absence d’Adam et tout porte à croire qu’il aurait été victime d’un vampire qui ne serait autre que Jerry (Colin Farrell), le voisin de Charley. Ce dernier refuse de croire à cette histoire rocambolesque mais il va vite changer d’avis lorsqu’Ed disparait à son tour ; il va alors garder un œil plus attentif sur Jerry !

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    C’est un nouveau film de vampires qu’on vous propose mais si ça peut en rassurer certains, pas de romance à l’eau de rose ici ! Fright night est un remake de Vampire, vous avez dit vampire ?, film de série B sorti au milieu des années 1980. Le scénario est tout ce qu’il y a de plus basique et on retrouve tous les lieux communs qui définissent ce genre de films et sans quelques traits d’humour (qui aurait mérité d’être un peu plus poussé), on se laisserait vite gagner par l’ennui. Ajoutez à cela qu’à l’image des suceurs de sang, les personnages sont quasiment invisibles et malgré les bonnes volontés de Colin Farrell ; on ne s’amuse jamais réellement. A moins d’être en manque total d’hémoglobine, ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec ça que votre appétit va être rassasié !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un vampire peut tout à fait se faire appeler Jerry !

  • Wayne Campbell - Wayne's world

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    Wayne Campbell : Un jour elle sera mienne... Oh oui... Un jour elle sera mienne.

  • La guerre des boutons (2011)

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    Couilles molles. C’est par cette simple déclaration qu’une nouvelle guerre est sur le point de débuter entre les Velrans et les Longeverne, une guerre sans merci et sans boutons ! La rivalité entre ces 2 villages ne date pas d’hier et elle est désormais entrée dans une phase critique ; les Longeverne sont parvenus à attraper un prisonnier et ils lancent les hostilités en le dépouillant de tous ses boutons. La riposte ne tarde pas et c’est leur chef Lebrac (Vincent Bres) qui va en faire directement les frais ; la guerre est loin d’être terminée ! Malgré son jeune âge, d’énormes responsabilités pèsent sur les épaules de Lebrac qui doit prendre soin de sa famille depuis la disparition de son père. Sa mère insiste pour qu’il trouve rapidement un travail et cela implique donc qu’il quitterait l’école et tous ses camarades.

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    Cette fois la guerre est lancée et c’est Yann Samuell qui dégaine le premier ses armes avec sa version de La guerre des boutons. Bon l’histoire tout le monde doit la connaitre, c’est la confrontation de 2 bandes de gamins dont le butin de guerre sera constitué de tous les boutons de leurs adversaires. Assez vite, on se rend compte qu’un soin particulier a été apporté aux dialogues comme pour essayer de trouver un héritier au légendaire "Si j’avais su, j’aurais pas venu" de Tigibus et à certains moments ça manque clairement de naturel. Un peu comme la présence de ces adultes Eric Elmosnino, Alain Chabat ou encore Fred Testot dont on se serait bien passé mais qui permettent de vendre un peu mieux le film. Dommage car le casting des enfants était plutôt bien réussi mais on ne retrouve pas vraiment l’insouciance qui caractérisait l’histoire, le film d’Yves Robert a encore de beaux jours devant lui.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une calme tempête est un oxymore !

  • Warrior

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    Cela fait 14 ans que Tommy (Tom Hardy) n’a pas revu son père Paddy Conlon (Nick Nolte). Leur famille a complètement volé en éclat à cause de ce dernier qui s’était abandonné aux démons de l’alcoolisme aussi les retrouvailles ne se font pas réellement dans la liesse générale. Même si Paddy a arrêté de boire depuis bientôt  1000 jours, ses 2 fils ne lui ont jamais pardonné ce qui s’est passé et même entre les 2 frères les conflits persistent. Alors que Tommy s’était engagé dans les Marine, Brendan (Joel Edgerton) lui s’est construit une belle vie de famille mais il croule également sous les dettes. Le destin va faire que leurs chemins vont de nouveau se croiser au tournoi Sparta, l’évènement de l’année pour tous les amateurs de Mixed Martial Arts (MMA) avec à la clé une récompense de 5 millions de dollars.

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    2 frères qui se retrouvent adversaires lors du plus grand tournoi de MMA, ce scénario succinct laisser présager d’un film plutôt bourrin et avec la dernière heure, on ne s’y est pas trompé. Dans ce genre de productions, ce qu’on cherche avant tout c’est de l’action ; l’histoire n’étant elle qu’un prétexte fallacieux pour amener nos héros à s’échanger quelques torgnoles dans la sueur et le sang et ici on en a pour son argent. Pour autant Warrior prend réellement le temps de nous introduire des personnages attachants, membres malgré eux d’une famille totalement détruite. Si la MMA n’a pas de secrets pour vous, c’est le film qu’il ne faut surtout pas manquer et même les amateurs de catch seront ravis de voir Kurt "It’s real" Angle !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’emmerder votre prof de Physique !

  • Un tigre parmi les singes

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    Gorbaciof (Tony Servillo) travaille en tant que comptable dans une prison, il est en outre chargé du coffre contentant l’argent versé par les familles des détenus. Avec plus ou moins de précautions, il lui arrive de piocher quelques billets car notre pote est également un joueur compulsif ; machines à sou, paris et surtout parties de poker engloutissent toutes ses économies. C’est dans l’arrière-salle d’un restaurant asiatique que les cartes s’échangent et c’est en ce même lieu que Gorbaciof va tomber sous le charme de Lila (Mi Yang), serveuse mais aussi fille d’un patron tout aussi accro au jeu. Cette rencontre va changer sa vie et il envisage désormais de tout plaquer et de s’enfuir avec elle mais pour rendre cela possible, il va lui falloir trouver suffisamment d’argent.

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    Si vous ne connaissez pas l’acteur Tony Servillo, vous allez apprendre à le connaitre car il est le pilier d’Un tigre parmi les singes. Sa présence dans ce film est d’autant plus remarquable que le réalisateur Stefano Incerti a choisit le parti-pris d’épurer au maximum les échanges. Tout au plus le personnage de Gorbaciof doit avoir 20 lignes de dialogues mais ce n’est pas pour autant qu’on ne plonge pas avec enthousiasme dans ce polar. Par contre, le gros reproche qu’on pourra lui faire c’est ce dénouement qu’on qualifiera de stupide pour ne pas dire ridicule. Ça gâche tout ce qui a été fait précédemment mais cela reste tout de même un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la confirmation que pour vivre avec une femme, il faut beaucoup d’argent !

  • Les oiseaux

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    Melanie Daniels (Tippi Hedren) s’était rendue chez l’animalerie Davidson pour récupérer un perroquet qu’elle avait commandé et qu’elle souhaitait offrir à sa tante mais un problème de livraison a fait que l’oiseau n’est pas encore arrivé. Au même moment, Mitch Brenner (Rod Taylor) fait son entrée dans le magasin et interpelle notre pote Melanie car il aimerait acheter un couple d’Inséparables pour l’anniversaire de sa petite sœur. Un jeu de séduction commence, la jeune femme prétend travailler dans le magasin mais son client n’est pas dupe d’autant qu’il la connait bien ! Il n’en faut pas plus pour intriguer Melanie, elle a l’intention de lui offrir ce couple d’oiseaux qu’il cherchait mais apprend qu’il est allé passer le week-end à Bodega Bay.

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    Evidemment, le titre en dit long sur ce 48ème film d’Alfred Hitchcock pourtant le maitre du suspense prend un certain temps avant d’entrer dans le vif du sujet. Les oiseaux débute presque comme une comédie romantique avec cette rencontre entre la belle Tippi Hedren & Rod Taylor qui se prolonge en un séjour sur la cote ouest américaine. Par-ci par-là, le comportement des oiseaux intrigue puis on est soudainement embarqué sur une autre intrigue celle qui entoure Lydia, mère de Mitch brouillant un peu plus les pistes. A l’époque, les critiques n’ont pas été tendres soulignant notamment l’absence d’un véritable dénouement ou encore d’explications fondées sur cette révolte à plumes mais ce qui est sur, c’est qu’on ne verra jamais plus les oiseaux de la même façon après ce film. Un nouveau classique à ajouter à votre collection !

     

    La scène à ne pas louper : L’évacuation de l’école.

  • Présumé coupable

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    C’était dans la nuit du 14 Novembre 2001, la famille Marécaux est réveillé en trombes par des policiers accompagnés du juge Burgaud (Raphaël Ferret). Alain (Philippe Torreton) et sa femme Edith (Noémie Lvovsky) sont arrêtés pour viol sur mineur, un véritable choc pour ce couple qui ne comprend rien à ce qui leur arrive et s’apprête à vivre un long cauchemar. Alors que les premières interrogations commencent, Alain continue à crier son innocence mais policiers et magistrats semblent totalement imperméables à ses vérités. Il découvre que c’est le fils d’une certaine Myriam Badaoui (Farida Ouchani) qui a lancé ces accusations de pédophilie alors qu’il ne le connait même pas. Malgré l’absence évidente de preuves, ce père de famille va passer plus de 3 ans en prison et perdre tout ce qu’il avait construit jusqu’à présent.

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    C’était l’un des affaires les plus sordides et donc les plus médiatisées ; Outreau n’a laissé personne indifférent et s’est imposé comme le plus gros scandale judiciaire de ces dernières années. Précisons tout d’abord que ce film est l’adaptation de l’ouvrage d’Alain Marécaux Chronique de mon erreur judiciaire : une victime de l'affaire d'Outreau qui livre sa propre vision des évènements. On ne sera donc pas surpris d’y découvrir ce qui a été relaté auparavant à savoir une enquête bâclée, une présomption d’innocence qui vole en éclat sous les coups de semonce d’un juge Burgaud peu enclin au dialogue. L’atout majeur de ce Présumé coupable reste sans conteste l’interprétation magistrale de Philippe Torreton pour ce qui sera certainement l’un des rôles de sa vie. Film poignant qui dénoncer aussi bien les aberrations d’un système judiciaire que la complète dissolution de la vie d’un homme.

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on est jamais à l’abri d’une erreur judiciaire.

  • L’ange du mal

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    Son premier forfait fut de libérer un tigre de sa cage en compagnie de ses potes d’enfance et depuis Renato Vallanzasca ( Kim Rossi Stuart) ne s’est pas vraiment assagi. Leur adolescence, ils l’ont passé à chaparder tout ce qu’ils trouvaient et revendaient pour une bouchée de pain dans leur quartier. Plus tard, Renato est passé au niveau supérieur en organisant de gros casses mais toujours en faisant en sorte de ne pas laisser de cadavres derrière lui. Pour lui, une arme à feu doit avant tout servir à effrayer celui sur qui elle est braquée, à se faire respecter mais certainement pas à semer la mort. Tout le monde n’a pas le même sens de valeurs que lui et plusieurs de ses propres compères vont commettre l’irréparable et parmi ces victimes se trouvent un policier.

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    A la manière d’un Jacques Mesrine ou d’un Albert Spaggiari ; Renato Vallanzasca est un criminel qui a défrayé la chronique italienne des années 1970 aussi bien par ses méfaits que par l’arrogance dont il faisait preuve. C’est le réalisateur Michele Placido qui signe ce biopic, lui qui nous avait littéralement enchanté avec Romanzo Criminale et l’on retrouve aussi pour l’occasion le beau Kim Rossi Stuart. On entendra d’ailleurs certainement parler de ce dernier (qui a également fait ses premiers pas de réalisateur avec Libero) pendant quelques années car il est véritablement envoutant dans la peau de Renato Vallanzasca. Pas vraiment de surprises avec L’ange du mal qu’elles soient bonnes ou mauvaises, c’est un thriller policier mené avec grande justesse bref tout ce qu’il y a de plus efficace et des films comme ça on en redemande sans problèmes.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais sous-estimer un cafard !

  • Gracie

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    Son frère Johnny Bowen (Jesse Lee Soffer) était un virtuose du ballon rond, un des plus grands espoirs du football. La passion de ce sport coule dans les veines de la famille Bowen puisque son père était lui aussi un talentueux joueur et même notre pote Gracie (Carly Schroeder) adore le contact du cuir. Lorsque Johnny meurt dans un accident de la route, c’est un véritable drame familial mais pour lui rendre un dernier hommage, Gracie se lance un pari fou : intégrer l’équipe de foot. Parce qu’elle est une fille, on pense d’abord qu’il s’agit d’une plaisanterie mais au fur et à mesure de son entrainement et de sa détermination ; elle réussira à intégrer l’équipe de Columbia.

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    Une fille qui joue au football, c’est aussi probable que le PSG décroche la ligue des champions. Oh oui, j’en vois déjà qui se marre derrière leur écran et pourtant quand on passe cet à-priori teinté d’un machisme évident ; on peut alors laisser sa chance à Gracie. Pas de surprises, le scénario est on ne peut plus classique puisqu’on retrouve une héroïne qui va devoir batailler pour imposer son talent et qui bien sur y parviendra au prix de nombreux efforts. Pas évident quand personne ne croit en elle ni même son père mais avec de la volonté tout est possible ! Dans le même genre on préférera quand même Joue la comme Beckham beaucoup plus intéressant et moins convenu.

  • Habemus Papam

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    Alors que des millions de fidèles pleurent la disparition du Pape, les cardinaux du Conclave ont été convoqués afin de désigner son successeur. Beaucoup de noms circulent et des favoris se dégagent mais au final c’est Melville (Michel Piccoli) qui est unanimement désigné comme le nouveau Pape ! Au moment où on s’apprêtait à l’introduire officiellement devant tous ceux qui se sont massés à la place Saint-Pierre ; ce dernier prend alors conscience de la lourde tache qui l’attend. Commence alors un long moment de réflexion pour lui allant jusqu’à le confier aux soins d’un psychanalyste jusqu’au moment où le Pape décide de prendre la fuite !

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    A la succession de Jean Paul II, on avait été témoin de la ferveur qu’exerce le Pape dans nos sociétés contemporaines et la désignation de Benoit XVI était devenue aussi passionnante qu’un feuilleton télévisé. Nanni Moretti revient donc sur ce moment exceptionnel au Vatican, une idée vraiment intéressante au départ avec un Michel Piccoli on ne peut plus savoureux et qui redonne au Pape une dimension humaine à travers laquelle on se retrouve tous. Le sujet particulier pourrait en dissuader plus d’un d’autant plus qu’on se laisse parfois assoupir par le rythme de cette comédie qui tourne parfois à la légère parodie. Habemus Papam repose sur un scénario ingénieux mais ce n’est certainement pas le film indispensable du moment.

     

    Il faut le voir pour : Penser à passer au Vatican pour assister à leur tournoi de volley-ball.