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pascal greggory

  • Mon amie Victoria

    cinéma, film drame, mon amie victoria,  Guslagie Malanda, Nadia Moussa, Catherine Mouchet, Jean-Paul Civeyrac, Pascal Greggory, Alexis Loret, Pierre Andrau, Elise Akaba, Tony Harrisson

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    La vie de Victoria (Keylia Achie Beguie / Guslagie Malanda) a toujours été mouvementée et cela a commencé dès son enfance. Elle a grandi avec sa tante malheureusement celle-ci avait une santé déclinante ce qui l’a amené à faire quelques séjours à l’hôpital avant de s’éteindre. La petite fille est alors adoptée par Diouma (Elise Akaba), une proche de la famille qui doit déjà s’occuper de ses deux enfants. Les années passent et Victoria s’est progressivement laissé décrocher par le système scolaire avant d’enchainer les petits boulots. Son destin bascule lorsque Thomas (Pierre Andrau), un pote d’enfance revient soudainement dans sa vie.

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    Né de la plume de Doris Lessing, le livre Victoria et les Staveney est aujourd’hui mis en images à travers les caméras de Jean-Paul Civeyrac. On a ainsi un portrait qui s’étend sur plusieurs années et chapitré par ses différentes rencontres où se mêlent les moments de peine, doutes et joies. Avec Mon amie Victoria nous est proposée une histoire plutôt ordinaire mise en valeur par la belle prestation de Guslagie Malanda faisant, avec réussite, ses débuts de comédienne avec ce personnage effacé et à la fois touchante. Un cinéma pas forcément éblouissant mais loin d’être dénué de charme.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de demander des bisous ! 

  • Bye bye blondie

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    Frances & Gloria (Emmanuelle Béart / Clara Ponsot & Béatrice Dalle / Stéphanie Sokolinski) sont de véritables potes d’enfance ; elles se sont connues adolescentes durant une période difficile de leurs vies. Le temps a filé et elles se sont perdues de vue jusqu’à aujourd’hui ; si Frances est devenue une célèbre animatrice de télévision, Gloria galère un peu plus et d’ailleurs elle se retrouve une fois encore à la rue. L’heure des retrouvailles a sonné et pour prolonger cela, Frances invite sa pote à s’installer avec elle et son mari Claude (Pascal Gregory) à Paris mais avec le temps beaucoup de choses ont changé et cela risque de faire voler leur complicité en éclat.

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    Virginie Despentes derrière la caméra et 2 duos formés par Stéphanie Sokolinsky / Clara Ponsot et Emmanuelle Béart / Béatrice Dalle, les femmes prennent plus que jamais le pouvoir. On découvre le parcours diamétralement opposé de Gloria & Frances, potes d’enfance réunis par leur caractère impulsif et dont les relations mêleront amour et amitié. Alors qu’on attendait le duo vedette, on est davantage surpris par les prestations de Sokolinski /Ponsot qui apportent une vraie énergie à Bye bye blondie. Ça reste cependant assez sage, on est déçu que la réalisatrice ne se soit pas montrée plus audacieuse dans cette adaptation de son propre roman.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de mentir à une animatrice télé, elle pourrait vite s’énerver !

  • Quartier lointain

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    C’est un curieux hasard qui a conduit notre pote Thomas (Pascal Greggory/Léo Legrand) à se retrouver dans le village de son enfance ; un lieu qu’il n’avait pas revu depuis la mort de sa mère. Celle-ci a énormément souffert de l’absence de son mari Bruno (Jonathan Zaccaï) abandonnant sa famille sans crier gare. Thomas lui aussi se pose des questions mais alors qu’il se recueillait sur la tombe de sa mère, il est victime d’un malaise. A son réveil il se croit dans un rêve ; il a fait un bon dans le passé, là où il n’était encore qu’un adolescent à quelques jours du départ de son père. Cette fois, il va tout faire pour empêcher ce tragique évènement d’arriver mais peut-on réellement changer son destin ?

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    Quartier lointain est un manga de Jiro Taniguchi qui a connu la consécration en France en recevant le Prix du Meilleur scénario à Angoulême en 2003. Si l’œuvre papier a su conquérir le public, il risque de ne pas en être de même avec cette adaptation cinématographique beaucoup trop scolaire. Le film de Sam Garbarski n’arrive pas à nous plonger dans cette atmosphère nostalgique qu’il vise, la faute avant tout à un manque de fluidité entre chaque scène. Et puis on n’a pas vraiment le temps de s’imprégner de cet univers, peut-être aurait-il fallu développer davantage cette phase afin que l’on s’attache davantage aux personnages. Une adaptation qu’on qualifiera de correct mais qui est loin de  marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’acheter le pain !

  • L'enfance du mal

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    C'est un soir en entendant un bruit dans l'abri de son jardin que le juge Henri Van Eyck (Pascal Greggory) a fait la découverte : il y a une jeune fille qui squatte les lieux depuis deux semaines. Elle s'appelle Céline (Anaïs Demoustier) et prétend ne pas avoir de parents, elle s'est échappée de sa famille d'accueil qu'elle ne supportait plus et erre depuis à droite à gauche. Pour l'heure, Henri et sa femme Nathalie (Ludmila Mikaël) décident de la laisser passer la nuit chez eux et le lendemain, ils vont l'accompagner aux services sociaux. Seulement Céline réapparait au domicile du couple et va tout faire pour rester avec eux car le juge a joué un rôle important dans la vie de la jeune fille.

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    Ce film c'est un peu un mixte de Esther & Chloé, une fille manipulatrice qui va briser la vie d'un couple et dont les réelles intentions se dévoilent au fil des minutes. Si la prestation des comédiens et notamment celle d'Anaïs Demoustier sont tout à fait correctes, L'enfance du mal pèche par une réalisation et une bande-son amorphe. On croirait faire face à un film des années 1980 ce qui au lieu de donner un certain charme au film ne fait que le foudroyer ; c'est d'autant plus dommage que certaines scènes sont particulièrement dérangeantes pour le spectateur. Pas un grand film de cinéma mais à découvrir éventuellement lors de sa sortie en DVD.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un cadenas solide pour votre abri de jardin.

  • Rien de personnel

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    Un buffet garni, des verres de champagne ; la soirée promet d’être agréable pour les employés de la société Muller, une firme pharmaceutique pourtant il ne s’agit pas d’une fête ordinaire. Alors que dans les toilettes, Bruno (Jean-Pierre Darroussin) se concentre pour tenter de faire bonne figure ; Natacha (Mélanie Doutey) se rassure auprès de son mari Damien (Dimitri Storoge). En effet, il s’agit en fait d’une séance de coaching à grande échelle et les évaluations prennent d’autant plus d’importance que des rumeurs de rachat de la société ont été lancées. Dans cette atmosphère pesante, on ne peut être sur de rien et surtout pas faire confiance aux autres !

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    Pour être totalement honnête, les premières minutes donnent qu’une seule envie ; celle de sortir de la salle et pourtant une grande erreur. Il faut absolument voir Rien de personnel dans sa globalité pour se rendre compte de sa richesse et surtout de la subtilité dont a fait preuve son réalisateur Mathias Gokalp. Le concept est semblable à celui d’une Affaire de famille, des scènes revisitées à travers le point de vue de différents personnages mais là où le film est réussi c’est en glissant au fur et à mesure des détails qui changent littéralement l’histoire. Une mise en scène originale qui permet de mettre en valeur un thème pas évident à aborder au cinéma, bref à découvrir.

    Il faut le voir pour : Mettre un beau smoking pour prendre la place de votre boss !

  • Pardonnez-moi

     

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    Violette (Maïwenn) est une jeune femme pleine de créativité, c’est certainement ce qui l’a mené sur les planches du théâtre. A peine sa représentation achevée, elle a un nouveau projet en tête : tourner un film sur sa famille mais pas n’importe quel film ! En effet, pendant plus de 10 ans; Violette fut une enfant maltraitée par son père Dominique (Pascal Greggory) et ce film devrait lui permettre d’exorciser ses démons intérieurs. La voilà caméra en main, à la recherche de son identité et déterrant de lourds secrets familiaux que l’on croyait perdus à jamais.

     

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    Cette première réalisation de l’artiste Maïwenn a engendré une certaine curiosité d’une part par le choix d’un sujet dérangeant et d’autre part par la manière de le présenter. Pardonnez-moi oscille entre film et documentaire avec cette caméra embarquée au sein d’un drame familial qui ne manquera pas de vous chambouler. En tant que spectateur, on se retrouve vite mal à l’aise devant certaines situations, preuve irréfutable d’une interprétation ö combien réaliste. Premier essai assez concluant donc qui pose une nouvelle pierre à l’édifice du cinéma français et qui devrait encourager la jeune réalisatrice à continuer ce genre d’expérimentations.