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Thriller - Page 18

  • Kill list

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    Cela fait 8 mois que Jay (Neil Maskell) n’a pas travaillé et cette situation commence à peser sur sa vie de famille. Les disputes avec sa femme Shel (Myanna Buring) se font de plus en plus fréquentes comme en témoigne cette scène de ménage au cours d’un diner avec leurs amis Fiona & Gal (Emma Fryer & Michael Smiley). Alors que Jay a plus que jamais besoin d’argent, il se voir offrir l’occasion de remettre le pied à l’étrier ; son pote d’enfance Gal lui propose un job bien payé : une liste de personnes à tuer ! Alors que leur mission commence, des souvenirs du désastre qui s’est déroulé durant une opération à Kiev remontent à la surface et vont totalement transformer ce père de famille.

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    Tout d’abord Kill list restera dans les mémoires pour une scène particulièrement violente à vous rendre marteau ! Mieux vaut ne pas avoir le cœur trop sensible mais ce thriller britannique ne se résume pas qu’à ça, c’est d’abord l’ascension dans la folie d’un homme. Les contours du scénario ne sont pas toujours très clairs et la conclusion assez mystique n’est pas pour faciliter la compréhension des spectateurs. Difficile en effet de le catégoriser dans un genre précis, il nous amène sur différents tableaux au risque de larguer le spectateur. On finit alors par se demander si cette scène choc n’est pas simplement là pour faire un peu le buzz autour d’un film que vous risquez de vite rayer de votre liste.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de dire Merci quand un mec vous frappe avec un marteau !

  • Inside

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    C’est par un simple message vidéo que notre pote Adrián (Quim Gutiérrez) a appris que sa fiancée Belén (Clara Lago) l’avait quitté et laissé seul dans cette grande maison. Quelques disputes ont bien précédé cette séparation néanmoins ce chef d’orchestre est totalement sonné. Noyant son chagrin avec quelques verres de whisky, il boit plus que de raison et a toutefois la chance d’être recueilli par la serveuse Fabiana (Martina García). Passé par le cap de l’incompréhension, Adrián reprend sa vie en mains et ne tarde pas à tomber sous le charme de la jeune femme qui va peu à peu s’installer avec lui. Tout allait parfaitement bien jusqu’au jour où la police vient sonner à la porte ; ils enquêtent sur la disparition de Belén et semble suspecter son ex-fiancé.

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    Sans vouloir vous gâcher le suspense, vous devinerez assez vite de quoi il en retourne avec Inside, reste juste ensuite à essayer de découvrir la vérité. Histoire de nourrir son intrigue, le film multiplie les fausses pistes pour induire en erreur les spectateurs mais tous ces efforts sont ensuite balayés d’un revers de la main. C’est à travers un flash-back que la lumière va se faire, on revient ainsi aux prémices de l’intrigue pour mieux nous offrir les explications jusqu’à un dénouement qui est tout sauf extravagant. Un thriller plutôt bien mené mais trop vite prévisible, avec un peu plus d’audace on aurait tenu un excellent film on se contentera d’un divertissement tout simplement plaisant.

     

    Il faut le voir pour : S’assurer qu’il n’y a d’autres femmes cachées dans le placard de votre mec !

  • Piégée

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    Un restaurant isolé dans l’Upstate New-York. Notre pote Mallory Kane (Gina Carano) est au point de rendez-vous mais elle est surprise de voir débarquer Aaron (Channing Tatum). A peine le temps d’échanger quelques mots et un café, une violente bagarre est déclenchée et un coup de feu est même tiré mais elle parvient à s’enfuir avec l’aide de Scott (Michael Angarano). Ce dernier va découvrir que la femme qui l’accompagne est un agent d’élite et elle va lui confier certains secrets. Tout a commencé il y a quelques jours avec cette mission à Barcelone où l’objectif était de sauver un journaliste nommé Jiang (Anthony Brandon Wong). A la suite de cela, c’est à Dublin que Mallory s’est rendue et c’est là qu’elle a compris le piège qui lui était tendu.

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    Parce que les femmes  n’ont pas fini de prendre le pouvoir, Steven Soderbergh décide lui aussi de mettre en scène son héroïne en la personne de Gina Carano. Choix audacieux de confier ce rôle à une quasi-inconnue (elle s’est surtout fait connaitre avoir combattu notamment à la MMA) qui brille hélas davantage pour ses performances athlétiques que ses talents de comédienne. Pas fou non plus, le réalisateur l’entoure de Michael Fassbender, Ewan McGregor, Michael Douglas ou Antonio Banderas pour assurer la valeur commerciale de son film. Piégée se fait remarquer par la sobriété affichée lors des scènes d’action ; perturbant mais pas si mal dommage cependant que l’intrigue ne fasse pas preuve de la même efficacité. A cause de son scénario confus, on est vite perdu et on n’a pas forcément envie de retrouver son chemin…

     

    Il faut le voir pour : Essayer de faire moins de bruits lorsque vous prenez une chambre à l’hôtel !

  • L'ombre du mal

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    Baltimore, notre pote Edgar Allan Poe (John Cusack) est un auteur en manque de reconnaissance plus habitué aux moqueries qu’aux louanges. Il va pourtant découvrir qu’il a un admirateur secret qui s’inspire de ses écrits pour commettre d’horribles crimes, une enquête dont est en charge l’inspecteur Fields (Luke Evans). Il est le premier à avoir décelé les similitudes avec les nouvelles de Poe et c’est tout naturellement que l’écrivain est devenu son principal suspect. L’auteur sera cependant rapidement mis hors de cause et va devenir un précieux allié pour découvrir l’identité du tueur d’autant plus que ce dernier va enlever sa bien-aimée Emily Hamilton (Alice Eve) au nez et à la barbe de la police !

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    Célèbre par ses écrits, Edgar Allan Poe est mort dans des circonstances mystérieuses ce qui a permis de fantasmer les aventures de L’ombre du mal. On est donc plongé dans un thriller directement inspiré de ses œuvres en compagnie d’un John Cusack plutôt terne dans la peau du nouvelliste. L’idée de départ est plutôt intéressante seulement le film de James McTeigue (V pour Vendetta / Ninja assassin) ne propose lui rien de très excitant ; l’intrigue est assez linéaire tout comme le jeu global des acteurs. S’il n’a rien de rédhibitoire, difficile d’être réellement emballé et il n’y a vraiment rien qui donne envie de se rendre dans les salles pour le découvrir. Pas inoubliable quoi !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous identifier aux héros de vos romans !

  • Dias de gracia

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    2002, 2006, 2010. Des dates quelconques qui correspondent toutefois à un rendez-vous extrêmement populaire : la Coupe du monde de football ! Pour d’autres personnes ces mêmes dates ont une signification particulière car elles ont vécu des expériences traumatisantes en plein cœur de Mexico. Parmi eux, Lupe (Tenoch Huerta) est un policier exemplaire qui ne ménage pas ses efforts quand il s’agit de faire régner l’ordre mais son sens de la justice pourrait également lui couter cher. Il y a aussi cet homme kidnappé et qui ignore tout de ses ravisseurs si ce n’est qu’ils veulent l’échanger contre une rançon mais les choses ne se déroulent pas comme ils l’avaient prévu et pour la victime, le calvaire ne faire que commencer !

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    Bon déjà rassurons ceux qui ne supportent pas le foot, vous n’en verrez peu ou pas dans ce thriller ; il s’agit simplement de repères temporels. Par contre si vous connaissez vos classiques, cela vous permettra toutefois de remettre plus facilement de l’ordre dans un scénario assez décousu. Impulsif, imprévisible, Everardo Gout n’évite pas quelques défauts qu’on imputera à sa première réalisation avec ce capharnaüm désordonné. Une fois le dénouement dévoilé, le déséquilibre dans la trame scénaristique n’en est que plus flagrant et Dias de gracia aurait sans aucun doute gagné en qualité avec un peu plus de simplicité. Ça reste toutefois une belle découverte et l’occasion d’apprécier le cinéma mexicain.

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil autour de vous pendant les grandes compétitions de foot, il se passe peut-être des choses !

  • Alien, la résurrection

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    Même dans la mort, le Lieutenant Ellen Ripley (Sigourney Weaver) ne parvient pas à trouver le repos ! 200 ans après avoir péri sur Fiorina 161, une équipe de scientifiques de l’USM Auriga est enfin parvenu un clone parfait avec un objectif bien particulier : récupérer la reine alien qui sommeillait dans son corps. Au même moment, le vaisseau spatial Betty est à l’approche; à son bord 7 mercenaires venu dans un but bien précis mais ils ignorent qu’ils viennent de pénétrer en enfer ! Les scientifiques ont déjà donné naissance à 12 aliens et pensaient avoir les capacités de les contenir mais c’est mal les connaitre, ils parviennent à s’échapper. Ripley va devoir reprendre les armes mais depuis qu’elle a enfanté la reine elle n’est plus la même ; elle a en effet développé de drôles d’aptitudes.

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    Sans chauvinisme aucun, on peut déjà être fier que Jean-Pierre Jeunet se soit vu proposer de participer à l’aventure Alien. Succédant à des réalisateurs prestigieux, il devait tout de même avoir une certaine pression sur les épaules mais relève de belle manière le défi hollywoodien. Plus forte que la mort, Sigourney Weaver est plus présente que jamais et plutôt 8 fois qu’une ! On redécouvre le personnage qui apparait plus détaché conséquence de son évolution inattendue qui va même redéfinir la créature légendaire. Un épisode qui remet l’action au centre des débats avec notamment une belle scène sous-marine, il n’y a que cette humanisation de l’alien qui peut nous laisser un peu perplexe autrement Alien, la résurrection tient ses promesses.

     

    La scène à ne pas louper : La découverte des clones de Ripley.


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  • Alien 3

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    Placée en hypersommeil, Ripley (Sigourney Weaver) n’imaginait pas un instant un épilogue aussi douloureux. Notre pote est en effet la dernière survivante de l’USS Sulaco sur lequel un incendie s’est déclaré provoquée par la présence d’un Alien. Une capsule de secours s’est donc détachée et a fini par s’écraser sur Fiorina 161 où seule Ripley a peu être sauvée. Cette planète est en fait une prison de haute sécurité où ne sont détenus que des hommes ayant commis les pires atrocités et la présence d’une femme ne passe pas inaperçu. Ce sera pourtant le cadet de leurs soucis lorsqu’ils apprendront qu’un Alien se promène également dans le complexe et qu’ils n’ont aucune arme pour le neutraliser.

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    La valse des réalisateurs continue et c’est cette fois David Fincher qui s’attaque à la saga Alien avec d’emblée un film au ton bien différent. L’atmosphère y est à la fois plus violente et dans le même temps plus spirituel à l’image de ces prisonniers convertis à la gloire de Dieu. Un monde brutal qui se traduit également par le sort réservé à la pauvre Ripley et qui va jusqu’à se manifester à travers son apparence physique. Pas forcément l’épisode le plus impressionnant du point de vue de l’action mais incontestablement celui qui arrive à se démarquer du reste et qui reflète le mieux les inspirations de son réalisateur. Un épisode qui sera accompagné de son lot de controverses tant chez les fans que chez Fincher lui-même qui ira jusqu’à renier Alien 3.

     

    La scène à ne pas louper : Le saut de l’ange de Ripley !


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  • Disparue

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    Notre pote Jill (Amanda Seyfried) rentrait de son travail de nuit au Lucky Star et à son arrivée sa sœur Molly (Emily Wickersham) avait demandé à ce qu’elle la réveille. Seulement c’est un lit vide que découvre Jill et très vite l’angoisse monte d’un cran ; il est de retour et sa sœur a été kidnappée. Elle se rend immédiatement à la police mais son histoire n’a pas l’air d’émouvoir grand monde et pour cause, il la connaisse bien. Selon ses dires, il y a quelques mois de cela elle aurait été enlevée par un homme et jeté dans un trou au cœur de Forest Park et d’autres victimes y seraient enterrées. La police n’a jamais trouvé la moindre preuve et Jill ayant des antécédents de troubles mentaux, tout le monde pense que tout ceci n’est que le fruit de son imagination.

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    Vrai thriller ou délire paranoïaque, Disparue tente vainement d’éveiller en nous le doute sans jamais réellement y parvenir. L’histoire part d’un supposé kidnapping qui va faire remonter à la surface de douloureux souvenirs pour la pauvre Jill seule contre le monde et qui va devoir jouer elle-même les justiciers. Aussi charmante que soit Amanda Seyfried, sa prestation totalement linéaire rend inévitablement son personnage antipathique au possible, les autres rôles qui l’entourent étant inexistants. D’autant plus que le réalisateur Heitor Dhalia au lieu de nourrir l’amalgame entre imaginaire et réalité afin d’entretenir un peu le suspense ne fait qu’enchainer des scènes d’action sans conviction qui plongent un peu plus le film dans une lente, lente, lente dépression. Si vous voulez un conseil, laissez-le disparaitre !

     

    Il faut le voir pour : Rajoutez quelques serrures à votre porte d’entrée !

  • Margin Call

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    Toute la firme retient son souffle ; à la fin de la journée certains employés devront vider leurs bureaux et c’est le cas de notre pote Eric Dale (Stanley Tucci). Après 19 ans de loyaux services, il est remercié sans ménagement et c’est un homme complètement désabusé qui s’en va. Avant cela, il travaillait sur un dossier très important qu’il n’est pas parvenu à achever aussi confie-t-il cette responsabilité à un de ses collègues Peter Sullivan (Zachary Quinto) suivi d’un conseil intriguant : "Sois prudent". Quand ce dernier se met à regarder ce fameux dossier, il découvre quelque chose qui pourrait bien mettre en péril toute la firme. En plein cœur de la nuit, une réunion de crise est alors organisée.

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    Avec la crise économique sans précédent qui a frappé le monde, nos potes financiers n’ont pas été en odeur de sainteté ces derniers temps et ce n’est pas Margin Call qui va arranger leurs affaires ! Projeté en plein cœur d’une firme, nous devenons ainsi les témoins des grandes manœuvres des hautes sphères pour dissimuler une légère anomalie qui se chiffre tout de même à des millions de dollars. Le film devient alors un huis-clos plein de tensions mené par un casting impressionnant réunissant Harvey Keitel, Demi Moore, Paul Bettany ou encore Jeremy Irons qui redonne un léger coup de fouet à l’intrigue. Pas mauvais en soi, le sujet commence par contre à lasser et sans vraiment trouver le temps long, certains passages apparaissent presque creux ; à voir si vos finances vous le permettent.

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on construise plus de ponts !

  • Aliens, le retour

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    57 ans ! C’est le temps durant lequel notre pote Ripley (Sigourney Weaver) a dérivé dans l’espace après s’être miraculeusement échappé de la monstrueuse créature qui a décimé l’équipage du Nostromo. Difficile pour elle de reprendre une vie normale après un tel traumatisme d’autant plus que la Compagnie la tient en partie responsable de ce désastre. Ajoutez à cela qu’elle apprend que la planète LV- 426 sur laquelle elle a rencontré ces fameux Aliens est désormais habitée et les avertissements lancés par Ripley n’y changeront rien. Du moins c’était vrai jusqu’à ce que les communications avec la planète soient soudainement coupées, on la prend maintenant au sérieux et l’invite à prendre part à une expédition accompagné d’une escouade de Marines.

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    Exit Ridley Scott, c’est maintenant James Cameron qui reprend en main le destin de notre pote Ripley et il prend un malin plaisir à la replonger dans la gueule du loup ou plutôt devrais-je dire des Aliens ! Après avoir fait tomber l’équipage du Nostromo, c’est désormais un groupe de Marines surentrainés qui entrent en action contre rien moins qu’une armada de créatures assoiffées de sang. Dans la lignée du précédent épisode, le célèbre réalisateur d’Avatar sait installer le suspense et la tension du spectateur ne peut que frétiller au son de ce détecteur de mouvements. Le personnage de Ripley se dévoile un peu plus mais surtout devient la véritable héroïne de la saga avec notamment la scène de la libération de Newt d’anthologie. Aliens, le retour ne nous ménage pas en termes d’action et ça c’est pas pour nous déplaire !

     

    La scène à ne pas louper : La confrontation entre Ripley et la reine des Aliens.


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