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Premières Impressions 2015 - Page 23

  • Une heure de tranquillité

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    C’était jusqu’à présent une journée totalement ordinaire et puis un heureux hasard va permettre à Michel Leproux (Christian Clavier) de dénicher un disque qu’il cherchait depuis longtemps. Dans l’excitation du moment, il ne pense maintenant qu’à une chose : rentrer chez lui et écouter cet album seulement il va y avoir quelques imprévus. Ça a d’abord commencé avec Elsa (Valérie Bonneton) avec qui il a une liaison et qui se trouve être la pote d’enfance de sa femme Nathalie (Carole Bouquet). En plus de ça, les travaux dans l’appartement ont déjà commencé et dans l’immeuble il va y avoir aussi de l’animation puisque c’est la fête des voisins !

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    Après la pièce de théâtre, l’évolution naturelle a porté Une heure de tranquillité à s’inviter au cinéma sous la direction de Patrice Leconte. Dans la peau de notre mélomane en quête de sérénité, on retrouve un Christian Clavier qui comme souvent fait dans l’excès. Accompagné de Carole Bouquet, Valérie Bonneton et Rossy De Palma, on regrette que ces actrices n’aient pas réellement le loisir de s’exprimer ce qui aurait pu égayer davantage cette comédie. Au lieu de ça, on a droit à une galerie de personnages bâtis sur des clichés (Maria, Sébastien, Léo, …) et donc sans saveur. Même la conclusion qui est censée être un beau moment d’émotions ne réussit pas à faire son effet, un film mené trop tranquillement.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de rentre chez vous pour être tranquille !

  • Cours sans te retourner

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    Hiver 1942-43 en Pologne. Le paysage est d’un blanc immaculé, la neige est abondante et notre pote Srulik (Andrzej & Kamil Tkacz) lutte chaque jour pour sa survie ; cet enfant juif est désormais seul au monde. Le froid va finir par l’épuiser et il va alors s’écrouler devant la maison de Magda Janczyk (Elisabeth Duda) qui n’hésite pas une seconde pour lui venir en aide. Après 3 jours de sommeil, il reprend des forces mais doit aussi partir rapidement car les allemands pourraient arriver à tout moment. En se faisant passer pour un petit polonais orphelin du nom de Jurek, il réussit à trouver du travail et ainsi à se nourrir mais tout le monde ne se montrera pas aussi bienveillant à son égard.

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    Ce biopic revient sur la courageuse aventure de notre pote Yoram Fridman, rescapé de la Seconde Guerre Mondiale. Même si la réalisation tente dans un premier temps de briser linéarité de l’histoire en faisant intervenir des rémanences du passé, elle redevient rapidement très classique. On accompagne alors l’attachant Jurek dans sa fuite et, aspect plus intéressant, dans sa remise en question de sa religion. Cours sans te retourner parvient aussi à retranscrire avec une belle justesse ses rencontres, ses rares bouffées d’oxygène toujours éphémères rythmant un parcours mouvementé. Un film qui ne se démarque pas vraiment mais qui constitue toutefois un bel hommage mérité pour cet homme.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de désinfecter votre plaie après l’avoir nettoyé et si vous n’avez pas de désinfectant …

  • Whiplash

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    Si notre pote Andrew Neiman (Miles Teller) s’est inscrit au Conservatoire de Shaffer c’est parce qu’il sait qu’il s’agit là de la meilleur école de musique du pays. Son rêve est de devenir un jour un grand batteur, que son nom soit aussi connu que celui de son idole Buddy Rich. Avoir du talent est une chose, le cultiver par le travail en est une autre et Andrew va devoir redoubler d’efforts lorsqu’il intègre le groupe de Terence Fletcher (J.K. Simmons). Ce professeur est hautement respecté par ses élèves et si c’est un honneur de travailler avec lui, il faut aussi admettre qu’il a des méthodes d’apprentissage plutôt musclées !

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    Voilà un film qui donne une toute autre vision des batteurs ! Si la bande-originale (qui va certainement faire l’objet de nombreux téléchargements) est assurément le principal point fort de Whiplash, il ne faudrait pas non plus oublier J.K. Simmons qui se lâche totalement dans son rôle à travers ses (nombreux) coups de gueule. On aurait pu craindre à un moment que le scénario se contente de suivre le schéma classique du jeune prodige accompagné par le professeur bienveillant mais c’est là qu’on découvre des personnages qui ne manquent pas de nuances. Un faux feel-good movie rythmé par d’excellents morceaux de jazz duquel on ressort avec un certain panache, à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais dire à quelqu’un qu’il a fait du bon boulot !

  • Captives

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    Comme chaque semaine, notre pote Matthew Lane (Ryan Reynolds) ramène sa fille Cassandra (Peyton Kennedy / Alexia Fast) de son entrainement de patinage. Ce jour-là, il s’est arrêté quelques minutes afin d’acheter une tarte mais lorsqu’il est retourné à sa voiture, sa fille s’était volatilisée. La panique puis le désespoir s’emparent de Matthew et de sa femme Tina (Mireille Enos), des parents qui souffriront huit années durant. Un jour, l’espoir renait lorsque l’équipe de l’inspectrice Nicole Dunlop (Rosario Dawnson) chargée de l’enquête leur annonce qu’ils ont retrouvé Cassandra.

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    Si le sujet abordé nous évoque le Prisoners de Denis Villeneuve, le réalisateur canadien Atom Egoyan offre un tout autre déroulement à cette affaire d’enlèvement d’enfant. Usant ellipses et flashbacks, l’histoire se dévoile à nous avec une certaine confusion contribuant également à ôter toute tension à Captives. Ne reste alors plus qu’au spectateur à suivre sans grande passion la détresse de notre pote Ryan Reynolds avec même quelques situations qui paraissent peu crédibles. Loin de se montrer captivant, c’est un thriller au rythme proche de la somnolence et la frontière avec l’ennui est mince !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre enfant seul dans la voiture !

  • Exodus : Gods and kings

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    1300 avant notre ère. L’Égypte se pare de pyramides et d’édifices majestueux qui sont l’œuvre des esclaves hébreux mais la révolte est proche. Élevés comme des frères, nos potes Moïse et Ramsès (Christian Bale & Joel Edgerton) vont voir leurs destins prendre des chemins différents. A la mort du Pharaon Séthi (John Turturro), son fils Ramsès succède naturellement au trône mais apprend les véritables origines de Moïse qui serait hébreux. Décision est alors prise de le chasser de Memphis mais 9 ans plus tard il réapparaitra guidé par une apparition divine et la prophétie qu’on lui avait raconté va s’accomplir ; il sera le sauveur des hébreux.

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    Retour au Péplum pour notre pote Ridley Scott 14 ans après son Gladiator et cette fois il adapte un chapitre important de la Bible en revenant sur la vie du prophète Moïse. Niveau spectacle Exodus : Gods and kings se montre généreux avec nous avec des décors alternant entre le superbe et le grandiose renforcés par des effets spéciaux donnant ainsi des scènes impressionnantes. Seulement les deux personnages principaux se retrouvent un peu noyés dans tout ça ; l’opposition entre Moïse et Ramsès est trop superflue pour donner au film une véritable intensité. Une superproduction clinquante mais à laquelle il manque une âme.

     

    Il faut le voir pour : Répondre à quelques questions avant de "poursuivre" avec votre femme !

  • Nature

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    Bien loin de nos villes se dressent des paysages sidérants où règne la vie sauvage. Prenez par exemple la forêt tropicale ; quelques pas suffisent pour se retrouver face à une armée de 5 millions de fourmis légionnaires. Un peu plus loin, le lac Bogoria fait rassembler chaque année des milliers de flamands roses qui viennent se délecter d’algues. Vous pourriez tout aussi bien être écrasé par la chaleur du désert du Namib où le caméléon Namaqua a parfois les yeux plus gros que le ventre ou encore des lézards qui effectuent de drôles de danses. Source naturelle précieuse, l’eau combiné au soleil donne la vie et c’est ainsi que s’est construit notre magnifique Nature.

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    A l’initiative de ce documentaire au titre d’une grande sobriété, on retrouve BBC Earth qui nous avait déjà offert un voyage Sur la terre des dinosaures, le film 3D. Les images qui nous sont offertes sont magnifiques, la proximité avec les animaux est prodigieuse mais la réalisation se montre un tantinet présomptueuse. Images en slow ou fast motion, différents angles de caméras pour certaines séquences ou encore caméra GoPro ; on se demande parfois si on n’est pas devant un clip de promotion donnant un coté un peu artificiel. C’est beau, il y a quelques moments qui amuseront les enfants et on se sent apaisé après avoir vu Nature mais on n’apprend quasiment rien et c’est bien dommage !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre quand il pleut !

  • Zouzou

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    Zouzou (Anouk Delbart) a disparu ! C’était une journée plutôt calme jusque-là ; Solange (Jeanne Ferron) était entourée de ses 3 filles Agathe, Marie & Lucie (Florence Muller, Sarah Grappin & Laure Calamy) quand elles ont été alertées par des bruits suspects. C’est une sacré surprise qui attend alors Agathe, la mère de Zouzou mais à peine le temps d’y réfléchir que sa fille se volatilise. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que débarque Jean-Claude (Olivier Broche) qui est le nouvel homme dans la vie de Solange. Les présentations sont vite éclipsées par l’urgence du moment, il faut retrouver Zouzou mais la journée est loin d’être finie !

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    Mieux vaut vous prévenir tout de suite, ce premier long-métrage de Blandine Lenoir n’a pas sa langue dans sa poche et est un peu foufou ! Zouzou c’est une histoire de famille vécue à travers des membres bien loufoques à l’image de Lucie interprétée par Laure Calamy qui peut songer à lancer un one-woman show après son cours d’éducation sexuelle.  Si on est vite séduit par l’énergie déployée par un casting plein de fraicheur, on ne peut que constater aussi une baisse de rythme et quelques fausses notes. On pense notamment au personnage de Brenda Nelson qui n’a pas du tout sa place dans l’histoire, des choses à revoir mais ça reste tout de même une comédie assez sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Avoir une conversation sérieuse avec vos enfants !

  • Comment tuer son boss 2

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    Plus question pour nos potes Nick, Dale & Kurt (Jason Bateman, Charlie Day & Jason Sudeikis) de supporter leurs horribles boss. Ils ont ainsi décidés de lancer leur propre affaire et espèrent que le Pote de douche leur rapportera le pactole et leur rêve semblait devenir réalité lorsqu’ils ont eu la commande de Bert Hanson (Christoph Waltz). Seulement, ils auraient du faire preuve d’un peu plus de prudence avant de lancer la production et le trio se retrouve maintenant dans une situation plus que délicate menaçant également le job de leurs employés. Ils n’ont donc plus le choix et doivent envisager de kidnapper Rex (Chris Pine), le fils de Bert pour récupérer une rançon.

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    On s’était bien éclaté en leur compagnie, c’est donc un vrai plaisir que de revoir le trio Bateman / Day / Sudeikis faire de nouveau des siennes. Après avoir comploté contre leurs patrons, voilà qu’ils fomentent un kidnapping où ils ne se montrent pas beaucoup plus doués. On comprend vite que le scénariste de Comment tuer son boss 2 n’est pas allé chercher l’inspiration bien loin, les blagues sentent aussi le réchauffé mais l’important reste quand même qu’on se marre ! Clin d’œil au premier épisode, on aura ainsi l’occasion de croiser Jennifer Aniston, Kevin Spacey ou encore Jamie Foxx ; une comédie à considérer comme il se doit c’est-à-dire un simple et bon moment de détente.

     

    Il faut le voir pour : Continuer à changer régulièrement votre brosse à dents !

     

    En savoir plus sur Comment tuer son boss ?

  • Gone girl

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    C’était leur anniversaire de mariage et notre pote Nick Dunne (Ben Affleck) s’attendait à tout sauf à la disparition soudaine de sa femme Amy (Rosamund Pike). A son retour, il découvre en effet une maison vide et surtout une table brisée dans le salon qui laisse présager le pire. La police est immédiatement alertée ; il s’agit là d’une affaire inquiétante que va prendre en charge l’inspectrice Rhonda Boney (Kim Dickens) et son premier suspect est évidemment Nick. Il faut dire que le mari adopte un comportement étrange depuis la disparition d’Amy et il cache en effet un secret qui pourrait le pousser à commettre l’irréparable.

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    Amy Dunne. Retenez bien ce nom car ce personnage va obligatoirement entrer dans l’histoire du Cinéma ! Au départ, Gone girl c’est donc l’adaptation du best seller Les apparences de Gillian Flynn où l’on découvre un fait-divers tristement banal mais qui va prendre une autre dimension. Dans sa première partie, ce thriller s’amorce doucement et nous amène vers une enquête policière très fluide, trop facile et c’est à ce moment précis qu’on se prend une petit claque et où tout bascule. Si la prestation de Ben Affleck nous laisse plutôt de marbre, on ne peut que saluer la performance d’une excellente Rosamund Pike. Parce que notre pote David Fincher nous sort encore un grand film, c’est le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Se dire que le célibat ce n’est pas si mal !

  • Elle l’adore

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    Les histoires, notre pote Muriel Bayen (Sandrine Kiberlain) n’en manque pas. Tenez, il n’y a encore pas si longtemps elle racontait qu’elle avait épilé les jambes de la fille de Klaus Barbie, rien que ça ! Comment la croire donc quand elle prétend avoir aidé l’artiste Vincent Lacroix (Laurent Laffitte) à dissimuler le corps de sa compagne tuée accidentellement ? Selon elle, le chanteur aurait sonné à sa porte un soir afin de lui demander un service ; ce que Muriel n’a pas pu refuser en tant que fan inconditionnelle. Tellement habituée à déformer la réalité, personne ne semble donner le moindre crédit à cette histoire insensée !

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    Elle l’adore et vous aussi vous pourriez tomber sous le charme de cette jolie et savoureuse comédie qui est aussi le premier long-métrage de Jeanne Herry. La présence d’une Sandrine Kiberlain une nouvelle fois délicieusement délirante n’y est pas pour rien et elle trouve avec Laurent Laffitte un partenaire de choix. Les premières minutes sont assez perturbantes dans le sens où elles nous conduisent sur le chemin d’un polar avant que l’on emprunte la route vers la pure comédie noire. On gardera en mémoire cette scène hilarante lors de l’interrogatoire bref voilà une très belle surprise à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire tout ce que vos potes racontent !