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Premières Impressions 2011 - Page 36

  • La chance de ma vie

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    On fait appel à Julien Monnier (François-Xavier Demaison) quand le couple est aux bords de la rupture ; il a le don de désamorcer les tensions et de faire renaitre le feu de la passion. Si seulement il était aussi doué pour ses amours ! De façon étrange, chaque fille avec laquelle il s’est mis en relation a, par la suite, été victime d’une malchance incroyable. Que ce soit une fête d’anniversaire qui tourne au désastre ou la manifestation soudaine d’une allergie, Julien porte la poisse à toutes les femmes qu’il a aimées. Sa prochaine victime s’appelle Joanna (Virgine Efira) et elle est loin de se douter de ce qu’il l’attend.

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    Ça part d’une idée assez drôle ; un mec qui porterait la poisse à toutes ses conquêtes mais le tout est exploité de façon trop timide. Pour jouer à fond la carte de l’humour, il aurait fallu placer Virginie Efira dans des situations plus incongrues au lieu de quoi on a seulement droit à quelques passages nous faisant doucement sourire et d’autres tirés par les cheveux (L’incendie de la maison des parents de Julien). Le couple Efira / Demaison est sympathique mais leur complicité est loin d’être évidente, une petite comédie dont on peut facilement se dispenser et loin d’être La chance de ma vie.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi les femmes s’intéressent de plus en plus à l’automobile.

  • Somewhere

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    Star internationale de cinéma, notre pote Johnny Marco (Stephen Dorff) semble mener la belle vie. Il est convié dans les plus grandes soirées mondaines, toutes les femmes craquent pour lui et il a la chance de pouvoir voyager et de loger dans de somptueuses suites. Sa plus grande fierté reste toutefois sa fille Cleo (Elle Fanning) dont il partage la garde avec son ex-femme. Bien qu’ils ne se voient qu’occasionnellement, leur complicité est restée intacte ; il adore la voire patiner ou déguster les plats qu’elle lui mitonne. Il aimerait passer plus de temps avec elle mais ses obligations de star du grand écran l’emporte le plus souvent mais ça ne l’empêchera de l’emmener faire la promotion de son dernier film à Milan.

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    Ce qui est certain c’est que Sofia Coppola aime interpeller les spectateurs en proposant des films qui sortent de la norme. Avec Somewhere, on suit le parcours d’une star de cinéma drapée dans l’aisance et la luxure et dont le seul véritable lien avec la réalité reste ses rapports avec sa fille et son pote d’enfance. Coppola nous présente la célébrité sous ses plus belles coutures tout en disséminant quelques contrariétés (le Hummer qui suit la star, les textos anonymes). On nous rabâche que l’argent ne fait pas le bonheur, voici la preuve à l’écran ; un film digne de la réalisatrice mais dont la conclusion nous parait quelque peu bâclée ou un peu vite expédiée. 

     

    Il faut le voir pour : Vite aller dans le désert américain, y’a une Ferrari noire qui traine sur le bord de la route.

  • Encore un baiser

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    Après 10 ans d’absence Adriano (Giorgio Pasotti) est de retour à Rome ! Il avait fuit ses responsabilités en abandonnant Livia (Sabrina Impacciatore) et son fils Matteo (Andrea Calligari) et avait été condamné pour avoir tenté de faire passer de la drogue. Beaucoup de choses ont changé et il n’a malheureusement pas pu voir grandir son fils ce qu’il regrette énormément aujourd’hui. Pour ses potes d’enfance, les choses ne sont guère plus réjouissantes. Marco (Pierfrancesco Favino) est convaincu que sa femme le trompe et son instinct ne l’a pas trompé tandis que Carlo (Stefano Accorsi), lui a accumulé les conquêtes en espérant oublier sa femme Giulia (Vittoria Puccini). Plus que jamais il veut la reconquérir même si pour cela il doit faire souffrir Anna (Francesca Valtorta), sa compagne actuelle.

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    J’aimerais pouvoir dire que je suis heureux de revoir les héros de Gabriele Muccino mais je n’ai pas eu l’occasion de voir auparavant Juste un baiser dont Encore un baiser est la suite.  Sans attente particulière donc, c’est la découverte d’une bande de potes d’enfance confrontés aux aléas de la vie et notamment de leurs amours. On s’attache vite aux personnages même si on ne les a pas connus auparavant, seule exception Alberto incarné par Marco Cocci dont le temps de présence ne dépasse pas les 10 minutes. Pour le reste on se laisse facilement entrainer par ce film bien qu’à la sortie de la salle, on se dit que nos amours peuvent emprunter des chemins bien compliquées.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de son célibat !

  • Rendez-vous l’été prochain

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    Jack & Clyde (Philip Seymour Hoffman & John Ortiz) sont 2 potes d’enfance qui travaillent ensemble comme chauffeurs de limousine, un boulot qu’ils aimeraient bien quitter. Jack veut tenter sa chance pour travailler dans le métro new-yorkais tandis que Clyde s’applique à prendre des cours du soir pour donner un nouvel élan à sa vie professionnelle. En attendant leur éventuelle reconversion, Clyde et sa femme Lucy (Daphne Rubin-Vega) ont décidé d’organiser un diner afin que Jack fasse la connaissance de Connie (Amy Ryan). C’est la nouvelle collègue de Lucy et un couple commence à naitre, Jack veut que tout soit parfait et s’efforce d’apprendre à nager et à cuisiner.

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    L’appel de la caméra a eu raison de Philip Seymour Hoffman qui tient ici la double casquette de réalisateur et d’acteur. Rendez-vous l’été prochain s’intéresse donc à la vie de 2 célibataires réunis par des potes d’enfance communs et puis c’est à peu près tout à vrai dire ! La seule chose à retenir en fait c’est que pendant qu’un couple se forme, un autre se déchire ce qui donne au film un ressentiment assez mitigé à l’image de ce diner pour le moins mouvementé. Hoffman signe donc une première réalisation convenable qui manque de véritables attraits. Un essai dont on attend la transformation pour l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Visualiser les choses

  • Love, et autres drogues

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    Parce qu’il n’a pas su contrôler ses hormones, notre pote Jamie Randall (Jake Gyllenhaal) vient de se faire virer du magasin où il était employé. Il retrouve rapidement un job grâce à son frère qui le pistonne pour travailler pour Pfizer, une grosse compagnie pharmaceutique. Il devient ainsi le nouveau commercial et fait la tournée des médecins pour vendre du Zoloft censé remplacer le Prozac. C’est dans le cadre de ses missions qu’il rencontre pour la première fois Maggie Murdock (Anne Hathaway) atteint de Parkinson, un cas rare pour une personne de son âge. Au départ, ils s’étaient mis d’accord pour simplement passer du bon temps ensemble mais peu à peu Jamie s’aperçoit qu’il est en train de tomber amoureux.

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    Ça aurait pu être une comédie sentimentale parmi tant d’autres mais Love, et autres drogues parvient à se faire remarquer notamment par son contexte. L’action se situe dans les années 1990 et nous sommes dans les prémices d’un évènement hors-norme ; la consécration de l’or bleu que les hommes connaissent si bien, c’est la naissance du Viagra ! S’il n’y avait pas eu cet élément au scénario, il est fort à parier qu’on aurait plus vite fait d’oublier ce film même si le couple Anne Hathaway / Jake Gyllenhaal est tendre et attachant. Quelques bons moments de rigolade mais c’est certain que le film aurait mérité quelques produits dopants pour réellement nous séduire.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que votre copain est seul chez lui avant de lui faire une "surprise" !

  • Sound of noise

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    Amadeus Warnebring (Bengt Nilsson). Avec un tel prénom, il était prédestiné à faire de la musique et d’ailleurs dans la famille tout le monde se passionne pour cet art mais pas lui ! Pour tout vous dire, il est même allergique à la musique pourtant il va devoir faire abstraction de cela car ce policier enquête sur une série de crimes assez curieux. On vient en effet de signaler qu’un patient de l’hôpital aurait été séquestré par un groupe d’individus mais lorsqu’Amadeus jette un œil aux caméras de surveillance, il s’aperçoit qu’ils se sont servis de cet homme pour … faire de la musique ! Il n’est pas au bout de ses peines puisqu’il sait désormais que 3 autres "méfaits" vont être commis.

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    C’est l’ovni de ce début d’année et ils avaient secoué la croisette en Mai dernier, Sound of noise va faire du bruit, un tintamarre qui ravira les amateurs de musique. L’idée est particulière et se décline en 4 étapes et les premières représentations sont mêlées de curiosité et d’enthousiasme, mais l’intérêt que l’on porte va décroissant. Le film finit par se reposer sur ces spectacles de sons et d’images avec une scène finale belle d’un point de vue visuel mais assez décevante pour les oreilles. Le pari est osé et on salue avec plaisir l’originalité, une expérience inédite pour ceux qui veulent découvrir un cinéma pas comme les autres.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce qu’on fait vraiment de vous lorsqu’on vous endort pour une opération.

  • Nous sommes la nuit

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    Lena (Karoline Herfurth) est une fille un peu paumée dans sa vie, actuellement en probation elle n’hésite pourtant pas à jouer les pickpockets ce qui attire l’attention de la police et notamment de l’inspecteur Tom Serner (Max Riemelt). Un soir elle découvre un club pas comme les autres, elle est abordée par une belle femme blonde du nom de Louise (Nina Hoss) qui va jusqu’à la suivre dans les toilettes. Surprise, Lena n’est pas au bout de ses peines lorsqu’elle se fait mordre dans le cou par cette nouvelle connaissance. Après un temps d’adaptation, elle va accepter sa nouvelle condition de vampire et découvrir tous les plaisirs qui s’offrent à elle en compagnie de 2 autres potes d’enfance Nora & Charlotte (Anna Fischer & Jennifer Ulrich).

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    Les films de vampire ne connaissent pas la crise mais il est peu commun de voir une production allemande s’intéresser au sujet. Ce qui est sur, c’est que le réalisateur Dennis Gansel (déjà auteur de La vague) cherche à donner à Nous sommes la nuit un parcours international puisqu’il s’est efforcé d’effectuer le tournage dans un anglais à la diction particulièrement soignée par les comédiens. Dommage qu’on ne retrouve pas la même application dans ce scénario très basique et qui rappelle trop les films du même genre. Finalement, le seul attrait restera de voir 4 belles demoiselles s’agiter à l’écran mais à part ça rien il y a un manque évident de mordant !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à votre femme à marcher sur les murs.

  • Burlesque

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    Une nouvelle page de sa vie se tourne pour notre pote Ali (Christina Aguilera), elle vient de démissionner de son job de serveuse pour conquérir Los Angeles. Elle cherche à percer dans le spectacle et cherche donc un emploi dans un cabaret et c’est ainsi qu’elle se retrouve au Burlesque. Le succès ne sera pas immédiat puisqu’elle commence comme serveuse mais finira par convaincre sa patronne Tess (Cher) de luis laisser une chance sur scène. Le burlesque accueille une nouvelle artiste plein d’enthousiasme mais le cabaret doit également faire face à de graves difficultés financières qui pourraient mettre en péril son avenir.

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    Après le succès public de Tournée, le Burlesque revient au cinéma avec cette comédie musicale réunissant Cher & Christina Aguilera. Déjà, on ne peut qu’être déçu de ne pas voir les 2 artistes associé le temps d’un duo durant tout le spectacle. Pour le reste, ça tape dans le classique dira-t-on ; une fille qui débarque de nulle part devient la star du show et il y a toujours un mec qui vient semer la zizanie pour pimenter l’histoire. Est-ce parce son lifting ne lui permet pas de s’exprimer pleinement, toujours est-il que Cher ferait presque de la figuration dans ce film. C’est beau, les chorégraphies sont de qualité mais comme les chansons ça n’a rien d’inoubliable.

     

    Il faut le voir pour : Toujours proposer des cookies aux femmes que vous invitez chez vous.

  • Another year

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    Tom & Gerry (Jim Broadbent & Ruth Sheen) forment un couple heureux ; ils font même figure d’exemple à suivre pour la plupart de leurs potes d’enfance. Il y a tout d’abord Mary (Lesley Manville), collègue de Gerry et victime de déceptions amoureuses mais qui tente toujours de faire bonne figure. D’ailleurs, elle aime passer du temps avec Joe (Oliver Maltman), le fils de Gerry qui ne la laisse pas complètement indifférente. Tom a également un ami en pleine détresse, Ken (Peter Wight) lui aussi vit mal sa solitude et essaie d’oublier ses tracas dans l’alcool. Un an va se dérouler et autour de Tom & Gerry, la situation de leurs potes d’enfance ne va pas particulièrement s’améliorer.

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    Mettons les choses au point tout de suite, il ne se passe rien d’excitant dans le film de Mike Leigh ; c’est la description chapitrée en saison d’une tranche de vie. Ruth Sheen & Jim Broadbent (Tom & Gerry, quelle belle idée !) sont le cœur d’Another year et l’histoire s’enrichit ensuite du vécu des personnages qui gravitent autour. Parmi eux, impossible de manquer la prestation de Lesley Manville tantôt extravagante tantôt dévastée par sa solitude et qui conclut le film avec une grande émotion. Il y a une profonde humanité qui ressort de ce film, Mike Leigh a trouvé le ton juste pour nous toucher à travers ces portraits ! Du bon cinéma à savourer sans modération.

     

    Il faut le voir pour : Cultiver votre jardin.

  • Que justice soit faite

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    La vie de Clyde Shelton (Gérard Butler) s’est brisée il y a 10 ans lorsqu’il a assisté impuissant à l’exécution de sa femme et de sa fille. Les assassins ont été retrouvés mais la justice s’est montrée étonnamment clémente quant à leur sort et cette erreur se doit d’être réparée. Durant toute une décennie, Clyde a fomenté son plan d’action ; il ne s’agit pas seulement de faire payer ceux qui ont tué sa famille mais surtout de faire tomber un système judiciaire qu’il juge corrompu. Au milieu de tout cela, Nick Rice (Jamie Foxx), le procureur de l’époque va devoir tout faire pour stopper sa folie destructrice.

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    Besoin de votre dose hebdomadaire d’action ? Alors vous pourrez vous satisfaire avec Que justice soit faite, film plutôt efficace et qui nous met rapidement dans le bain. Le scénario est un mélange entre The punisher pour la vengeance d’un père de famille et Saw pour la chasse aux pièges disséminés par Gérard Butler. Evidemment, inutile de se triturer les méninges pour apprécier ce genre de film car la psychologie du personnage laisse rapidement place à une succession de scènes d’action. Vous aurez largement de quoi faire pour vous changer les idées et si possible avec un paquet de pop-corn s’il vous plait !

     

    Il faut le voir pour : Bien vous organiser si vous voulez avoir un bon matelas et manger du succulent steak en prison.