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Premières Impressions 2010 - Page 2

  • Pieds nus sur les limaces

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    Lily (Ludivine Sagnier) est une jeune femme différente qui vivait jusqu’à présent avec sa mère dans une maison à la campagne. Malheureusement, sa mère meurt brusquement et Clara (Diane Kruger), la grande sœur de Lily doit désormais veiller sur elle. Au départ, les visites devaient se limiter aux week-ends et par la suite on a tenté de la faire vivre en ville mais dans les deux cas, cela ne lui convenait pas. Clara prend donc quelques jours de congés pour s’occuper de sa jeune sœur mais aussi pour faire un point sur sa vie. Elle s’est toujours comportée comme la fille modèle mais aujourd’hui, elle se rend compte que le bonheur lui échappe.

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    Adaptation de son propre livre, Fabienne Berthaud dresse le portrait de 2 sœurs diamétralement opposées. A Diane Kruger le rôle de la fille parfaite avec la belle vie en apparence et à Ludivine Sagnier une vision plus naïve de l’existence ce qui provoque évidemment quelques étincelles. Heureusement d’ailleurs c’est ce qui donne un peu de vie à Pieds nus sur les limaces même si le duo de comédiennes s’en tire plutôt bien. Sagnier, de par son rôle, tire peut-être légèrement vers l’excès mais le véritable souci c’est que l’histoire est assez plate. Pas grand-chose à signaler ce qui fait qu’on finit parfois par s’assoupir, un beau portrait qu’on n’a pas forcément envie de découvrir au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de fourrer n’importe quoi dans votre frigo !

  • Nowhere boy

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    La mort de son oncle Georges (David Threlfall) a été un vrai choc pour notre pote John Lennon (Aaron Johnson) mais c’est aussi à cette occasion qu’il reprend contact avec sa mère Julia (Anne-Marie Duff). Depuis l’âge de 5 ans, ils vivaient avec son oncle et sa tante Mimi (Kristin Scott Thomas) mais John veut désormais gouter à l’amour d’une mère qu’il n’a jamais eu. En compagnie de Julia, il s’amuse comme un fou et découvre un artiste qui aura une grande influence sur sa vie ; le mythique Elvis Presley. Sa période Rock’n’roll ne s’arrête pas simplement à sa coupe de cheveux, il veut également monter un groupe. La musique devient alors une vraie passion, passion qu’il partage avec un certain Paul McCartney (Thomas Sangster).

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    Non il ne s’agit pas du tout d’un biopic sur les légendaires Beatles même si apparaissent Paul McCartney & Georges Harrison. C’est John Lennon qui est la star de Nowhere boy qui nous éclaire sur une période méconnue de l’artiste, une période précédant le succès qu’on lui sait aujourd’hui. Portrait très intimiste du chanteur, on découvre ainsi son enfance douloureuse privée de la présence de ses véritables parents et cette blessure profonde de n’avoir jamais pu réellement connaitre sa mère. Indispensable pour tout fan du quatuor anglais, ce sera également un vrai plaisir pour les amateurs de Rock’n’roll. Drôle (belle prestation d’Aaron Jonhson) et vraiment intéressant, le film manque néanmoins d’une touche de magie pour devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus oublier de mettre vos lunettes !

  • Toscan

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    Le 11 Février 2003, Daniel Toscan Du Plantier s’éteignait et le cinéma français pleure l’un des protagonistes les plus influents de la fin du 20ème siècle. Ce grand producteur a tout connu dans sa carrière ; la gloire d’abord avec le triomphe de films comme Don Giovanni, Van Gogh ou encore La cité des femmes. Il y a eu également des scandales comme en 1987 lorsque Sous le soleil de Satan fut récompensé sous les huées par la Palme d’or à Cannes. Cet homme a côtoyé les plus grands acteurs, les meilleurs réalisateurs et n’a eu de cesse de se battre pour offrir au plus grand nombre l’accès au 7ème art.

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    On en a pas forcément conscience aujourd’hui mais au sortir de la salle, on se rend maintenant compte que Daniel Toscan Du Plantier a joué un rôle important dans le cinéma français. Le documentaire d’Isabelle Partiot-Pieri rassemble plusieurs extraits d’interviews du producteur à différentes époques et c’est par esquisses que l’on découvre un homme passionné et passionnant. Il ne faut surtout pas s’attendre à une biographie complète, on apprend que peu de chose sur sa vie privée (seulement 5 minutes seront consacrées au tragique fait divers dont fut victime sa femme). Toscan est donc aussi intéressant qu’il est séduisant, un documentaire à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un mec "bouleversifiant" !

  • Lullaby

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    Leur rencontre s’était déroulé comme dans un conte de fée. Sam (Rupert Friend) regardait son film préféré ; Certains l’aiment chaud et c’est à ce moment qu’elle a débarqué comme si de rien n’était. Elle s’appelait Joséphine (Sarah Wayne Callies) tout comme le personnage de Tony Curtis dans le film et ce fut le coup de foudre immédiat. Sam, musicien en panne d’inspiration avait retrouvé une muse mais la mort de Joséphine fut aussi brutale que leur rencontre. Plongé en pleine dépressions depuis cette tragique disparition, le jeune homme va faire la connaissance de Pi (Clémence Poésy) ; une femme qui a trouvé refuge dans sa salle de bain.

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    Une rencontre inconcevable, une passion naissante et un brin de jazz voici en gros ce que vous allez déguster avec Lullaby. Bon parfois, on trouve le temps bien long et il y a même quelques scènes qui éveillent notre perplexité comme cette battle de slam au piano ou cette fiesta dans un appartement bien squatté ! Du coté de l’interprétation, le coté dandy du personnage de Rupert Friend peut aussi bien séduire qu’il peut agacer en revanche notre chère Clémence Poésy est d’une telle fragilité qu’on ne peut que se laisser charmer. Seulement, ce rapport de séduction ne dure qu’un temps et ce n’est pas un film qui nous laissera des souvenirs impérissables.

     

    Il faut le voir pour : Trainer dans votre salle de bain, vous pourriez y faire des rencontres intéressantes.

  • Machete

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    Repéré dans la rue, notre pote Machete (Danny Trejo) a été engagé par un certain Michael Benz (Jeff Fahey) pour exécuter le sénateur McLaughlin (Robert De Niro) en pleine campagne pour sa réélection. Son programme repose essentiellement sur son féroce combat contre l’immigration, un fléau selon lui qui gangrène l’état du Texas mais surtout les États-Unis. La main légèrement forcée, Machete accepte le contrat mais s’aperçoit que trop tard qu’il s’agissait d’un piège. Un autre tireur a blessé McLaughlin et on veut faire porter le chapeau à Machete mais ils vont vite comprendre qu’ils s’en sont pris au mauvais homme !

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    La bande-annonce que l’on avait dégusté en prologue de Planète Terreur avait donné l’eau à la bouche de nombreux fans et finalement Robert Rodriguez l’a fait ! Evidemment, il est interdit de prendre Machete au 1er degré car ce film déjà culte a été conçu comme un énorme délire où les têtes volent, le sang gicle, les nanas sont aussi sexy que dangereuses. Même avec tout ça, le scénario est solidement construit faisant intervenir pas mal de personnages secondaires et on rendra bien sur un grand hommage à Danny Trejo qui a enfin droit à la tête d’affiche. Du fun à l’état pur, on ne s’ennuie jamais et c’est bien sur le Coup de cœur de Ciné2909 et on croise les doigts pour voir débarquer les suites aux titres déjà tout trouvés.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que votre intestin mesure 7 fois la taille d’un homme, ça pourrait vous sortir de situations inconfortables !


    En savoir plus sur Machete Kills ?

  • Monsters

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    Il y a 6 ans, on a découvert des traces de vie extraterrestre au cœur du système solaire et rapidement on y a envoyé une sonde pour corroborer les faits. Hélas, lorsqu’elle revient sur Terre, l’appareil s’écrase au beau milieu des États-Unis & du Mexique devenant ainsi la zone infectée. De gigantesques créatures apparaissent et détruisent tout ce qui se présente sur leur passage ; il ne reste que chaos et désolation. Andrew Kaulder (Scoot McNairy) est photographe et il se trouve actuellement au Mexique où il est chargé d’une mission bien particulière ; il doit raccompagner Samantha Wynden (Whitney Able) qui n’est autre que la fille de son patron sur la cote américaine. Au départ, cela se présentait plutôt bien mais la jeune femme va manquer son ferry et se retrouve obligée de traverser la zone infectée pour rejoindre les États-Unis.

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    A première vue, c’est vrai qu’il peut nous faire penser à District 9, un film de science-fiction au scénario d’ailleurs pas très éloigné et puis il s’agit également d’une "petite" production sans stars. Cependant, là où le film de Neill Blomkamp nous proposait de l’action mêlé à une bonne dose de fun, Monsters prend lui la forme d’un road-movie étrange dans des décors ravagés. Curieux d’abord parce qu’on a du mal à prendre au sérieux ces pieuvres géantes comme étant des créatures extraterrestres. Le reste du voyage est assimilable à un long calvaire, il ne se passe strictement rien si ce n’est de voir les héros boire une Tequila et tripoter un arbre muté façon Avatar. Oui, il y avait de l’idée mais elle était mauvaise !

     

    Il faut le voir pour : Préparer du calmar au diner !

  • A bout portant

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    Alors qu’il était de garde à l’hôpital, notre pote Samuel (Gilles Lellouche) a sauvé la vie d’un patient qu’on a tenté d’assassiner. Après avoir été interrogé par la police, il retrouve sa femme Nadia (Elena Anaya) qui va bientôt donner naissance à leur premier enfant mais leur vie de couple va se retrouver soudainement bouleversée. Un inconnu s’introduit dans leur domicile avant d’enlever la jeune femme et de laisser Samuel inconscient. Lorsque celui-ci reprend connaissance, il doit faire sortir le patient qu’il a justement sauvé la nuit dernière s’il veut revoir Nadia. Cet homme s’appelle Hugo Sartet (Roshdy Zem) ; un grand criminel recherché et qu’on soupçonne d’être impliqué dans l’assassinat d’un riche homme d’affaires.

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    L’amour d’une femme peut vous métamorphoser un homme ; Fred Cavayé nous avait déjà fait le coup avec Pour elle (dont le remake américain Les 3 prochains jours sort également en salles) mais cette fois c’est dans un pur film d’action qu’il nous entraine. C’est certain qu’on n’a pas trop le temps de s’ennuyer devant A bout portant mais cela ne nous empêche pas de relever quelques détails scénaristiques tirés par les cheveux. Coté casting, Lellouche est un ton en-dessous par rapport à Roschdy Zem & Gérard Lanvin qui ont plus la gueule de l’emploi. Un film au déroulement un peu trop classique et à la conclusion assez irréaliste mais qui réussit à nous offrir un vrai divertissement ce qui est déjà pas mal.

     

    Il faut le voir pour : Changer les serrures de votre maison !

  • Mon pote

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    Patron d’un grand magazine d’automobile, Victor (Edouard Baer) a un planning chargé c’est pourquoi il se serait bien passé de cette visite à la maison d’arrêt de Gragny-la-ville. Une promesse étant une promesse, il part à la rencontre de ces prisonniers et notamment de Bruno (Benoit Magimel), un passionné de bagnoles. Profitant de l’occasion, celui-ci glisse un message dans la poche de Victor demandant à travailler au journal ce qui donnerait un coup d’accélérateur pour sa libération. Après maintes hésitations, il accepte de prendre  Bruno d’abord à l’essai persuadé que cette main tendue pourra lui être bénéfique pour son avenir.

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    A croire que l’amitié entre hommes obsède notre pote Marc Esposito puisqu’il a déjà traité le sujet avec Le cœur des hommes et sa suite moins inspirée. C’est à partir d’une histoire vraie qu’il a construit le scénario de Mon pote traitant ainsi de la réinsertion sociale des ex-détenus. Quand il s’agit de faire un film sur les rapports humains, le réalisateur s’en sort plutôt bien mais lorsqu’il s’agit de mettre en scène de l’action, attention les dégâts ! Et puis c’est le genre de films où il y a de la parlotte pendant des plombes et même si Edouard Baer & Benoit Magimel s’entendent plutôt bien et nous font décrocher quelques sourires, on finit souvent par trouver le temps long. Il trouve plus sa place dans la programmation télévisuelle qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Jouer au Quinté, ça peut rapporter gros !

  • Raiponce

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    Enfermée dans sa tour, notre pote Raiponce ignore qu’elle fut enlevée à ses véritables parents, le Roi et la Reine. Une vieille sorcière qui se fait aujourd’hui passée pour sa mère l’a en effet enlevée car en Raiponce réside un formidable pouvoir qui lui permet de rajeunir. Pour ne pas risquer de perdre un tel trésor, elle est parvenue à l’enfermer dans cette tour depuis sa plus tendre enfance. Le seul lien qu’a Raiponce avec l’extérieur est ce formidable festival de lumières qui a lieu chaque année et qui coïncide avec son anniversaire. Curieuse d’en savoir plus, elle veut absolument quitter sa tour et l’arrivée de Flynn Rider, un voleur, est une providence !

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    C’est le traditionnel Disney de fin d’année et après La princesse et la grenouille, on revient au bon film d’animation en images de synthèse avec Raiponce. Vous aurez bien entendu reconnu le célèbre conte des frères Grimm et comme de coutume la magie Disney opère de nouveau pour séduire les petits et grands. Graphiquement, c’est évidemment du grand niveau et cela se voit aussi bien dans les détails apportés à la chevelure de l’héroïne qu’à cette magnifique scène où les lumières s’envolent. Une belle aventure avec des personnages attachants et sa dose d’humour, sans aucun doute un futur classique. Avec de tels arguments en sa faveur, il faudrait être allergique aux histoires de princesse pour ne pas apprécier ce nouveau succès des studios aux grandes oreilles.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une poêle pour vous défendre, c’est une arme redoutable !

  • Outrage

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    Lorsque le Grand patron du clan Sanno parle, tout le monde écoute. Il y a certaines valeurs à respecter dans son clan et il ne veut pas entendre parler de trafic de stupéfiants dans son organisation. Il voit donc d’un mauvais œil l’alliance qu’a formé un de ses hommes Ikemoto (Jun Kunimura) avec Murase (Renji Ishibashi) dont le clan s’adonne sans vergogne au commerce de drogues. Pour Ikemoto, il s’agit donc de se débarrasser discrètement de Murase malgré le pacte qu’ils avaient conclu en prison et pour cela il compte sur son pote d’enfance Ôtomo (Takeshi Kitano). Commence alors une terrible guerre entre yakuzas où les comptes se règlent à coups d’armes à feu et sans négociation possible.

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    De même que la mafia italienne, les yakuzas de nos potes japonais ont toujours fascinés les spectateurs et quand c’est Takeshi Kitano qui se lance, le résultat est toujours attendu. Capable de nous pondre des films parfois atypiques, c’est cette fois un polar tout ce qu’il y a de plus classique qui nous est servi. Exécution sommaire, doigts tranchés et guerre de territoires et d’influence qui n’épargnent personne ; Outrage est un concentré de films de yakuzas. S’il n’enrichit à aucun moment le genre, Kitano fait son job et le fait bien et le résultat est un film plus que correct à voir de préférence en version originale.

     

    Il faut le voir pour : Annuler votre rendez-vous chez le dentiste !