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Premières Impressions 2010 - Page 5

  • Le secret de Charlie

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    Tout souriait à Charlie St. Cloud (Zac Efron) ; le capitaine du club voile venait de remporter une victoire importante et allait bientôt entrer à la fac. Ses exploits sportifs lui ont d’ailleurs permis d’obtenir une bourse et la prestigieuse école de Stanford  lui fait les yeux doux. Ce 12 Juin 2005 sera une date tragique pour Charlie ; il est victime d’un terrible accident de voiture en compagnie de son petit frère Sam (Charlie Tahan) qui perd la vie. Traumatisé et endossant toute la responsabilité de ce drame, Charlie a décidé d’honorer la promesse faite à son frère en restant auprès de lui. On le retrouve aujourd’hui en tant que gardien du cimetière où repose Sam ; un frère qu’il retrouve chaque soir au coucher du soleil pour joueur au base-ball.

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    Lancé par Walt Disney et la saga High School Musical, Zac Efron a encore bien du chemin à faire avant de pouvoir s’imposer comme un comédien. Une occasion se présente avec Le secret de Charlie, un drame adapté du roman de Ben Sherwood mais l’idole des jeunes convainc par intermittence. Efron en gardien de cimetière, c’est aussi convaincant que de voir Paris Hilton animer une émission littéraire et puis il y a des séquences qui agacent. La scène où Charlie fait de la luge avec des couvercles de poubelle dans la boue (sigh), le trio de midinettes dans le magasin de jouets ou encore le cache-cache dans la brume sont autant d’éléments qui décrédibilisent le film. Bref, pour les yeux du beau gosse, ça attirera peut-être quelques spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des oies, elles sont redoutables.

  • Date limite

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    Après un bref séjour à Atlanta, notre pote Peter Highman (Robert Downey Jr.) s’apprête à regagner Los Angeles où l’attend un heureux évènement. En effet, sa femme Christine (Michelle Monaghan) accouche de leur premier enfant dans quelques jours. Alors qu’il était installé dans l’avion qui devait le ramener chez lui, un énergumène croisé plus tôt du nom d’Ethan Tremblay (Zach Galifianakis) va bouleverser son voyage. Suspectés d’être des terroristes, ils sont aussitôt arrêtés et surtout placés sur la liste de non-vol ; Peter se retrouve dans une belle galère puisque dans la confusion, il a perdu son portefeuille. C’est alors qu’Ethan se présente devant lui proposant de partager sa voiture pour se rendre en Californie.

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    Todd Phillips s’est fait un nom en un seul film avec l’inoubliable Very bad trip, le top délire de l’année 2009 qui l’a sacré nouveau roi de la comédie. Il est de retour avec dans ses bagages l’unique Zach Galifianakis qui va venir faire des misères à l’homme de fer qu’est Robert Downey Jr. Embarqués dans un road-movie bien allumé, Date limite tient ses promesses avec quelques bonnes crises de rire d’autant que l’humour va assez loin et n’épargne ni enfants, ni animaux. S’il n’atteint pas le génie d’un Very bad trip, cette comédie a largement de quoi faire pour vous changer les idées et vous donner le sourire à la sortie de la salle.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier si votre café est vraiment du café !

  • Unstoppable

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    Stanton en Pennsylvanie. Notre pote Will Colson (Chris Pine) vit une période difficile ; à la suite d’une violente dispute avec sa femme Darcy (Jessy Schram), une injonction l’oblige à rester éloigné de son fils. C’est donc les soucis plein la tête qu’il commence son nouveau boulot de conducteur de trains. Il est assigné au train 1206 en compagnie de Frank Barnes (Denzel Washington), 28 ans de boite. Leur première journée ensemble va soudainement prendre une autre tournure ; un train incontrôlable roule à grande vitesse et le plus inquiétant dans tout ça c’est qu’il transporte des wagons où sont entreposés de dangereux produits chimiques.

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    Après L’attaque du métro 123, Tony Scott continue de jouer aux petits trains en s’inspirant d’un réel fait divers datant de 2001. Même si l’on devine aisément le dénouement du film, il faut bien dire que Unstoppable tient sur de bons rails réunissant de l’action, du suspense comme sait si bien le faire le réalisateur. Reste que voir un train filer à toute allure pendant 1H30 est bien moins excitant que de voir un démantèlement d’une attaque terroriste ou une bombe à désamorcer. Pour les passionnés d’engins ferroviaires et les amateurs d’action, c’est un film à apprécier avec son petit paquet de pop-corn.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier de voir des trains qui roulent, ça vous changera de votre quotidien !

  • La machine à démonter le temps

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    Parce que leur pote d’enfance Lou (Rob Corddry) s’est retrouvé à l’hôpital après ce qui parait être une tentative de suicide, Adam & Nick (John Cusack & Craig Robinson) ont décidé de s’offrir un séjour à Kodiak Valley. Un voyage qui leur rappelle de merveilleux souvenirs et qu’ils vont tenter de partager avec Jacob (Clark Duke), le neveu d’Adam mais les temps ont changé ! Ce n’est plus le paradis qu’ils avaient connu auparavant et ils ne peuvent que se consoler dans le spa qui, en raison d’un court-circuit, se transforme en une machine à voyager dans le temps. Ainsi lorsqu’ils se réveillent, ils sont de retour en 1986 et doivent prendre leurs précautions pour ne pas modifier le futur, leur présent !

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    Voyager dans le temps reste certainement le fantasme ultime de l’homme et pour notre quatuor de potes d’enfance, c’est l’occasion de revivre l’un des plus grands moments de leur vie. La machine à démonter le temps est une comédie tout à fait convenable avec quelques vannes bien inspirées (excellent le coup de la couleur de la peau de Michael Jackson comme repère temporel) mais qui va passer inaperçu chez nous en l’absence de grandes stars (hormis John Cusak). Un mélange de Retour vers le futur et d’American Pie qui ne s’impose pas pour une soirée au cinéma mais qui fera bien l’affaire pour se détendre lors d’une soirée DVD.

     

    Il faut le voir pour : Avoir un brin de nostalgie !

  • Potiche

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    1977. Robert Pujol (Fabrice Luchini) est sur les nerfs ; il est à la tête d’une usine fabriquant des parapluies et doit chaque jour faire face aux nombreuses revendications de ses ouvriers. Il faut avoir une poigne de fer pour faire régner l’ordre mais une nouvelle grève démarre et dérape lorsque Robert est pris en otage par son propre personnel. C’est sa femme Suzanne (Catherine Deneuve) qui va désamorcer la situation en demandant l’intervention de Maurice Babin (Gérard Depardieu), le maire communiste. Marqué par cet incident, le médecin prescrit du repos pour Robert mais l’usine doit continuer à tourner. A la surprise générale, c’est sa Suzanne qui s’y colle ; hier encore elle n’était qu’une femme au foyer aujourd’hui elle devient le grand patron de la fabrique léguée par son père.

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    C’est une véritable plongée dans la fin des années 1970 que nous propose François Ozon, époque de l’affirmation du statut de la femme dans notre société. Catherine Deneuve était toute désignée pour incarner cette période cruciale et elle est sacrément bien entourée avec Karin Viard, Judith Godrèche, Jérémie Renier et bien entendu les 2 hommes de sa vie que sont Luchini et Depardieu. Adapté d’une pièce de théâtre, Potiche est une comédie rafraichissante à prendre au 2nd degré puisque le réalisateur fait revivre le kitsch dans toute sa splendeur à travers ses personnages hautement caricaturaux. Un beau moment à passer assurément !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre secrétaire de vous préparer sa spécialité … une bonne soupe !

  • Des filles en noir

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    Noémie & Priscilla (Elise Lhomeau & Léa Tissier) sont potes d’enfance mais ce sont également 2 filles très marginales. Dans leur apparence physique tout d’abord, vêtue de façon gothique elles ne passent jamais inaperçue et puis surtout dans leur état d’esprit pour le moins morbide. D’ailleurs, au terme d’un exposé et après des réflexions désobligeantes de leurs camarades de classe, le tandem annonce son intention de mettre fin à leurs jours. Une annonce qu’il faut d’autant plus prendre au sérieux que Noémie a déjà tenté de se suicider voilà exactement 1 an. Ce qui n’était au départ que des paroles en l’air devient soudain une réalité, elles veulent réellement s’abandonner à la mort.

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    Le film de Jean-Paul Civeyrac se focalise sur le mal-être de certains adolescents et on ne s’étonne d’ailleurs presque pas qu’il prenne pour personnages principaux des jeunes filles à l’allure gothique. Le raccourci peut prêter à contestation mais on oublie rapidement les apparences de ces adolescentes pour mieux se concentrer sur leur fragilité psychologique. En ce sens, il n’y a rien à redire sur les prestations conjuguées de Léa Tissier et d’Elise Lhomeau resplendissantes de noirceur. On est moins ébloui en revanche par l’histoire qui tourne un peu en rond et un dénouement qui parait un peu bâclé. Attention après avoir vu Des filles en noir, il y a des chances de faire une mini-dépression devant tant de joie de vivre.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de voir la vie en noir !

  • Jackass 3D

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    Johnny Knoxville et toute sa bande de potes d’enfance fous furieux sont de retour pour le meilleur et surtout pour le pire ! Ils ne sont jamais bien loin quand il y a des conneries à faire et ils foisonnent d’idées toutes plus idiotes les unes que les autres. Défier un bison, organiser une traversée de tasers, se faire arracher une dent par une Lamborghini ou bien encore effectuer un saut en élastique dans des toilettes portables (et remplies) ; rien ne leur fait peur. Leurs corps ne sont pas épargnés, ils crient de douleur et parfois même un peu sang se met à couler (et beaucoup de vomi également) mais ne vous demandez pas pourquoi ; ils adorent ça !

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    Le phénomène Jackass j’en ai entendu parler comme tout le monde mais c’est bien la première fois que j’ai l’occasion de les découvrir sur le grand écran. Un mot d’abord sur l’habillage 3D qui est vraiment anecdotique, c’était simplement un moyen pour Knoxville de vendre son film. Film est d’ailleurs un bien grand mot, Jackass 3D est une succession de défis complètement barges mélangés à quelques caméras cachés pour étoffer un peu le contenu. Certaines scènes vont assez loin et sont susceptibles de vous rendre malade rien qu’à les imaginer ! Il faut être sensible à l’humour pipi-caca  pour apprécier les "exploits" de ces dingues mais de là à payer une place de cinéma pour ça …

     

    Il faut le voir pour : Prouver votre amitié à votre pote d’enfance et boire son "jus" !

  • Fair Game

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    Au lendemain des attaques du 11 Septembre 2001, les Etats-Unis préparent activement leur riposte et toutes les agences secrètes sont sur le pied de guerre. Dans la vie publique Valérie Maple (Naomi Watts) travaille dans une société d’investissements mais en réalité, elle est membre de la prestigieuse CIA. Intervenant aux quatre coins du monde afin de prévenir la moindre menace terroriste, son réseau de contacts est immense. D’ailleurs, l’agence fait appel à son mari Joseph Wilson (Sean Penn), ancien diplomate pour une mission au Niger où l’on suspecte un trafic d’uranium avec l’Irak.

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    Pour justifier l’intervention américaine en Irak, on a beaucoup évoqué cette soi-disant présence d’Armes de Destruction Massive et Fair Game revient sur les prémices de cette annonce. Si le Maplegate est connu outre-Atlantique, on a beaucoup moins entendu parler chez nous de Valérie Maple sacrifiée sur l’autel de la propagande. Film plutôt passionnant détaillant ainsi les coulisses du pouvoir et l’habilité de celui-ci à diffuser des informations n’ayant pour seul but que de détourner l’attention des médias et surtout du grand public. A noter également la belle prestation de Sean Penn qui ne semble pas avoir eu à chercher bien loin son inspiration pour témoigner son mépris envers l’ancien gouvernement américain.

     

    Il faut le voir pour : Considérer vos potes qui travaillent dans des sociétés d’investissement d’un autre œil.

  • Buried

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    Lorsque notre pote Paul Conroy (Ryan Reynolds) a repris conscience, c’est dans l’obscurité totale et dans un espace incroyablement confiné qu’il s’est retrouvé. Il parvient à se saisir d’un briquet et lorsqu’il s’éclaire, il se rend compte qu’il est enfermé dans un cercueil en bois. Le temps de réaliser ce qui lui arrive, un portable se met à sonner et il se précipite pour tenter de joindre quelqu’un qui pourrait lui venir en aide mais cela est délicat lorsqu’on ignore totalement où l’on est. II reçoit alors un coup de fil de ses ravisseurs qui réclament une rançon de 5 millions de dollars pour que Paul puisse retrouver la lumière du jour. Commence une terrible course contre la montre.

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    L’idée de passer 1H30 enfermé dans un cercueil vous enchante t-il ? Si vous êtes du genre claustrophobe, Buried a vraiment de quoi vous donner des sueurs froides car on se retrouve totalement enfermé en compagnie de Ryan Reynolds. Bien que le dénouement soit extrêmement prévisible, on doit reconnaître le mérite de Rodrigo Cortés à parvenir à nous conduire tranquillement vers la conclusion en maintenant intacte la tension à son paroxysme. Un thriller efficace qui prend d’autant plus d’ampleur dans les salles obscures, une bonne découverte et un réalisateur espagnol à suivre !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les messages de répondeur qui font croire que vous êtes au bout du fil !

  • L’homme qui voulait vivre sa vie

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    Paul Exben (Romain Duris) est un homme heureux ; il a une superbe famille qui vient de s’installer dans une belle maison qui fait le bonheur de ses enfants. Son boulot d’avocat lui permet d’avoir une belle situation permettant ainsi à sa femme Sarah (Marina Foïs) de se consacrer à l’écriture. Les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses ; Paul apprend que Sarah a une liaison avec Grégoire Kremer (Eric Ruf), un photographe qui habite dans le voisinage. Après une violente altercation avec ce dernier, Paul le tue accidentellement et désemparé par ce geste, il décide de camoufler sa mort. Il va encore plus loin en lui volant son identité et commencer une toute autre existence.

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    Le roman est signé Douglas Kennedy adapté à l’écran par Eric Lartigau qui nous avait agréablement surpris avec Prête-moi ta main. L’homme qui voulait vivre sa vie est un drame qui repose (une fois encore) sur une grande performance de Romain Duris ce qui n’empêche pas un certain déséquilibre du film. Si au départ on s’attache assez rapidement à ce père de famille lambda qui va s’apercevoir que sa vision du bonheur est obstruée, sa fuite en quête de sa véritable identité me laisse un peu plus perplexe. Cela ne change rien au fait qu’il s’agit d’un film réussi qui saura facilement trouver son public.

     

    Il faut le voir pour : Vivre votre vie !