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Premières Impressions 2010 - Page 4

  • Ce n’est qu’un début

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    A l’école maternelle Jacques Prévert située à Le Mée-sur-seine, la maitresse Pascaline Dogliani a préparé cette année un atelier bien particulier : un cours de philosophie. Cela peut paraitre curieux de mettre ne place un tel programme pour de si jeunes enfants mais ils sont également à un âge où ils se posent toutes sortes de question. C’est donc en toute innocence et avec une spontanéité parfois déconcertante qu’ils vont échanger leurs idées sur de vastes sujets comme la liberté, l’amour, la richesse mais des sujets plus graves comme la mort. Des thèmes qu’ils n’hésitent pas à partager avec leur famille levant ainsi certains tabous.

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    Voici un projet vraiment intéressant que celui lancé par Cilvy Aupin, Jean-Pierre Pozi & Pierre Barougier ; instaurer des séances de philosophie dans des classes maternelles. L’idée au départ peut paraitre saugrenue mais laisse ensuite place à un flot d’idées énoncées avec l’innocence que l’on connait aux enfants. Bien entendu, certaines choses ne manqueront pas de vous faire sourire d’autres démontrent combien l’enfant acquiert rapidement sa capacité d’assimilation, d’analyse et d’interprétation des informations qui l’entourent. Un documentaire très riche qui aurait pu se dispenser de quelques minutes superflues mais qui finit de nous convaincre d’installer des séances de philosophie dès la maternelle et Ce n’est qu’un début !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ranger le Nutella au frigo !

  • Mother & Child

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    Sa fille va bientôt fêter son 37ème anniversaire et Karen (Annette Bening) ne sait rien de cet enfant qu’elle a été forcée d’abandonner. Tombée enceinte à l’âge de 14 ans, elle ne pouvait assumer une telle responsabilité et cette séparation a provoquée une véritable cassure au point qu’aujourd’hui encore elle souffre de cette absence. De son coté, Elizabeth (Naomi Watts) n’a jamais cherché à connaitre ses origines ; elle consacre tous ses efforts pour construire sa carrière mais cette brillante avocate ne sait pas rester en place. Pendant ce temps, Lucy & Joseph (Kerry Washington & David Ramsey) sont en pleine procédure d’adoption ; ils sont à la recherche d’un bébé afin de pouvoir enfin fonder une famille.

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    Ça risque de pleurer dans les chaumières avec ce drame familial constitué du portrait de 3 femmes. Au départ, on se demande tout de même ce que vient faire l’histoire de Kerry Washington et la réponse viendra dans la dernière demi-heure. Pour peu que l’on adhère à une histoire trop bien écrite pour être crédible, on saura apprécier ce film reposant essentiellement sur la relation entre les personnages d’Annette Bening & Naomi Watts. Mother & Child, de par son scénario, trouvera plus d’écho auprès du public féminin qui partagera avec plus d’enthousiasme ces diverses expériences de femmes à propos de la maternité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre femme avant qu’elle ne dise une bêtise (vous allez avoir du boulot !)

  • Le village des ombres

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    8 Aout 2008. Un groupe de 9 jeunes ont décidé de passer un séjour ensemble dans le petit village de Ruiflec où les attende une grande maison. Tout allait bien jusqu’à ce qu’ils approchent de ce village ; Hugo (Djédjé Apali) qui conduisait la seconde voiture a voulu partir en éclaireur mais quelques secondes après, on retrouve le véhicule abandonné au beau milieu de la route. Emma (Christa Theret) s’inquiète pour sa sœur qui était à bord de cette voiture mais dans un premier temps, ils vont devoir rejoindre la maison pour clarifier un peu la situation. A peine sont-ils entrés que Lucas (Axel Kiener) disparait à son tour et pour eux le cauchemar ne fait que commencer.

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    Un groupe de jeunes potes d’enfance, des disparitions inexpliquées et une malédiction antique ; vu comme ça l’histoire de ce film en rappelle mille autres. Le village des ombres n’a cependant rien pour vous faire sursauter du siège, le réalisateur Fouad Benhammou semble plus occupé à soigner les détails historiques qui illustrent son scénario qu’à vouloir nous donner des frayeurs. Réalisation parfois curieuse (la séquence de l’automobiliste très mal intégrée), des révélations qui surgissent alors que le spectateur ne cherche déjà plus à comprendre ; c’est encore un bel échec dans un genre qui ne réussit guère au cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les vacances à Ruiflec, c’est mort niveau ambiance.

  • Mon babysitter

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    Quand Sandy (Catherine Zeta-Jones) a appris que son mari la trompait, son sang n’a fait qu’un tour et elle a fait sa valise pour quitter la maison en compagnie de ses 2 enfants. Ils emménagent au cœur de New-york où une nouvelle vie commence ; Sandy trouve un appartement mais aussi un boulot et il ne manque plus qu’à lui dégoter un prince charmant. Si les rendez-vous arrangés se révèlent désastreux, cette mère de famille va jeter son dévolu sur Aram (Justin Bartha), son baby-sitter ! Une relation qui fait jazzer dans son entourage du fait de leur différence d’âge puisque le jeune homme n’a que 24 ans et vit encore auprès de ses parents.

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    Pour ceux qui l’ignorent encore, une cougar est une femme d’un certain âge (pour ne pas dire d’un âge certain) qui trouve son bonheur dans les bras d’hommes plus jeunes qu’elle. Hollywood surfe donc sur cet épiphénomène pour nous pondre Mon babysitter, une petite comédie qui se présentait plutôt mal mais qui finalement fut assez agréable. Par indulgence, on évitera de tenir rigueur d’un scénario téléphoné de la première à la dernière minute pour plutôt souligner quelques scènes vraiment drôles et Justin Bartha dans son premier grand rôle d’un film américain au grand écran. Pour ceux qui ont réussi à trouver un(e) bon(ne) baby-sitter ; c’est peut-être l’occasion de se détendre sans trop se prendre la tête.

     

    Il faut le voir pour : Pour les mecs, penser à vous laver les mains après être passé aux toilettes !

  • No et moi

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    Dans le cadre d’un exposé pour ses cours, Lou (Nina Rodriguez) a décidé de s’intéresser au parcours d’une jeune SDF qu’elle a rencontré à la gare d’Austerlitz. Elle s’appelle No (Julie-Marie Parmentier) et se balade de foyer en foyer, écume les soupes populaires pour survivre et va devenir la nouvelle pote d’enfance de Lou. Cette dernière décide alors de demander à ses parents de l’héberger ; une arrivée qui au premier abord redonne un peu de vie à cette famille marquée par un drame récent. No va pouvoir repartir sur de nouvelles bases, elle trouve rapidement un job dans un hôtel mais les vieux démons ressurgissent.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de No et moi ; c’est avant tout la belle prestation de Julie-Marie Parmentier et dans une moindre mesure celle d’Antonin Chalon (fils de Zabou Breitman) dans le rôle de Lucas. A eux deux, ils incarnent 2 personnages pleins de vie qui donnent le rythme dans la première partie effaçant même parfois la petite Lou mais curieusement leur association fait ensuite baisser le rythme d’un ton. Zabou Breitman n’a pas envie de donner des leçons de moral à chacun de nous mais à vouloir trop se préserver, elle finit par rendre le film presque anodin. Aucun message à proprement parler ne ressort, film plutôt sympathique mais qu’on oublie beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Faire connaissance avec la fille de Louis Bertignac !

  • Red

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    Ancien membre de la CIA, Frank Moses (Bruce Willis) est ce qu’on appelle un RED, Retraité Extrêmement Dangereux. Sans qu’il sache pourquoi, sa maison a été réduite en cendres par un groupe de mercenaires mais il s’extirpe de ce piège sans trop de difficultés. Avant d’enquêter un peu plus sur cette affaire, il part rejoindre Sarah (Mary-Louise Parker) ; une femme qu’il n’a jamais rencontré mais dont il est tombé amoureux au fil de leurs conversations téléphoniques. Ce détail réglé, il cherche de l’aide auprès de ses anciens potes d’enfance Victoria, Marvin & Joe (Helen Mirren, John Malkovich & Morgan Freeman). Ils découvrent un secret ; lors d’une mission qu’ils avaient mené au Guatemala en 1981, un membre haut placé du gouvernement américain aurait pris par à l’opération.

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    Nouvelle adaptation d’un comic book, c’est cette fois l’œuvre de Warren Ellis & Cully Hamner qui se voit offrir les honneurs du grand écran. Red attire avant tout par son casting alléchant mais hormis 2-3 scènes d’action de belle facture - la sortie de Willis de la voiture en pleine course-poursuite, grande classe ! - on se retrouve ensuite avec un film certes de bonne qualité mais sans grand éclat. Pas de surprise au programme pour ce divertissement tout à fait raisonnable, un film qui prouve également que les "vieux" ont encore de l’énergie à revendre et que leur retraite est encore loin.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des cochons roses en peluche !

  • Rubber

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    Quelque part dans le désert de Californie. A moitié enfoui sous le sable, un pneu (ba un pneu) s’éveille ; les premiers mètres sont chancelants mais il trouve ensuite rapidement son rythme de croisière. Non seulement ce pneu est doté d’une conscience mais il possède également des pouvoirs télé kinésiques qui lui permettent de faire sauter tout obstacle qui se dresserait devant lui. C’est d’abord un petit lapin qui en fait les frais mais ce super pneu va rencontrer des humains et notamment Sheila (Roxanne Mesquida) à qui il n’hésitera pas à appliquer la même sentence ; en quelques secondes il fera éclater sa caboche. La liste des victimes s’allonge et les forces de police vont prendre la situation en main.

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    Quentin Dupieux, le nom ne vous dit pas forcément grand-chose mais il est probable que vous le connaissiez à travers le personnage Mr. Oizo ou alors connaissez-vous déjà son univers cinématographique déjanté via Steak. Toujours aussi unique en son genre, le français n’est pas fini de faire parler de lui et il fallait être vraiment gonflé pour projeter un simple pneu en tête d’affiche de son film. Décalé et surprenant, Rubber est bien évidemment un ovni et c’est le genre de film qui devient culte avant même de le voir. Avec les moyens du bord, on ne peut que saluer ce scénario complètement improbable mais on ressort tout de même avec une certaine déception ; comme cette excellente idée n’avait pas été totalement exploité.

     

     Il faut le voir pour : "No reason"

  • Welcome to the Rileys

     

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    Depuis la mort de leur fille, la vie de Doug & Lois Riley (Melissa Leo & James Gandolfini) n’est plus du tout la même. Lois n’ose plus quitter sa maison pas même pour aller récupérer son courrier, son mari lui s’abandonne dans les bras d’une serveuse qu’il fréquente régulièrement. Dans le cadre de son travail, Doug doit se rendre à la Nouvelle-Orléans pour quelques jours mais finalement, il va décider de prolonger son séjour. Il a en effet fait la rencontre de Mallory (Kristen Stewart), une adolescente amenée à travailler dans un club de strip-tease pour survivre. Ce père de famille va s’attacher à cette jeune fille et décide de rester afin d’améliorer sa vie.

     

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    Welcome to the Rileys dresse le portrait de 3 personnages déchirés par les aléas de la vie après avoir été confronté à la disparition d’un être proche. A l’image des décors ravagés de la Nouvelle-Orléans, le deuil reste une plaie béante, le couple Rileys finissant par considérer Mallory comme leur fille et cette dernière qui semble avoir perdu tout espoir d’une vie meilleure. La performance du trio d’acteurs Melissa Leo / Kristen Stewart / James Gandolfini est de grande qualité et c’est bien ce qui constitue la force de ce drame. Sans réelles intentions de vouloir à tout prix nous tirer les larmes des yeux, Jake Scott réalise un film émouvant sur des vies brisées qui reprennent peu à peu leur cours.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les femmes ont beaucoup d’endroits pour cacher de l’argent !

  • Saw 3D

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    Piégé par Jill Tuck (Betsy Russell), l’inspecteur Mark Hoffman (Costas Mandylor) le bras droit de Jigsaw (Tobin Bell) est parvenu à s’extraire non sans avoir arraché une partie de son visage. En quête de vengeance, il veut la peau de Jill qui s’est réfugiée auprès de la police et notamment de Gibson (Chad Donella) qui assure désormais sa protection. Pendant ce temps, un autre jeu débute et la victime se nomme Bobby Dagen (Sean Patrick Flanery). Celui-ci s’est rendu célèbre en proclamant qu’il était parvenu à échapper aux pièges du tueur au puzzle et son témoignage a fait l’objet d’un livre qui se vend comme des petits pains. Seulement Bobby le sait, tout ceci n’est qu’un tissu de mensonges et ce genre de choses ne plaisent vraiment pas à Jigsaw.

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    Depuis le 1er épisode lancé en 2004, les producteurs se sont frottés les mains avec Saw ; saga qui voyait apparaitre un nouvel épisode chaque année. On arrive donc à la conclusion avec ce 7ème épisode sobrement intitulé Saw 3D (une 3D pourrie soit dit en passant) et sans grandes surprises on reste dans la même veine. Seules choses à noter, un piège qui se déroule sous les yeux du grand public et une fin toujours ouverte pour faire revivre la saga en cas de besoins d’argent. Le scénario est toujours aussi limité, on aurait pu rassembler les 3 voire 4 derniers épisodes en un seul film mais évidemment, ça rapporte moins ! Saw est enterré (pour combien de temps ?) et ça faisait longtemps que ça aurait du s’arrêter.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de chialer quand on vous fait une piqure !


    En savoir plus sur Saw ?

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

    En savoir plus sur Saw IV ?

    En savoir plus sur Saw V ?

    En savoir plus sur Saw VI ?

  • Scott Pilgrim

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    Scott Pilgrim (Michael Cera) en est convaincu, cette fille est faite pour lui ! Elle s’appelle Ramona Flowers (Mary Elizabeth Winstead) et il a déjà eu l’occasion de la voir dans ses rêves, un signe qui ne trompe pas. Si entre les deux, le courant a l’air de bien passé, sortir avec elle ne sera pas une sinécure. Après avoir plaqué une copine légèrement collante, Scott apprend en effet qu’il va devoir faire face aux anciens petits-amis de Ramona connus également sous le nom de la Ligue des 7 ex sadiques ! Notre pote va devoir se retrousser les manches pour se débarrasser de mecs comme la star Lucas Lee (Chris Evans) ou encore les frères Katayanagi.

     

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    Au départ, il y a le comic de Bryan Lee O’Malley adapté pour le grand écran par Edward Wright à qui l’on doit déjà les délirants Shaun of the dead & Hot fuzz. Pour sa 3ème réalisation, il signe sans nul doute son film le plus abouti avec une mise en scène démente et originale arrosée de rock, une histoire aussi hallucinante qu’elle est imprévisible et un délicieux Michael Cera. Scott Pilgrim est tout simplement un petit bonheur pour les geeks ; un mélange détonnant entre jeux vidéo, bande dessinée & cinéma si bien qu’il n’y a aucunes limites c’est donc normal qu’il devienne un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Devenir végétalien, vous deviendrez plus fort !