Depuis la Grande guerre, la Terre n'est plus qu'un amas de poussière où seule une poignée d'hommes ont eu la chance de survivre. Eli (Denzel Washington) est un solitaire qui fait route vers l'Ouest et évidemment sur son chemin, il lui arrive de croiser des vermines qui ne vivent que de vols et de meurtres. Il arrive alors dans un village placé sous le joug d'un certain Carnegie (Gary Oldman) qui, impressionné par ses talents de combattant, voudrait bien en faire son homme de main. Ce que Carnegie ignore pour l'instant c'est que son nouvel hôte possède le livre qu'il cherche depuis des lustres.
Un monde apocalyptique où l'homme est poussé dans ses derniers retranchements pour survivre ; un paysage qu'on commence à avoir l'habitude de voir au cinéma. Alors bien sur, s'il n'y avait pas eu déjà toute cette flopée de films post-apocalyptique, on serait ravi de découvrir Le livre d'Eli et surtout on ne serait pas particulièrement frappé par un scénario à la gloire de la Bible. Coté action, ce n'est pas le grand panard et je vous épargne une dernière scène ridicule où Mila Kunis se transforme en justicière après avoir joué les victimes pendant toute la durée du film.
Il faut le voir pour : Ne plus rien jeter, vous pourrez peut-être le marchander dans un futur plus ou moins proche.