1994, Nelson Mandela (Morgan Freeman) est élu Président d'Afrique du Sud mais l'apartheid semble encore présent dans l'esprit du peuple. Preuve en est lorsque le Président assiste au match de rugby des Springboks, c'est l'équipe adverse qui est supportée par toute une partie du public. Pire encore, les Springboks et leurs couleurs sont appelés à disparaitre car ils rappellent la période d'apartheid mais Mandela n'est pas de cet avis. Il se bat pour conserver le nom et les couleurs et va demander au capitaine François Pienaar (Matt Damon) de tout faire pour remporter la prochaine Coupe du monde Rugby organisée par l'Afrique du sud.

Ça devient une habitude forte agréable, chaque film de Clint Eastwood est un ravissement et montre ce que doit être le cinéma. Adapté d'un roman de John Carlin, cette histoire est si belle qu'elle en parait irréaliste. Un peu à l'instar de la France et de sa Coupe du monde de football en 1998, Invictus montre l'importance que peut avoir le sport et surtout son rôle social à travers l'identification du peuple à son équipe nationale. La finale entre les All Blacks et les Springboks est grandiose (bien que le Haka soit assez décevant), difficile de ne pas trembler pendant le match et ce même en connaissant le résultat final.

Il faut le voir pour : Prouver que la victoire est possible même lorsqu'on s'y attend (supporters du PSG, ne perdez pas espoir !)

Une place dorée au soleil, voilà ce qu’attendait notre pote d’enfance James Gregory (Joseph Fiennes) quand il s’est installé avec toute sa famille sur Roben Island. Jeune gardien de prison, il ne tarde pas à attirer l’attention de ses supérieurs lorsque ceux-ci apprennent qu’il parle couramment le Xhosa, langue d’Afrique australe. On le catapulte ainsi chef de la section B, celle-là même où est retenu captif le rebelle Nelson Mandela (Dennis Haysbert). Dans un climat délétère où les kaffirs sont traités comme des moins que rien et où leurs droits sont sans cesse bafoués, James observe avec impuissance les inégalités qui règnent dans ce pays. Il ne le sait pas encore mais Mandela aura une grande influence sur sa vie et dans le monde entier.

Il ne faut surtout pas s’attendre à un biopic consacré au leader sud-africain Nelson Mandela mais vraiment un témoignage de son geôlier James Gregory parfaitement incarné par Joseph Fiennes. On découvre ainsi les conditions dans lesquelles Mandela fut gardé prisonnier et surtout le contexte dans lequel il fut libéré et accueilli tel un sauveur par toute une nation. Un film qui ne révolutionnera pas l’industrie du cinéma mais qui permettra à quelques spectateurs et mois le premier à m’intéresser à la vie de Nelson Mandela.

Il faut le voir pour : Prendre un cours d’histoire.