Simon Werner a disparu...
Pour Jérémie (Jules Pelissier), c’est une soirée importante ; il fête aujourd’hui ses 18 ans et pour l’occasion il a invité tous ses potes d’enfance pour une grosse soirée. Même Alice Cartier (Ana Girardot), la plus belle fille du lycée est venue pourtant tout le monde n’a pas la tête à s’amuser car ces derniers jours, il y a eu des disparitions inexpliquées. Cela avait commencé avec Simon Werner (Laurent Delbecque) et par la suite ce sont Laeticia & Jean-Baptiste (Selma El Mouissi & Arthur Mazet) dont on n’a plus de nouvelles. Il n’en faut pas plus pour faire naitre un tas de rumeurs et certains prétendent même que ce serait un des professeurs du lycée qui serait responsable de la disparition de Simon.
Alors que dans ses premières minutes, le film nous laisse à penser qu’il va s’agir d’un banal teen-movie, Fabrice Gobert change littéralement la donne dans sa narration. Ainsi, l’histoire nous est dévoilée à travers 4 points de vue complètement différents chacun apportant sa sensibilité au film. En découpant de cette manière son film, non seulement le réalisateur évite de nous infliger 1H30 au même rythme mais en profite également pour embrasser des genres différents. Ce qui est regrettable c’est que ce dénouement tellement banal qui fait poindre une légère déception après toute cette attente. Néanmoins, Simon Werner a disparu... est une belle découverte et encourageant pour le cinéma français.
Il faut le voir pour : Arrêter de sécher les cours, vous allez créer de folles rumeurs !