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tom novembre

  • Une exécution ordinaire

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    On dit qu'elle possède d'étranges pouvoirs concentrés dans ses mains et pouvant apaiser les maux. Pas étonnant donc de voir les patients défiler dans le cabinet d'Anna (Marina Hands) ce qui n'est pas sans susciter la jalousie de ses confrères médecins. Un jour, elle est arrêtée puis conduite auprès d'un certain Joseph Staline (André Dussolier). A cette époque, on soupçonnait les médecins juifs d'avoir fomenté un complot si bien que Staline fit arrêter les docteurs juifs à commencer par ceux de son entourage. Il a entendu parler des pouvoirs d'Anna et l'a fait venir à son chevet afin qu'elle puisse le soigner dans le plus grand des secrets. Elle est ainsi obligée de mentir à son propre mari Vassili (Edouard Baer) afin de pouvoir le protéger.

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    Certes la transformation d'André Dussolier est admirable mais il ne suffit pas d'un simple costume et d'un peu de maquillage pour incarner celui qui fut la dictature emblématique de la Russie. Il y a un manque de charisme évident et son rapport avec le personnage d'Anna est trop fade ce qui finit par rendre son interprétation assez anodine jusqu'à frôler à certains moments le ridicule. Sans compter que le couple Edouard Baer/Marina Hands n'est pas non plus très crédible ce qui n'arrange en rien les affaires d'Une exécution ordinaire. Les premières minutes attisent notre curiosité mais on finit vite par trouver le film véritablement laborieux.

     

    Il faut le voir pour : Essayer d'être plus discrets quand vous essayez de faire un enfant !