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bahar katouzi

  • Au revoir

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    Noura (Leyla Zareh) est déterminée à quitter l’Iran, un pays où elle se sent totalement étrangère au point qu’on ne lui permet même pas d’exercer son métier d’avocat. Son mari était journaliste qui, en raison de ses idées contestataires face au régime en place, fut obligé de s’exiler vers le sud mais leur couple reste plus que jamais uni comme au premier jour de leur rencontre. De leur amour indéfectible va naitre leur futur enfant, une étape que Noura devra traverser seule d’autant plus qu’elle doit également gérer son prochain départ du pays. Pour cela elle est entrée en contact avec un homme chargé de lui fournir le visa nécessaire pour son passeport mais le chemin est encore bien long avant d’envisager retrouver sa liberté.

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    Evoquer le cinéma iranien c’est évoquer inévitablement la censure exercée au sein de ce pays et on en a eu encore la preuve lors du Festival de Cannes 2011 qui s’était privé de l’absence du réalisateur Jafar Panahi. On le sait, la liberté d’expression reste encore une belle utopie dans ce pays et voir ainsi arriver Au revoir de Mohammad Rasoulof ravive l’espoir d’un éventuel changement. Inspiré de son expérience personnel, ce long-métrage est un témoignage poignant sur la situation actuelle en Iran qui brille grâce à la formidable Leyla Zareh mais son rythme très lent et sa mise en scène parfois obscure pourraient avoir raison de vous !

     

    Il faut le voir pour : Penser à changer l’eau de votre tortue.