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FIlm - Page 265

  • Le refuge

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    Certains couples vivent d'amour et d'eau fraiche ; Mousse & Louis (Isabelle Carré & Melvil Poupaud) tournent eux plutôt à l'alcool et la drogue. Et puis un jour c'est le drame, de la cocaïne mal coupée provoque une overdose chez le couple et seule la jeune femme parvient miraculeusement à échapper à la mort. A l'hôpital, elle apprend alors qu'elle est enceinte de 8 semaines. Au départ, elle ne sait pas vraiment si elle a l'intention de garder ce bébé ; quant à la famille de Louis, elle a fait savoir qu'un avortement serait préférable. Quelques mois plus tard, Paul (Louis-Ronan Choisy) le frère de Louis va rendre visite à Mousse qui s'est retirée dans une maison à la campagne. Son ventre est arrondi, elle a gardé l'enfant.

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    Après avoir donné naissance à un ange dans Ricky, François Ozon continue d'explorer la maternité passant à un tout autre registre. Isabelle Carré campe une junkie qui doit faire face d'une part à la disparition de son compagnon et d'autre part à une grossesse inattendue. Le refuge est un film simple, sans artifices décrivant le terrible combat d'une femme contre ses propres démons. Minimaliste, le réalisateur dresse un portrait émouvant en grande partie grâce à son actrice principale Isabelle Carré resplendissante. En revanche, son déroulement assez lent pourrait rester en travers de la gorge de certains d'entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux mecs qui fantasment sur les femmes enceintes.

  • In the air

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    Licencier des employés est une tache ingrate et difficile d'autant plus qu'on ne sait jamais comment va réagir la personne qui est en face de vous. C'est pour cela qu'on fait appel à des professionnels comme Ryan Bingham (George Clooney). Il débarque et fait le ménage pour vous et ce dans les 4 coins des États-Unis. C'est simple, il passe sa vie dans les avions ce qui n'est pas pour le déplaire lui qui a une obsession particulière : cumuler les miles pour atteindre le chiffre astronomique de 10 millions. Seulement quand dans sa boite, une nouvelle recrue du nom de Natalie Keener (Anna Kendrick) arrive et propose de révolutionner le métier en proposant la visio-conférence, il ne tarde pas à réagir.

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    Destination le 7ème ciel en compagnie de George Clooney, un programme alléchant pour le public féminin (et certainement pour quelques hommes aussi) et tout cela sous la conduite de Jason Reitman. Le personnage de Ryan semble avoir été écrit pour Clooney, playboy obsédé par les miles mais qui se met à s'interroger sur la superficialité de sa vie intime. In the air nous met d'abord face à la dure réalité sociale qu'est le licenciement avec un certain cynisme avant de basculer tout doucement vers un récit plus romancé. Cette seconde partie fait perdre beaucoup d'intérêt à cette comédie agréable mais pas indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier votre solde de miles

  • La princesse et la grenouille

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    Tania se tue au travail espérant un jour pouvoir économiser assez d'argent pour ouvrir le restaurant dont elle rêvait avec son père mort à la guerre. Ce n'est pas tous les jours facile et elle est parfois obligée de faire des sacrifices pour y arriver mais le jeu en vaut la chandelle. Lors d'une soirée organisée par sa pote d'enfance Charlotte, elle tombe nez à nez avec une grenouille qui parle et prétendant être le prince Naveen. Le méchant maitre des ombres Facilier lui a jeté un sort et Naveen demande alors à Tania de bien vouloir lui donner un baiser pour retrouver son apparence normale comme il est dit dans les contes de fée. Le seul problème dans cette histoire c'est que la jeune femme se retrouve à son tour transformée en grenouille !

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    Une production Disney qui crée l'évènement car ce film d'animation signe le retour du bon vieux dessin animé à l'ancienne, technique abandonnée depuis La ferme se rebelle. Pour le coup, on a également procédé à une petite révolution en mettant en scène pour la première fois une héroïne afro-américaine (l'effet Obama sans doute). Concernant La princesse et la grenouille en lui-même, vous pouvez évidemment faire confiance aux studios de la souris aux grandes oreilles pour ravir les nos chers bambins. On évitera de trop insister sur quelques fausses notes comme l'aspect un peu trop enfantin de certains passages et on préférera souligner la très marrante Charlotte et la très belle mise en scène des ombres du méchant de service.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dire que les grenouilles sont baveux, c'est du mucus !

     

  • Océans

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    Appelée la Planète bleue, la Terre est composée à  70 % de mers et d'océans mais qu'est ce qu'un océan ? Vaste question auquel nous, simples hommes, ne pouvons répondre aisément car c'est tout un univers qui se trouve dans les profondeurs océaniques. Les espèces maritimes pullulent que ce soit des tortues, des dauphins, des crabes ou encore des raies ; c'est un écosystème immensément riche. Hélas, l'apparition de l'homme, sa soif de découverte mais surtout son irresponsabilité vis-à-vis de la planète mène parfois des espèces à leurs disparitions. Si rien ne change, ce sont seulement dans les musées que l'on pourra découvrir la faune et la flore maritime.

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    La vague des documentaires sur la préservation de l'environnement n'a pas fini de déferler mais si ce combat est noble, il ne faut pas tomber dans l'excès. Océans est visuellement très beau et les caméras de Jacques Perrin & Jacques Cluzaud ont capturé de magnifiques images mais il n'y a rien d'autre dans ce documentaire. Ah si une petite parenthèse pour culpabiliser un peu l'homme mais sinon on voit défiler des créatures parfois atypiques sans connaitre leurs noms. On sort donc de la salle comme si on avait passé 1h30 devant un aquarium géant, bref ça ferait juste bel effet pour votre fond d'écran d'ordinateur.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre la mer pour une poubelle.

  • Où sont passés les Morgan ?

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    Meryl & Paul Morgan (Sarah Jessica Parker & Hugh Grant) formaient un couple parfaitement heureux jusqu'au jour où une relation extraconjugale est venue perturber ce précieux équilibre. 3 mois après leur séparation, Paul s'est rendu compte de l'énorme bêtise qu'il avait commise et surtout il a pris conscience combien Meryl comptait dans sa vie. Alors qu'il tente désespérément de recoller les morceaux, l'ancien couple est témoin d'un meurtre et le tueur ne tarde pas à retrouver leurs traces. Pour assurer leur sécurité, les autorités vont les cacher dans un trou perdu, Ray dans le Wyoming ; dépaysement garanti pour ces 2 new-yorkais pur souches !

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    Très franchement, il suffit de lire les quelques lignes de l'histoire pour tout connaitre de ce film qui reprend à peu de choses près tous les clichés du genre. Evidemment que le couple va se rabibocher, bien sur qu'ils vont finir par apprécier l'air pur de la campagne et il était aussi écrit que le tueur allait finir par les retrouver. Où sont passés les Morgan ? est une comédie dont la date de péremption semble dépassé depuis au moins 10 ans si ce n'est plus mais il faut croire qu'il y a encore des spectateurs pour qui ça plait. Le voir en DVD, je peux encore comprendre mais payer une place de ciné plein pot pour ça ...

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions avant d'utiliser un spray anti-grizzly.

     

  • City Island

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    Vince Rizzo (Andy Garcia) a une femme magnifique, la belle Joyce (Julianna Margulies) qui lui a donné 2 enfants tout aussi merveilleux. Seulement dans la famille on cultive les secrets. Gardien de prison, Vince fait la connaissance d'un certain Tony Nardella (Steven Strait) qui s'avère être son fils abandonné 24 ans plus tôt. En marge de cela, il prend des cours de comédie, une activité qu'il n'ose pas avouer à sa femme préférant lui dire qu'il part jouer au poker. Joyce n'est pas dupe, elle sait que son mari lui ment mais elle pense plutôt qu'il a une aventure avec une autre femme. Il décide alors d'héberger Tony à la maison sans que celui-ci ne se doute réellement du lien qui les unit.

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    Qui aurait cru que vivre dans le Bronx pouvait être aussi agréable ? En voyant City Island, on se dit qu'on irait bien dans ce village de pêcheurs pour s'y reposer pour une petite semaine. Si vous pensiez que dans votre famille il n'y pas de secrets qui tiennent, vous serez plus dubitatifs après avoir vu ce film. Une bonne petite comédie sur une famille du Bronx jusqu'alors sans histoires jusqu'à ce qu'un homme débarquant précipite les révélations. Ne serait-ce que pour l'improvisation d'Andy Garcia passant des essais pour un rôle, voilà un film très rafraichissant que je vous invite à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Vous assurer que votre fille a bien obtenu sa bourse pour aller à l'université.

     

  • Gainsbourg (vie héroïque)

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Lucien Ginsburg (Eric Elmosnino) savait qu'il serait peintre et c'est seulement pour faire plaisir à ses parents qu'il prenait des cours de piano. Des leçons qui l'ennuyaient profondément mais qui s'avèreront bien utiles car cela lui permettra de payer ses toiles et de continuer à peindre quelques années plus tard. Pourtant, il y a une voix dans sa tête qui le pousse à abandonner la peinture et de se consacrer à la musique. Lucien compose donc ses premiers textes et de rencontre en rencontre va laisser place à Serge Gainsbourg, futur génie de la chanson française.

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    Bercé par les chansons de Gainsbourg, le dessinateur Joann Sfar s'est donc lancé un défi de taille pour son premier long-métrage en consacrant un biopic à l'homme à la tête de chou. Gainsbourg (vie héroïque) est à l'image de l'artiste ; inattendu et surprenant d'audace comme l'apparition de ce personnage qu'est La gueule. Dans l'ensemble, une bonne interprétation sauf celle de Laetitia Casta assez catastrophique et on préférera retenir la dernière apparition de la comédienne Lucy Gordon impeccable dans la peau de Jane Birkin. Sans atteindre l'exceptionnel, un film réussi qui donne envie de réécouter une fois de plus tous les succès de cet immense artiste.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention sur les routes ; s'il y a des gens allongés par terre c'est qu'ils attendent un taxi.

     

  • Lesbian Vampire Killers

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    Parce qu’il vient de se faire plaquer pour la 7ème fois - et par la même copine, précision qui a son importance- Jimmy (Matthew Horne) et son pote d’enfance Fletch (James Corden) vont s’offrir un peu de bon temps. A défaut de pouvoir s’éclater à Ibiza, ils font leurs valises pour se taper une petite randonnée du coté de Cragwich, un coin totalement paumé. Alors que Fletch regrette déjà ses vacances, ils tombent nez à nez sur un groupe de 4 nanas super sexy qui, heureux hasard, se rendent à la même maison qu’eux ! Partis les rejoindre à vitesse grand V, les 2 garçons ne savent pas ce qui les attend, ils vont être la proie de vampires et lesbiennes de surcroit !

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    Tout est dans le titre ! Voici exactement le film qui devient culte avant même de le voir car doté d’un scénario complètement délirant. Lesbian Vampire Killers ne se prend évidemment pas au sérieux et c’est tant mieux car pour nous spectateurs c’est une bonne bouffée d’air frais. Il est juste dommage qu’on n’ait pas cherché à exploiter un peu mieux cette idée saugrenue pour nous proposer quelque chose de plus fou. Pourquoi pas dans un prochain épisode puisque le loup-garou gay est déjà prêt. Une bonne récréation pour se changer les idées et voir les vampires les plus sensuels de l’histoire du cinéma !
  • Le livre d'Eli

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    Depuis la Grande guerre, la Terre n'est plus qu'un amas de poussière où seule une poignée d'hommes ont eu la chance de survivre. Eli (Denzel Washington) est un solitaire qui fait route vers l'Ouest et évidemment sur son chemin, il lui arrive de croiser des vermines qui ne vivent que de vols et de meurtres. Il arrive alors dans un village placé sous le joug d'un certain Carnegie (Gary Oldman) qui, impressionné par ses talents de combattant, voudrait bien en faire son homme de main. Ce que Carnegie ignore pour l'instant c'est que son nouvel hôte possède le livre qu'il cherche depuis des lustres.

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    Un monde apocalyptique où l'homme est poussé dans ses derniers retranchements pour survivre ; un paysage qu'on commence à avoir l'habitude de voir au cinéma. Alors bien sur, s'il n'y avait pas eu déjà toute cette flopée de films post-apocalyptique, on serait ravi de découvrir Le livre d'Eli et surtout on ne serait pas particulièrement frappé par un scénario à la gloire de la Bible. Coté action, ce n'est pas le grand panard et je vous épargne une dernière scène ridicule où Mila Kunis se transforme en justicière après avoir joué les victimes pendant toute la durée du film.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus rien jeter, vous pourrez peut-être le marchander dans un futur plus ou moins proche.

     

  • A serious man

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    Professeur de physiques, Larry Gupnick (Michael Stuhlbarg) avait une vie plutôt bien rangée. Il avait trouvé la femme de sa vie Judith (Sari Lennick) et est le père de 2 enfants, bref une famille tout ce qu'il y a de plus ordinaire excepté peut-être la présence sous leur toit de son frère Arthur (Richard Kind) qui ne cesse de squatter la salle de bains. C'est alors qu'il reçoit un coup de massue lorsqu'il apprend de la bouche même de Judith qu'elle a une aventure avec Sy Ableman (Fred Melamed) à la suite de quoi elle demande le divorce. Comme si cela ne suffisait pas, il doit gérer un étudiant coréen mécontent de ses notes et qui espère que son professeur sera plus conciliant avec quelques billets verts dans la poche.

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    Plus les frères Cohen sortent des films, moins je suis réceptif à leur cinéma ; ça avait commencé avec No country for old man où j'étais passé totalement à coté (à l'exception faite de la coupe hallucinante de Javier Bardem). Il y avait du mieux avec Burn after reading mais alors là de nouveau c'est le trou noir avec A serious man où un mec d'une banalité sans nom tombe de Charybde en Scylla. Seul détail réellement intéressant, c'est que cette histoire se déroule dans une communauté juive et les Cohen ne se privent pas pour glisser toute une gamme de vocabulaire yiddish qui ne manquera pas de vous faire sourire.

     

    Il faut le voir pour : Construire une seconde salle de bain.