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  • Le refuge

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    Certains couples vivent d'amour et d'eau fraiche ; Mousse & Louis (Isabelle Carré & Melvil Poupaud) tournent eux plutôt à l'alcool et la drogue. Et puis un jour c'est le drame, de la cocaïne mal coupée provoque une overdose chez le couple et seule la jeune femme parvient miraculeusement à échapper à la mort. A l'hôpital, elle apprend alors qu'elle est enceinte de 8 semaines. Au départ, elle ne sait pas vraiment si elle a l'intention de garder ce bébé ; quant à la famille de Louis, elle a fait savoir qu'un avortement serait préférable. Quelques mois plus tard, Paul (Louis-Ronan Choisy) le frère de Louis va rendre visite à Mousse qui s'est retirée dans une maison à la campagne. Son ventre est arrondi, elle a gardé l'enfant.

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    Après avoir donné naissance à un ange dans Ricky, François Ozon continue d'explorer la maternité passant à un tout autre registre. Isabelle Carré campe une junkie qui doit faire face d'une part à la disparition de son compagnon et d'autre part à une grossesse inattendue. Le refuge est un film simple, sans artifices décrivant le terrible combat d'une femme contre ses propres démons. Minimaliste, le réalisateur dresse un portrait émouvant en grande partie grâce à son actrice principale Isabelle Carré resplendissante. En revanche, son déroulement assez lent pourrait rester en travers de la gorge de certains d'entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux mecs qui fantasment sur les femmes enceintes.

  • L’empreinte de l’ange

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    C’est une période délicate pour notre pote Elsa (Catherine Frot) qui est en pleine procédure de divorce et qui se bat pour obtenir la garde de son fils Thomas (Arthur Vaughan Whitehead). Une chose qui s’annonce bien compliquée au vu de ses antécédents médicaux ; il y a 7 ans Elsa a vécu un drame familial qui la traumatise aujourd’hui encore. Les évènements empirent lorsqu’elle croise par hasard Lola (Héloïse Cunin), cette petite fille a quelque chose qui lui fait croire qu’elles sont liées. Pour Elsa, c’est le début d’un calvaire ; elle se met à épier la famille de Lola et à inventer des situations rocambolesques qui lui permettront de la revoir.

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    L’instinct maternel nous pousse parfois à faire des choses bien étranges comme c’est le cas pour ce personnage campé avec brio par Catherine Frot. Mère meurtrie par la disparition de sa fille, cet évènement du passé reste ancré dans sa mémoire la conduisant à un état de santé fragile. L’empreinte de l’ange est un bon thriller psychologique, Frot joue avec les nerfs de Sandrine Bonnaire et avec les nôtres par la même occasion car on ignore jusqu’où elle peut aller pour assouvir ses désirs. Le final est aussi surprenant qu’est la dernière phrase apparaissant à l’écran qui donne à l’histoire une tout autre dimension.

     

    Il faut le voir pour : Porter un casque quand vous faites du patin à glace.