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FIlm - Page 226

  • Pollen

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    Il n’y a pas un jour où on ne les croise pas ; elles font partie intégrante de notre vie et c’est même plus que cela ; elles sont la vie ! "Elles" ce sont les fleurs ; présentes aux 4 coins de la planète, elles accompagnent chaque étape de notre existence et se révèlent encore bien plus précieuses qu’elles ne le laissent paraitre. Contrairement aux espèces animales, les végétaux ne peuvent se mouvoir librement pour se reproduire et c’est là que commence un extraordinaire phénomène : la pollinisation ! Les plantes, par leurs atours, attire insectes afin de se transmettre le pollen et offrir ainsi l’éclosion de magnifiques fleurs et fruits indispensables à notre survie.

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    Albert Einstein disait que le jour où les abeilles disparaitraient, cela sonnerait le glas pour l’humanité (citation que certaines jugent apocryphe) et si vous voulez comprendre pourquoi alors il vous suffira de jeter un œil à Pollen. Documentaire signé Disneynature, voilà encore un beau plaidoyer pour finir de nous convaincre de défendre notre patrimoine. Les premières minutes sont un peu flottantes, on n’est pas encore tout à fait absorbé par le sujet malgré la beauté des images. Pour le reste, c’est la magie de la nature qui fait son charme ; la mue de la chenille en splendide papillon ou encore la danse frénétique du colibri régalant nos yeux d’émerveillement. C’est le rendez-vous familial et citoyen du moment.

     

    Il faut le voir pour : Planter des fleurs à la maison.

  • Légitime défense

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    C’est un bureau sens dessus-dessous que notre pote Benoit (Jean-Paul Rouve) a retrouvé. Il s’agit du cabinet de son père qui est devenu détective privé après avoir quitté la police et apparemment il s’est attiré des ennuis ! N’arrivant pas à le joindre au téléphone, c’est lui qui est venu constater les dégâts mais lorsqu’il commence à vouloir mettre un peu d’ordre, il est interpellé par un certain Moret (Olivier Gourmet) et ses sbires. Ils sont à la recherche d’une mallette remplie de drogues d’une valeur de 900 000 Euros que le père de Benoit aurait subtilisé et celui-ci semble avoir disparu de la circulation.

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    On avait quitté Jean-Paul Rouve dans une drôle d’enquête (voir Poupoupidou) et on le retrouve cette fois en victime collatérale payant les pots cassées pour son vieux père. Entre révélations et torgnoles, Légitime défense est un policier sans relief malgré les bonnes volontés de l’ex-Robin des bois et du toujours très efficace Olivier Gourmet. On ne peut pas en dire autant de l’intrigue qui à vouloir trop faire balader le spectateur finit par totalement le perdre, sans compter des éléments scénaristiques peu convaincants comme la liaison du père avec Mélody (Marie Kremer). C’est loin d’être un film passionnant et on ne vous en voudra pas de passer à coté.

     

    Il faut le voir pour : Confisquer l’appareil de photo de votre père, vous savez pas ce qu’il peut faire avec !

  • Morning Glory

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    Fraichement virée de l’émission Good Morning New Jersey, notre pote Becky Fuller (Rachel McAdams) s’est démené pour vite retrouver un job et c’est à New York qu’elle va trouver son bonheur. La chaine IBS lui propose en effet de devenir Productrice exécutive de Daybreak dont les scores d’audience sont pour le moins calamiteux. Dès son arrivée, Becky prend ses responsabilités en virant l’un des présentateurs et elle doit désormais lui trouver un remplaçant digne de ce nom. C’est là qu’elle a l’idée folle de faire appel à Mike Pomeroy (Harrison Ford), journaliste à la carrière impressionnante mais dont le caractère difficile promet quelques dissensions.

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    L’univers des médias et plus particulièrement de la télévision fait l’objet d’une certaine fascination auprès du grand public et Morning Glory est là pour remettre les choses à leur place. On est ainsi convié dans les coulisses d’une émission matinale à l’américaine présentée conjointement par Diane Keaton & Harrison Ford. On regrette d’ailleurs que ce duo n’ait pas donné plus d’éclat en matière de clash, ça se limite à quelques échanges verbaux ce qui fait qu’on est loin d’être plié de rire. Une comédie plutôt quelconque pas désagréable à regarder mais pas non plus une révolution dans le genre.

     

    Il faut le voir pour : Vous faire une Frittata pour le diner !

  • Route Irish

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    La mort de Frankie (John Bishop) a été un choc pour tout le monde et encore plus pour son pote d’enfance Fergus (Mark Womack). C’est d’ailleurs lui qui l’avait convaincu de le rejoindre en Irak en tant qu’agent de sécurité et sans le savoir il l’aura précipité à sa mort. Au cours d’un voyage sur la Route Irish, nom donné à la route reliant la Green Zone à l’aéroport de Bagdad, le véhicule de Frankie a été incendié et lui avec. Pour certains, sa disparition s’arrête là mais Fergus sait que la vérité est ailleurs puisque dans les affaires de son ami, on a retrouvé un téléphone portable contenant une vidéo qui remet tout en cause. Et si la mort de Frankie n’était pas un simple accident mais véritablement une exécution ?

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    Après nous avoir éblouis en compagnie du King Eric Cantona avec l’excellent Looking for Eric, Ken Loach revient à un sujet plus grave inspiré d’une histoire vraie. Derrière cette histoire de vengeance, le cinéaste vient mettre en évidence les dérives d’une guerre dictées par l’appât du gain et la folie des hommes. Un message fort pas forcément très bien retranscrit dans sa réalisation ; le déroulement de l’histoire est particulièrement sommaire. De plus, certaines scènes apparaissent très poussives comme cette discussion entre les 3 potes d’enfance où le mot "Fuck" est utilisé à toutes les sauces. Loach nous avait habitués à mieux, si bien qu'on hésitera à emprunter cette Route Irish !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous trouver au mauvais endroit, au mauvais moment.

  • World Invasion : Battle Los Angeles

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    12 Aout 2011. C’était une journée ordinaire qui commençait pour les habitants de Los Angeles mais très vite le cauchemar commence ! Il y a quelques heures des météorites ont été détectées, elles entrent dans notre atmosphère et vont trouver un impact dans les 4 coins du monde. L’ordre d’évacuer les villes est donné par mesure de précaution et ce sont les Marines qui supervisent cela mais lorsque les premières météorites s’écrasent, on se rend compte qu’ils renferment des machines. Le Sergent Michael Nantz (Aaron Eckhart) sous le commandement du Lieutenant William Martinez (Ramon Rodriguez) reçoit alors l’ordre d’évacuer un commissariat avant qu’une bombe ne détruise tout.

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    Que ceux qui cherchent dans le cinéma un message philosophique, un portrait psychologique de personnages torturés changent vite de salle ! World Invasion : Battle Los Angeles est un pur blockbuster et le spectateur (qui sera principalement masculin) n’est franchement pas trompé sur la marchandise. Invasion de robots, explosions et chants de mitrailleuses ; c’est le pop-corn movie du moment et qui prend toute son ampleur dans les salles obscures. Une pure récréation à laquelle il ne faudra pas tenir rigueur de son scénario beta et d’un patriotisme exacerbé car là aussi on n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les marines ne battent jamais en retraite !

  • Ma part du gâteau

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    Dans un geste désespéré, France (Karin Viard) a tenté de mettre fin à ses jours. L’usine où elle était employé depuis plus de 20 ans vient d’être délocalisé en Chine et ayant perdu tout espoir d’entretenir ses 3 filles, elle avait baissé les bras. Fort heureusement, elle a échappé au pire et doit vite se ressaisir ce qui va la conduire à Paris. Grace à ses relations, elle devient femme de ménage et se fait embaucher par Steve (Gilles Lellouche), un trader talentueux venu se réinstaller en France pour quelques mois. A 35 ans, ce célibataire endurci a une belle situation du moins professionnellement car au niveau de sa vie privée, il est loin d’avoir trouvé le bonheur.

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    Alors c’est vrai on pourra reprocher au dernier film de Klapisch une certaine caricature dans les portraits de France (un prénom ô combien symbolique), ouvrière pure souche et Steve, trader et playboy capitaliste. Pourtant, on ne peut pas rester impassible devant certaines scènes simplement géniales comme ce remake de Pretty Woman version populiste et surtout ce final abrupt. Il y a aussi la superbe prestation de Karin Viard dans un de ses tous meilleurs rôles sans mettre de coté Gilles Lellouche, le mec qu’on adore détester. Bref, Ma part du gâteau va diviser les avis en tout cas de mon coté, ce fut un vrai bon moment de plaisir !

     

    Il faut le voir pour : Nourrir les petits canards en priorité !

  • Les chroniques du dragon

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    Depuis près de 300 ans, le royaume de Carpia gouverné par Augustin (Arnold Vosloo) a vécu en paix jusqu’au jour où ce dragon de feu est apparu. En moins d’un mois, le royaume est dévasté et le peuple lutte pour survivre, une situation intenable pour Luisa (Amy Acker), fille du roi. Elle décide alors de solliciter l’aide d’un chevalier afin que celui-ci puisse vaincre le dragon et part à la recherche d’Allador. Elle apprendra que ce dernier n’est malheureusement plus de ce monde mais son fils Gabriel (Tom Wisdom) et son compagnon Paxian (Razvan Vasilescu) semblent capables de mettre fin à la menace.

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    Pitof a cru toucher du doigt le rêve américain lorsqu’il s’est vu confier les rênes de Catwoman mais on sait aujourd’hui qu’il s’agissait plutôt d’un beau cauchemar. Sa carrière et sa réputation de réalisateur en a pris un coup et c’est donc sans grandes surprises qu’on le découvre à l’origine d’un pauvre téléfilm ; Les chroniques du dragon. Vraiment rien à retenir de cette production de bas étage où l’on voit des dragons aux allures de ptérodactyles de feu et de glace se chamailler pendant qu’un mec joue les preux chevaliers avec une épée et une arbalète. Je sais pas si c’est moi mais ça sent pas très bon pour Pitof

  • Le rite

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    La tradition familiale veut que l’on devienne soit croque-mort soit prêtre et notre pote Michael Novak (Colin O'Donoghue) a fait son choix ! Il a vu assez de cadavres dans sa vie et s’oriente donc vers l’Eglise mais à l’aube d’être nommé prêtre, il décide de se retirer prétextant un manque de conviction en sa foi. Le Père Matthew (Toby Jones) l’envoie alors à Rome en Italie afin qu’il se penche plus particulièrement aux enseignements du Vatican sur l’exorcisme. Loin d’être convaincu, il va alors trouver le Père Lucas Trevant (Anthony Hopkins) connu pour les nombreuses séances d’exorcisme qu’il a pratiqué.

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    Depuis le désormais classique L’exorciste de William Friedkin, beaucoup d’autres réalisateurs se sont essayés sur le sujet avec des résultats de diverses fortunes. Le rite s’appuie sur un livre et surtout des faits réels et s’apparente même à un biopic du prêtre Gary Thomas (inspirant le personnage de Michael) qui exerce actuellement aux États-Unis. Voilà la seule chose intéressante puisqu’en ce qui concerne ce film, car on reste clairement sur notre faim. Si la présence d’Anthony Hopkins aurait pu être un atout, en face de lui le débutant Colin O'Donoghue est totalement transparent. Avec son scénario qui sent le réchauffé, on finit donc par rapidement se lasser et on espère qu’Hollywood se fera bientôt exorcisé pour arrêter de nous proposer de tels films.

     

    Il faut le voir pour : Penser à couper votre portable pendant les séances d’exorcisme !

  • A toute épreuve

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    Hong-Kong est devenu la plaque tournante d’un gigantesque trafic d’armes que les policiers tentent désespérément de démanteler. L’inspecter Tequila (Chow Yun Fat) bosse sur cette affaire mais son empressement cause parfois de sérieux ennuis comme cette fusillade provoquée dans un salon de thé où est mort un de ses potes d’enfance. Bien décidé à faire régner la loi, il fera absolument tout son possible pour mettre la main sur le principal suspect Johnny Wong (Anthony Wong). Durant son enquête, il se retrouve confronté à un homme appelé Tony (Tony Leung) qui lui a étrangement laissé la vie sauve alors qu’il aurait pu l’exécuter.

     

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    John Woo dans toute sa splendeur. Pour les nombreux spectateurs déçus par le passage du réalisateur à Hollywood, voilà le film qui saura les réconcilier. On retrouve évidemment son acteur fétiche, Chow Yun Fat au top de sa forme formant avec Tony Leung un duo mémorable. Marque de fabrique de Woo, les gunfights ne manquent pas et surtout il y a des scènes complètement démentes avec comme apothéose un hôpital complètement ravagé. Malgré le poids des années A toute épreuve c’est du lourd, une œuvre indispensable pour les amateurs de films d’action bref un classique quoi !

     

    La scène à ne pas louper : La fusillade dans le salon de thé !

  • We want sex equality

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    En 1968, dans l’usine du constructeur automobile Ford basé à Dagenham en Angleterre on pouvait compter plus de 50 000 employés et parmi cet effectif on ne dénombrait que 187 femmes. Non seulement elles doivent travailler dans des conditions déplorables mais elles ont également subi une déqualification de leur statut. Afin que leurs revendications soient entendues, Rita (Sally Hawkins) et ses collègues décident de se mettre en grève ; une première chez ces ouvrières. Cependant, Rita comprend vite que leur combat dépasse le cadre du site de Dagenham ; elle va devoir s’engager et demander une chose inimaginable : l’égalité des salaires.

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    Il n’y a encore pas si longtemps le statut de la femme dans le monde du travail souffrait d’une terrible discrimination heureusement on a depuis assisté à quelques évolutions. C’est pourquoi découvrir le destin de ces employées de Ford est vraiment important à l’heure où l’égalité des sexes dans le milieu professionnel est encore loin d’être probant. Instructif et véritablement divertissant, We want sex equality ne prend cependant pas beaucoup de risques se contentant de distiller son histoire à travers un schéma que l’on connait que trop bien. C’est également un plaisir de revoir Sally Hawkins dans un rôle moins déluré que dans Be happy mais campant un personnage plus proche des spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Toujours vérifier que vous avez bien déroulé votre banderole avant de l’exposer !