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FIlm - Page 224

  • Bonobos

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    Il s’appelle Béni et c’est un Bonobo, le bonobo est une espèce de singe originaire de la jungle équatoriale. Un jour, alors qu’il était dans les bras de sa mère, des hommes ont surgi en plein cœur de la foret semant la désolation et ont capturé ce petit singe. Il s’est par la suite retrouvé enfermé et exposé dans un bar miteux et c’est là que Claudine André l’a recueilli. Cette femme vient au secours de tous les bonobos depuis plus de 20 ans et a ouvert un centre ; Lola ya bonobo. Avec l’aide de potes d’enfance, elles soignent ces animaux blessés par la bêtise de certains hommes et la population ne cesse d’augmenter dans ce centre. Elle doit donc songer à remettre en liberté des bonobos tout en s’assurant qu’ils pourront retrouver une vie normale à l’état sauvage.

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    Fasciné depuis de longues années par les singes, nos lointains cousins (on considère que le Bonobo a plus de 98 % de gènes communs avec nous), c’est avec un œil véritablement intéressé que j’accueillais Bonobos. Un documentaire qui s’intéresse donc à cette énième espèce animale menacée qui se présente sous la forme d’un récit assuré du point de vue de Claudine André & de Béni, le bonobo recueilli. Cela permet ainsi de découvrir un singe vraiment facétieux mais surtout le combat d’une femme qui a dédié une grande partie de sa vie à les aimer et les préserver. Un joli film qui ravira toute la famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais inviter de Bonobos chez vous, ils vous mettraient rapidement la pagaille !

  • Devil

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    Un homme a été retrouvé écrasé sur le toit d’une camionnette et au vu de la violence du choc, le Détective Bowden (Chris Messina) a vu supposé qu’il s’est jeté du haut d’un des immeubles alentours. Il lui a suffit de retrouver les débris de verre pour identifier l’immeuble en question mais il n’est pas au bout de ses surprises. En effet, un groupe de personnes sont actuellement bloqués dans un ascenseur et il se passe de drôles de choses dans cet espace clos, la panique s’installe. Alors que l’on cherche une explication logique à ces évènements, un des gardiens pense avoir trouvé l’origine de ces drames ; c’est le diable en personne qui serait apparu parmi eux.

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    Bon déjà, l’idée de l’ascenseur bloqué ce n’est pas d’une grande originalité puisque les cinéphiles avertis se remémoreront le récent Blackout. La principale différence c’est qu’avec Devil, il y a une pointe (mais alors une petite) de fantastique en faisant intervenir le diable qui doit vraiment s’ennuyer dans son royaume pour s’inviter dans ce film. Une histoire légère que l’on doit pourtant à un certain Night Shyamalan qui prouve, s’il le fallait encore, qu’il n’est plus vraiment dans le coup. Trop anodin pour s’y intéresser, sauf si vous vous retrouvez totalement bloqué dans un ascenseur.

     

    Il faut le voir pour : Emprunter les escaliers, ça ne vous fera pas de mal !

  • Cyrus

    Allô Jamie (Catherine Keener)? C’est John (John C. Reilly).

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    b.jpgComment ça je te réveille ? Oh oui, excuse moi, je n’avais pas vu l’heure. Ecoutes, il faut absolument que tu m’aides. Tu te souviens de cette femme Molly (Marisa Tomei) que j’ai rencontré à la soirée ? Et bien, je dois dire qu’elle a complètement changé ma vie, je suis fou d’elle mais il y a quelque chose qui cloche.

     

    J’ai fait la connaissance de son fils Cyrus (Jonah Hill) et il m’a paru assez louche. Plus j’y pense, plus je me dis que son comportement était pour le moins étrange ; j’avais passé une nuit chez eux et lorsque je me suis réveillé mes baskets avaient disparus !

     

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     Oui, les vieilles Adidas que tu appréciais tant. J’ai besoin que tu m’accompagnes et que tu les rencontres pour me donner ton avis. Comment ? Oui pardon, je te laisse dormir, à demain !

     

     

     

    En savoir plus sur Cyrus ?

  • Rango

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    Il vient de débarquer à Poussière et plus rien ne sera comme avant ! Il se fait appeler Rango et a la gâchette facile et d’ailleurs avec une seule balle, il est parvenu à terrasser le faucon qui terrorisait toute la ville. Pourtant, il y a encore quelques heures, Rango n’était qu’un simple caméléon perdu en plein désert Mojave après un accident de la route qui l’a séparé de ses propriétaires. Pour se fondre dans le décor, il s’est donc fait passer pour un redoutable cow-boy et cette réputation lui vaut d’être nommé shérif. Sa première tache sera de résoudre l’énigme concernant l’eau qui n’arrive plus jusqu’à Poussière et qui pousse chaque habitant à quitter la ville.

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    Après nous avoir fait voyager en compagnie de Jack Sparrow et de ses hommes du Black Pearl, Gore Verbinski nous offre une belle récréation avec Rango, un caméléon qui va vous en faire voir de toutes les couleurs. Premier point frappant, les graphismes sont d’une beauté et d’une finesse exceptionnelle à l’image du clone de Clint Eastwood. A cela s’ajoute un panel de personnages d’une grande diversité avec évidemment comme point d’attache un héros peu conventionnel. Belle aventure qui promet aux spectateurs de toutes les générations de passer un très bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à apprécier l’eau courante !

  • Waste Land

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    Vik Muniz est un artiste qui s’est rendu célèbre par des œuvres bien particulières puisqu’elles soient exclusivement composées de déchets ! Le succès aidant, il s’est lancé un nouveau défi en se rendant au Brésil, son pays natal, où il compte composer sa nouvelle œuvre au Jardim Gramacho, la plus grande déchetterie au monde. C’est en ce lieu que sont déversées des tonnes de matériaux recyclables et que plus de 2 500 personnes s’occupent du tri pour le compte des sociétés. Vic apprend le fonctionnement de cet endroit atypique et rencontre notamment Tião qui a crée une association défendant les droits de ces catadores. Des personnes qui sont fiers de leur travail quotidien effectué dans des conditions souvent déplorables.

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    Qui aurait cru un jour qu’on irait au cinéma pour voir des ordures ? Au départ, Waste Land parait un peu précipité, on découvre à peine qui est Vik Muniz qu’on nous embarque déjà pour Rio en vue de son prochain projet. C’est en découvrant la suite que l’on comprend mieux qu’il ne s’agit pas tant d’un documentaire sur l’artiste mais véritablement un regard posé sur la vie de ces "catadores" et du projet dans lequel ils se sont engagés. Faire participer cette communauté à la création d’une œuvre d’art et leur par la même occasion de se faire entendre, voilà quelle était la volonté de Lucy Walker. C’est une œuvre merveilleuse à découvrir absolument et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Penser à trier vos ordures !

  • Si tu meurs, je te tue

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    Philippe (Jonathan Zaccaï) sort à peine de prison et une page de sa vie se tourne. Il a trouvé un petit appartement et concernant le boulot il s’occupe de débarrasser les caves, bref tout va plutôt bien. Un soir, il rencontre Avdal (Billey Demirtas) au bar ; ils se sont déjà croisés et échangent quelques mots. Philippe comprend alors que son nouveau pote d’enfance n’a pas de logement et lui propose de l’héberger pour le dépanner. Il lui trouve également un job malheureusement Avdal meurt de cause naturelle apparemment et Philippe doit prendre contact avec sa fiancée Sibe (Golshifteh Farahani). Cette dernière vient d’arriver en France mais elle ignore encore le drame qui vient de se produire.

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    Si on s’arrête aux 15-20 premières minutes du film, on se dit alors qu’on aurait mieux fait de rester chez soi mais cela aurait été une belle erreur ! Après un prologue assez statique, on découvre une comédie à l’humour à l’image de son titre à savoir très décalé et l’ennui qu’on éprouvait au départ se transforme alors en une agréable surprise. Marqué par le second degré, impossible de ne pas rire devant ce groupe de potes d’enfance kurdes ou de résister au charme de l’envoutante Golshifteh Farahani. Si tu meurs, je te tue est un film qui interpelle dans ses premiers instants mais qui se révèle être au final une très belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger des œufs durs.

  • Les yeux de sa mère

     

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    C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.

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    Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.

     

     

     Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.

  • Mr. Nice

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    A en croire son parcours scolaire, notre pote Howard Marks (Rhys Ifans) était destiné à un brillant avenir mais le destin joue parfois de drôles de tours. C’est en intégrant la prestigieuse école d’Oxford que ce gallois a vu sa vie complètement bouleversé au moment où il a fumé son premier joint. A compter de ce jour, le Cannabis et le Haschich sont devenus ses compagnons de fortune mais Howard n’est pas qu’un simple consommateur, il va également se mettre à dealer. Ça a commencé par le transport de drogues d’Allemagne jusqu’en Angleterre et cela va rapidement se développer avec des contacts jusqu’à Kaboul en Afghanistan. Il n’a peur de rien et se lance même le défi de conquérir le marché gigantesque qui se trouve aux Etats-Unis.

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    C’est l’histoire d’un trafiquant de drogue vraiment pas comme les autres. Le monde connait Howard Marks comme un dealer qui a usurpé plusieurs identités et qui s’est également immiscé aussi bien dans le MI 6, les services secrets britanniques ou l’IRA. Premier grand rôle pour Rhys Ifans qui s’était mis à nu  aux cotés d’Hugh Grant dans Coup de foudre à Nothing Hill, Mr. Nice tout comme la prestation du principal intéressé est plutôt convenu et ne vous fera pas planer plus que ça. On s’attendait à un peu plus d’extravagance dans l’adaptation de l’autobiographie de Marks, ça manque clairement d’esprit Sex, drogue & rock’n’roll !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire un spectacle à l’aide d’un simple stylo (mais pas à tout le monde et c’est seulement réservé aux mecs !)

  • Ma compagne de nuit

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    Marine & Julia (Hafsia Herzi & Emmanuelle Béart) se sont rencontrées à l’hôpital. La première y travaillait en tant que régisseuse et logeait gracieusement au sein de l’établissement, la seconde s’apprêtait à sortir. En voulant venir en aide à une patiente en difficulté, Marine a violé les protocoles de sécurité et excédée par ces reproches, elle s’est enfuie. C’est alors que Julia lui a proposé de l’héberger mais en échange d’un service ; elle souffre d’un cancer généralisé et ses jours sont donc comptés. Elle veut simplement mourir chez elle et engage ainsi la jeune femme comme aide-ménagère.

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    Sur le papier le duo Emmanuelle Béart / Hafsia Herzi est plutôt inattendu et malheureusement pour la première réalisation d’Isabelle Brocard, elles ne parviennent aucunement à trouver la juste partition. Le personnage de Julia parait très distant si bien qu’elle ne parvient jamais à nous transmettre la moindre émotion. Quant à la découverte de La graine et le mulet, elle a toujours autant de mal à nuancer son jeu au point qu’elle nous insupporte dès qu’elle se met à élever la voix (et elle ne pourra pas se recycler dans la musique). Dans l’ensemble c’est donc très monotone, le tandem des 2 actrices principales est très décevant et puis on s’épuise devant le dénouement interminable de Ma compagne de nuit.

     

    Il faut le voir pour : Ecouter la radio pour vous endormir.

  • The invincible Iron Man

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    Tony Stark n’a peur de rien ni de personne. C’est sous son autorité que son pote d’enfance James Rhodes est parti en Chine pour superviser d’importantes recherches archéologiques. Tony souhaite en effet déterrer les vestiges anciens du Mandarin. Une entreprise qui n’est pas du gout de tout le monde puisqu’un groupe de dissidents attaquent régulièrement le site. La violence est montée d’un cran avec le massacre de tous les ouvriers à l’exception de Rhodes capturé pour servir d’appât et faire venir Stark jusqu’à eux. Si Tony Stark n’est pas à l’abri de ces attaques, Iron Man saura rééquilibrer les forces.

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    Le film consacré à tête de fer ayant fait un carton au box-office, il était naturel que l’on surfe sur la vague et les studios Marvel ne se sont pas privés ! Ce film d’animation revient donc sur la naissance du héros tout en prenant ses libertés puisqu’ici Tony Stark a déjà conçu ses armures dans le plus grand secret de tous. De plus, l’action se situe en Chine où l’on retrouve son ennemi le plus redoutable à savoir le Mandarin. Déception à ce niveau là puisque ce dernier n’intervient réellement que dans le dernier quart d’heure et sa confrontation avec Iron Man nous laisse sur notre faim. The invincible Iron Man s’avère tout juste correct et constitue un bon point de départ pour les nouveaux, les fans eux seront un peu déçus.