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Cinéma - Page 132

  • Le dernier exorcisme : Part II

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    C’est à la Nouvelle-Orléans qu’on l’a retrouvé et elle n’a aucun souvenir sur ce qui lui est arrivé. Nell (Ashley Bell) est perdue et se retrouve dans un foyer où elle va se faire de nouveaux potes d’enfance et elle semble même pouvoir reprendre une vie normale. Oui mais ce serait vite oublier que la jeune femme fut autrefois habitée par le démon Abalam et celui-ci n’a pas vraiment dit son dernier mot ! Nell est de nouveau victime d’étranges phénomènes et son passé ressurgit soudainement lorsqu’elle découvre les images de son exorcisme. Elle n’a désormais plus qu’une crainte ; que ce démon parvienne à prendre de nouveau possession de son corps.

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    Bon ba voilà, on l’attendait pas vraiment mais il débarque quand même, Le dernier exorcisme : Part II reprend l’histoire là où l’avait laissé son prédécesseur. Exit le coté found-footage, cette suite revient à des bases plus classiques ce qui n’a finalement que peu d’importance pour le spectateur. Tout ce qu’on cherche avec ce soi-disant film d’épouvante-horreur c’est à nous faire sursauter à grands renforts d’effets sonores jusqu’à une séance d’exorcisme sans intérêt. Déjà que le premier épisode n’avait franchement rien à faire valoir, on ne sera pas plus emballé avec celui-ci qui devrait sonner le glas pour la pauvre Nell. Qui le regrettera ?

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les démons ont aussi le droit de tomber amoureux !


    En savoir plus sur Le dernier exorcisme ?

  • Camille Claudel 1915

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    C’est à l’âge de 51 ans que notre pote Camille Claudel (Juliette Binoche) a rejoint l’asile de Montdevergues dans le Vaucluse. Elle ne comprend toujours pas comment elle a pu se retrouver dans cet asile et pense même qu’il s’agit là d’un complot orchestré par son ancien amant Auguste Rodin pour lui dérober son atelier. Même au sein de cet asile, elle pense qu’on cherche à l’empoisonner aussi préfère-t-elle préparer elle-même ses propres repas. Toujours est-il qu’elle se sent sain d’esprit et veux absolument quitter cet endroit et peut-être qu’avec la prochaine visite de son frère Paul (Jean-Luc Vincent), elle réussira à le convaincre de la faire sortir.

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    Pas sur que le nom de Camille Claudel évoque quelque chose à tous les spectateurs mais avec ce film, le réalisateur Bruno Dumont s’intéresse à une partie précise de sa vie ; lorsqu’elle intègre l’asile de Montdevergues. Là je dis pourquoi pas, ça va être l’occasion d’enrichir un peu de ma culture sauf qu’avec Camille Claudel 1915 on a juste droit à un rôle remarquable pour Juliette Binoche ponctué de quelques monologues. L’histoire est inexistante si bien que tout ça est long, lent, affreusement ennuyeux et les seules choses qu’on apprendra sur cette artiste sont les quelques phrases lâchés en guise d’introduction et de conclusion et on se dit alors qu’on a plus vite fait d’aller faire un tour sur Wikipédia !

     

    Il faut le voir pour : Demander à préparer votre propre repas si jamais on vous interne un jour !

  • Cloud atlas

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    2144, Sonmi-351 (Doona Bae) n’est qu’un simple clone mais son avènement en tant que déesse est proche. 1936, Robert Frobisher (Ben Whishaw) a la chance de pouvoir travailler avec le célèbre compositeur Vyvyan Ayrs (Jim Broadbent) et ils vont créer une mélodie qui traversera le temps. 2012, les mésaventures de Timothy Cavendish (Jim Broadbent) vont le conduire jusque dans une maison de retraite dont il cherchera à s’échapper par tous les moyens. 1849, c’est en traversant le Pacifique que notre pote Adam Ewing (Jim Sturgess) va ouvrir les yeux sur la question de l’esclavagisme. 2321, Zachry (Tom Hanks), indigène sur une ile menacée par des barbares est sur le point de faire une rencontre décisive. 1973, l’enquête de la journaliste Luisa Rey (Halle Berry) concernant une centrale nucléaire dérange et elle met ainsi sa vie en danger.

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    C’est déjà un véritable défi que d’essayer de vous résumer ce long-métrage d’Andy & Lana Wachowski et de Tom Tykwer car il s’agit d’un gigantesque film choral se décomposant en 6 histoires. On saute ainsi d’une intrigue à l’autre plongeant le spectateur aussi bien dans le drame, la comédie, le thriller que dans la science-fiction. L’adaptation du roman de David Mitchell trainait depuis quelques années mais sa complexité réfrénait nombre de producteurs. Ambitieux, Cloud atlas l’est assurément mais dans le même temps à vouloir trop en faire ça donne de curieux résultats comme certains personnages au look improbable (la palme allant à Hugo Weaving en infirmière). Si on s’amusera des déboires de Jim Broadbent et qu’on s’émerveillera devant la magnifique Néo Séoul, le reste est bien moins excitant. Une expérience qui nous laisse plutôt sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Vous attendre à vivre beaucoup d’autres vies !

  • 40 ans mode d’emploi

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    Ca y est désormais le cap des 40 ans est passé pour nos potes Debbie & Pete (Leslie Mann & Paul Rudd) et il leur faut reprendre leur vie en mains ! Un jour, ils pourraient bien ouvrir leurs yeux et se retrouver à l’âge de 90 ans sans s’en rendre compte alors des changements radicaux s’imposent. Fini les cupcakes, les cigarettes place à la nourriture saine, la vie en famille avec leurs 2 filles Sadie & Charlotte (Maude & Iris Apatow) mais le couple doit aussi faire face à de graves problèmes financiers. Alors que Debbie accuse une perte de 12 000 $, Pete a fait un pari audacieux avec sa maison de disques en voulant relancer la carrière de Graham Parker.

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    Après nous avoir fait la présentation d’un puceau de 40 ans, fait partager les joies de la grossesse (par ailleurs il s’agit ici d’un spin-off d’En cloque, mode d’emploi); Judd Apatow s’empare désormais de la crise de la quarantaine pour sa nouvelle comédie. C’est un portrait de famille plutôt sympathique, le duo entre Leslie Mann & Paul Rudd fonctionne bien et sont aussi bien accompagnés par Maude & Iris Apatow qui ne sont autres que les propres filles du réalisateur. Ça roule mais il n’y pas non plus de quoi se rouler par terre ; les rires se font très discrets et finalement on oubliera 40 ans mode d’emploi assez vite. Oh et si vous n’avez pas encore vu le dernier épisode de Lost, mieux vaut passer votre chemin.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un bon moyen de vérifier si vous avez des hémorroïdes.

  • Jappeloup

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    Dès son plus jeune âge, notre pote Pierre Durand (Guillaume Canet) a baigné dans le monde hippique enchainant les concours pour la plus grande joie de son père Serge (Daniel Auteuil). Seulement, il s’est lassé de tout cela et ambitionne maintenant de devenir avocat et une belle carrière se profilait alors pour lui. Pourtant, Pierre décidera de tout plaquer et de retourner vers sa passion : l’équitation et c’est ainsi que commence sa formidable histoire avec Jappeloup. Au départ, il ne croyait pas du tout aux capacités de ce cheval et pourtant celui-ci va le faire galoper des simples concours aux Jeux Olympiques de Séoul.

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    C’est qu’on en a bouffé du cheval … au cinéma j’entends puisqu’après le pas drôle Turf, c’est maintenant au tour de Guillaume Canet de franchir l’obstacle. Jappeloup pourrait bien être considéré comme un biopic puisqu’il revient sur la belle histoire qu’a vécue le cavalier Pierre Durand et il ne vous sera pas très difficile d’imaginer la conclusion. Il y a toute une écurie d’excellents comédiens, de bons sentiments mais ça reste quand même un film où se succèdent 2 heures durant des chevaux sautant des obstacles. Il n’est donc pas impossible que ça finisse par lasser car on n’est pas tous passionnés par l’univers hippique mais il faut reconnaitre que c’est bien fait et efficace.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les petits chevaux !

  • A la merveille

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    Elle n’avait que 17 ans lorsque notre pote Marina (Olga Kurylenko) s’est mariée et a donné naissance à Tatiana (Tatiana Chiline) mais la belle histoire n’allait pas durer. Un époux infidèle et le couple se sépare, Marina vit désormais seule avec sa fille et se dit alors que plus jamais elle ne retrouvera l’amour pourtant elle va rencontrer Neil (Ben Affleck). Une nouvelle famille se crée et part s’installer aux Etats-Unis mais le bonheur promis laisse place à une nouvelle désillusion ; le couple se délite doucement tandis que Tatiana a le mal du pays et souhaite retourner vivre en France. Son vœu sera exaucé mais l’histoire entre Marina & Neil est-elle réellement terminée, rien n’est moins sur.

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    Après le fameux The tree of life où j’ai découvert le cinéma de Terrence Malick, je savais dans quoi je m’embarquais et le réalisateur américain est fidèle à lui-même. En gros, c’est l’histoire d’un couple qui s’aime, se sépare et se déchire encore sans oublier un pasteur qui se promène dans ce film atypique. Succession d’images contemplatives et de scènes auxquelles se mêlent toutes les 5-10 secondes une phrase lâchée par les protagonistes ; voilà ce que vous réserve A la merveille. Le cinéma est un art et voilà juste l’illustration parfaite devant nos yeux et comme toute bonne œuvre, ça doit diviser les opinions en tout cas de mon coté c’est tranché, pas du tout mon trip !

     

    Il faut le voir pour : Danser dans les allées quand vous faites vos courses.

  • No

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    En 1988, le Chili vit un moment historique. Après 17 ans de dictature, les autorités internationales somment Augusto Pinochet de mettre en place un référendum auprès du peuple. Doit-il ou non rester au pouvoir, telle est la question qui est posée et qui pourrait faire basculer le destin du pays. Jusque-là notre pote René Saavedra (Gael García Bernal) n’y prêtait pas beaucoup d’attention convaincu que la corruption du gouvernement allait biaiser les résultats mais il va finalement s’engager dans le combat. En tant que publicitaire, on lui confie en effet la campagne du Non : durant plusieurs jours ils auront droit à 15 minutes d’antenne pour faire changer l’histoire.

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    Flash-back sur le référendum de 1988 au Chili qui allait chasser Augusto Pinochet du pouvoir et remplacer sa dictature par une véritable démocratie. No prend le parti d’adopter une forme particulière afin de mieux coller à l’époque en question puisque le réalisateur Pablo Larraín s’est servie de caméras de l’époque conférant presque un aspect documentaire. Si le sujet a de quoi nous intéresser et enrichir notre culture (et donc on lui dira pas non !), le film ne parvient hélas pas à nous faire adhérer totalement. En dehors de la découverte des différents spots télévisés, on est loin d’être emballé par les mésaventures de René.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que pour faire une bonne pub, il vous faut un mime !

  • Hansel & Gretel : Witch hunters

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    Ils n’étaient encore que des enfants lorsqu’ils furent abandonnés en plein milieu de cette foret et nos potes Hansel & Gretel (Cedric Eich / Jeremy Renner & Alea Sophia Boudodimos / Gemma Arterton) n’ont jamais compris pourquoi. Ils pensaient pouvoir trouver refuge dans cette belle maison faite de friandises mais au lieu de ça, ils ont eu à faire à une terrible sorcière. Ce frère et cette sœur sont parvenus à s’en débarrasser et débute alors pour eux une prestigieuse carrière de chasseurs de sorcières. Les années passent et leur réputation n’a cessé de grandir et c’est ainsi que le maire d’Augsburg fait appel à eux pour retrouver une dizaine d’enfants disparus, victimes des sorcières.

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    Encore un film qui va réveiller chez vous quelques souvenirs d’enfance ; comme son nom l’indique Hansel & Gretel : Witch hunters revisite de manière particulière le célèbre conte de Grimm. A part dans son introduction, l’histoire originale est vite balayée pour laisser place à une vision plus fantastique et bien plus violente. Vous l’aurez compris, on est certainement pas là pour faire fonctionner nos méninges; reste ensuite un défilé de sorcières que se feront un plaisir de dégommer nos héros à coups d’arbalètes, de mitraillette ou fusil à pompe. Le sang coule donc à flot mais c’est loin d’être aussi fun que promis, juste de quoi se vider la tête pendant 1H30.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de bouffer des bonbons !

  • Spring Breakers

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    Elles n’ont plus que ça en tête ; le Spring Break approche à grands pas et nos potes Candy, Faith, Brit & Cotty (Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson & Rachel Korine) ont hâte d’y être ! Par contre ; avant de faire la fête, il faudrait peut-être songer à trouver un peu d’argent car ce n’est pas avec leurs faibles économies qu’elles vont pouvoir s’éclater. La solution est vite trouvée ; un braquage plus tard et les voilà sur la route du paradis ! Alcool et drogues sont au rendez-vous et manque de chance, elles se retrouvent embarquées par les flics et resteront derrière les barreaux tant que leur caution ne sera pas payée. Ce sera fait avec l’intervention d’Alien (James Franco) qui donnera un tout autre sens à leur virée.

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    S’il ne faut pas se fier aux apparences, c’est encore plus vrai avec le Spring Breakers d’Harmony Korine. Le coté sexy du film a été plus qu’exploité durant la tournée promotionnelle ce qui a fait naitre de fausses idées dans nos esprits car on a là une œuvre bien plus ambitieuse. Non, il ne s’agit pas juste d’un défilé de jeunes fêtards, c’est surtout la cavale insouciante d’une bande de gamines qui ont perdu le sens des réalités. La réalisation est assez hypnotique et vaut à elle seule le coup d’œil par contre l’histoire m’a laissé sur ma faim avec notamment certains personnages qui disparaissent de façon étrange. Un film qui tient lieu d’expérience insolite et donc à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Considérer Britney Spears autrement.

  • 20 ans d’écart

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    Le départ de Vincent Khan (Gilles Cohen) laisse une place vacante à la tête de la rédaction du magazine de mode Rebelle et notre pote Alice Lantins (Virginie Efira) espérait bénéficier de cette promotion. Seulement cette femme à l’allure bourgeoise ne peut pas faire rêver le lectorat à moins qu’elle ne change son image. C’est ainsi qu’elle va se servir de Balthazar (Pierre Niney), un jeune étudiant qu’elle a rencontré dans l’avion qui les ramenait du Brésil. Alice attire désormais tous les regards et cela plait à Vincent et la revoilà dans la course pour une éventuelle promotion mais jouer avec les sentiments mène parfois à de terribles conséquences.

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    Cougar ou MILF, ce sont des termes qui sont aujourd’hui entrés dans le vocabulaire contemporain ; un phénomène pas si nouveau mais qu’on voit désormais partout et même au cinéma. Si on est plutôt surpris de voir le réalisateur David Moreau (Ils, The eye) se lancer dans une comédie romantique, on l’est beaucoup moins quand on se lance dans la découverte de 20 ans d’écart. Bien sur, le plaisir est quand même au rendez-vous en compagnie de la belle Virginie Efira et du candide Pierre Niney, c’est juste que ça ressemble trop à ce qui a été fait auparavant dans le genre et là l’écart est loin d’être aussi probant. Amusant mais toujours rien d’étonnant.

     

    Il faut le voir pour : Repeindre absolument votre mobylette rose !