RoboCop
Dans un futur proche, les progrès technologiques ont permis de créer des machines afin d’assister l’armée américaine dans ses interventions à travers le monde. Cependant, pour la société Omnicorp il y a un gros marché qui lui échappe encore ; celui des Etats-Unis où l’opinion public reste hostile face à ces machines. Les choses pourraient bien changer puisque Detroit va assister à la naissance d’un nouvel héros. L’officier de police Alex Murphy (Joel Kinnaman) a été victime d’une terrible explosion qui l’a lourdement handicapé devenant ainsi un sujet d’expérimentation pour Omnicorp. Sous la tutelle du Dr Norton (Gary Oldman), Alex est totalement transformé pour devenir celui que l’on appellera désormais RoboCop.
27 ans après la première adaptation dirigée par Paul Verhoeven, le héros a droit à un petit reboot marquant peut-être le début d’une nouvelle saga au cinéma. La bonne idée vient du fait de confier la réalisation à José Padilha qui nous avait séduit avec son Tropa de Elite, une promesse qui ne sera qu’illusoire. Si on ne s’attendait pas forcément à une grande claque, on espérait quand même avoir droit à un petit pop-corn movie histoire de se vider la tête mais ce n’est pas vraiment le cas. La faute avant tout à de bonnes scènes d’action assez rares puisqu’il faut juste se contenter d’un RoboCop tirer dans tous les sens et parfois même en conduisant sa superbe moto. Tout ça manque donc de panache pour séduire.
Il faut le voir pour : (Re)-Découvrir le cousin des Daft Punk !