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stéphane berla

  • Jack et la mécanique du cœur

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    Notre pote Jack est né le jour le plus froid du monde si bien que son cœur fut gelé lorsqu’il est sorti du ventre de sa mère. C’est grâce à Madeleine qu’il devra sa survie, elle lui a en effet installé une horloge mécanique qui fait office de cœur. C’est elle également qui va l’élever puisque sa mère l’abandonnera en plein milieu de la nuit. Ce n’est qu’à l’âge de 10 ans que Jack aura le droit de se promener dans les rues animées d’Edimbourg puisque Madeleine a toujours cherché à le protéger car son cœur mécanique est extrêmement fragile. C’est à ce moment-là qu’il va faire la connaissance de la belle Miss Acacia et il commence alors à ressentir un sentiment incroyable qu’on appelle l’amour.

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    Adapté du livre de Mathias Malzieu qui se trouve aussi être le chanteur du groupe Dionysos qui se trouve pleinement impliqué dans ce projet, Jack et la mécanique du cœur se distingue déjà par son graphisme et son atmosphère. D’un point de vue personnel, on ne peut pas dire que le visuel soit franchement attrayant contrairement et cet environnement panaché d’univers à la Tim Burton, de steampunk et de freak show. La bande originale est soignée mais les quelques chansons en anglais et en espagnol ne parleront pas aux plus jeunes tout comme le personnage de George Méliès ou encore la prestation peu convaincante de Grand Corps Malade. Le charme n’a donc pas vraiment opéré en dépit de cette poétique conclusion, pas de coup de cœur cette fois !

     

    Il faut le voir pour : Oublier les bouquets de lunettes, ça n’a pas beaucoup de succès !