The informant
Il n’a rien d’un espion et c’est bien normal car ce n’en est pas un ! Mark Whitacre (Matt Damon) bosse chez Archer Daniel Midlands, un acteur de poids dans l’industrie agroalimentaire et soudainement il s’est retrouvé impliqué dans une affaire impliquant le FBI. Tout a commencé lorsqu’il a suspecté qu’un de ses concurrents avait envoyé une taupe dans la société pour saboter leurs productions. Les conversations téléphoniques ont commencé à être surveillées et de fil en aiguille Mark a alors été amené à révéler un grand secret : il y a une entente illégale sur les prix pratiqués sur le plan international. Pour étayer ses dires, il a accepté de jouer les informateurs secrets sauf qu’il est tout sauf discret.
C’est un fait divers improbable mais totalement réel qui est à l’origine de ce nouveau film de Steven Soderbergh qui retrouve pour l’occasion Matt Damon, un acteur qu’il avait déjà dirigé dans la trilogie Ocean. Les premières minutes sont assez perturbantes, on est noyé par la mise en route de l’histoire bardée de termes techniques et donc tout ça est donc très laborieux. Ce n’est que par la suite que l’on comprend mieux toute la complexité qui entoure le personnage de Mark Whitacre, imprévisible et mythomane né. Trop déséquilibré, The informant est une petite récréation sans génie où l’on s’ennuie souvent malgré les efforts de Damon pour tenter de nous amuser.
Il faut le voir pour : Se dire qu’on pourrait devenir un jour un espion !