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Premières Impressions 2009 - Page 10

  • Destination Finale 4

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    A bien y réfléchir, ils auraient peut-être du aller au cinéma plutôt que d’assister à cette course de voitures. Un terrible accident a eu lieu faisant plus de 50 morts. Oui Lori, Janet, Hunt & Nick (Shantel VanSanten, Haley Webb, Nick Zano & Bobby Campo) ont de la chance d’être encore en vie à l’heure actuelle mais ce n’est qu’une question de temps avant que la mort ne vienne frapper de nouveau à leur porte ! C’est grâce aux visions de Nick que ces potes d’enfance ont survécu à ce drame et renseignements pris il apprend que d’autres personnes avant lui ont vécu le même phénomène. Ceux qui ont échappé à cet accident et donc à la mort sont poursuivis par celle-ci qui entend bien leur faire passer de vie à trépas.

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    Comme le dit si bien un des personnages du film, il y a comme une énorme impression de déjà-vu ! Normal quand on sait qu’il s’agit là de la quatrième déclinaison d’une saga bien connue et au niveau du scénario, on s’est pas foulé on a juste repris le principe des films précédents. Pour ceux qui l’ignoreraient, un groupe de personne parvient miraculeusement à échapper à une mort certaine mais ils se rendent comptent que la faucheuse veut terminer son travail. Evidemment le casting a été renouvelé vu que tout le monde meurt dans chaque film et pour justifier l’arrivée de ce Destination Finale 4, on a profité des effets 3D très en vogue actuellement. Simple gadget pour un film d’épouvante qui sent le réchauffé mais de quoi vous occuper si vous vous ennuyez … comme un rat mort !



    Il faut le voir pour : Ne pas mettre de tampons dans les oreilles de vos enfants, vous pourriez être condamné à mort !

  • Voyage sous les mers 3D

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    Pour cette tortue des mers, c’est le voyage de toute une vie. Poussée par son instinct, elle veut rejoindre sa plage afin d’y déposer ses œufs ; un lieu qui se trouve à des milliers de kilomètres. Le parcours est semé d’embuches car si la faune aquatique est d’une richesse incommensurable elle peut parfois s’avérer également très dangereuse. Dans les profondeurs océaniques, c’est la loi du plus fort qui prévaut ; c’est manger ou être mangé et quand on est qu’une simple tortue il faut savoir avancer avec précaution. Face aux requins, cachalots, poissons scorpions et bien d’autres espèces qui peuplent les mers le danger ne manque pas !

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    Contée par l’oscarisée Marion Cotillard, l’aventure de cette tortue n’est qu’un prétexte pour rendre visite aux différentes espèces maritimes. On reste d’ailleurs un peu sur notre faim puisque pour chaque rencontre on se contente de nous proposer une brève présentation. Voyage sous les mers 3D est l’occasion de découvrir des espèces magnifiques comme l’hippocampe feuillu, la danseuse espagnole ou le lamantin. Le générique de fin arrive alors comme un électrochoc, toutes ces espèces sont en voie de disparition. L’apport de la 3D procure une immersion totale à ce documentaire qu’on pourrait assimiler à une visite au zoo pour le plus grand bonheur des enfants quant aux autres, ils s’en contenteront.

    Il faut le voir pour : Espérer que ces animaux ne deviennent pas qu’un simple souvenir.

  • 20th Century Boys - Chapitre 2 : Le dernier espoir

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    2015. il y a 15 ans le monde était sur le point d’être détruit par le plan machiavélique de Kenji (Toshiaki Karasawa) et de sa bande. Heureusement, un héros s’est dressé et a su ramener la paix sur terre, cet homme tout le monde le vénère ; Ami (????) est devenu le messie que l’on attendait. Cette histoire, c’est celle que l’on rapporte dans tous les livres mais Kanna (Airi Taira), nièce de Kenji, sait que tout ceci n’est qu’un tissu de mensonges. Elle s’évertue à répandre la vérité et à réhabiliter la réputation de son oncle mais personne ne l’écoute. Pendant ce temps, un nouveau livre des prédictions a fait son apparition et Ami  a bien l’intention d’accroitre davantage son influence et son pouvoir.

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    Après un premier épisode qui m’avait franchement emballé, cette suite s’annonçait assez excitante mais il y a une certaine déception à la sortie de la salle. L’épisode précédent avait réussi un beau mélange entre suspense et action tandis qu’ici 20th Century Boys - Chapitre 2 - Le dernier espoir on privilégie surtout l’aspect thriller. De nouveaux personnages font leur apparition, le mystère autour d’Ami s’épaissit mais mis à part les 30 dernières minutes,  le temps parait souvent long ! On a vraiment l’impression qu’on prépare le terrain pour un final explosif. D’ailleurs, ne quittez pas la salle avant le décompte qui vous présentera le trailer du dernier épisode !

     

    Il faut le voir pour : Assister à la naissance d’un Dieu

     

    En savoir plus sur 20th Century boys ?

  • Le monde (presque) perdu

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    C’était il y a 3 ans lors d’une émission avec Matt Lauer ; le Professeur Rick Marshall (Will Ferrell) s’est alors ridiculisé devant le monde entier et a alors perdu toute crédibilité. Si tout le monde considère sa théorie sur les failles spatiotemporelles complètement fantaisistes, Holly Cantrell (Anna Friel) est convaincue de leur existence. C’est d’ailleurs suite à sa visite auprès de Rick que ce dernier se décide à finaliser la fabrication de son amplificateur à tachyons. Ils ne tardent pas à essayer cet appareil qui dépasse toutes leurs espérances puisqu’ils se retrouvent expédiés dans un autre monde peuplés de dinosaures et d’autres créatures étranges !

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    Quand le nom de Will Ferrell apparaît au générique d’un film, il y a fort à parier qu’on aura droit à un festival d’humour absurde. Le monde (presque) perdu ne fait donc pas exception à cette règle d’or car l’aventure qui nous est proposée part rapidement en vrille. Hélas, sur la longueur ce qui devait nous faire rire finit par nous lasser malgré toutes les bonnes volontés de Ferrell et de ses compères. Inspirée par la série télévisée datant des années 1970 Land of the lost, cette comédie n’est pas des plus démentielles et on si dit même qu’il serait préférable qu’il reste effectivement perdu.

     

    Il faut le voir pour : Toujours faire attention aux personnes qui portent des tuniques !

  • L’abominable vérité

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    Productrice de télé à Sacramento, Aby (Katherine Heigl) est forcée de reconnaitre que les audiences de ses émissions sont de plus en plus décevantes. Pour relancer la machine, la direction va donc insuffler du sang neuf et engage ainsi Mike (Gérard Butler), vedette de l’émission L’abominable vérité. Pour cet animateur, l’amour est un concept désuet et les plus belles histoires sont celles qui ne durent qu’un temps ! Loin d’avoir sa langue dans sa poche, il va rapidement devenir la bête noire de sa productrice et pourtant c’est grâce à ses conseils avisés que celle-ci réussit à retrouver une vie sentimentale. En effet, Mike va l’aider à sortir avec Colin (Eric Winter), le beau voisin et surtout à le garder.

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    Tout les sépare et pourtant ils vont tomber éperdument amoureux ; ce refrain on le retrouve dans des dizaines de comédies romantiques et ce n’est certainement pas celui-là qui va taper dans l’originalité. On retrouve ainsi toute la panoplie de la comédie US de base ; de la pote d’enfance hystérique au final aussi prévisible qu’un feu d’artifice au soir du 14 Juillet. Après 27 robes, Katherine Heigl commence à se voir poser l’étiquette d’une actrice spécialisée dans les comédies tandis que Gérard Butler joue une fois de plus les princes charmants. Spectateurs friands de comédies sans idées, vous allez adorer ; les autres déploreront le vide qui règne autour de ce film et ça c’est L’abominable vérité !

     

    Il faut le voir pour : Prendre seulement de l’eau du robinet au restaurant.

  • Inglorious Basterds

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    1941. Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent) a miraculeusement survécu à une fusillade mais qui a vu périr toute sa famille. Le responsable de ce massacre est le Colonel Hans Landa (Chris Waltz), celui que l’on surnomme le chasseur de juifs. Quelques années plus tard, on la retrouve sous le nom d’Emmanuelle Mimieux et elle s’occupe d’un cinéma légué par sa tante. C’est alors que Fredrick Zoller (Daniel Brühl), un officier allemand et futur vedette tombe éperdument amoureux d’elle et use de toute son influence pour organiser l’avant-première de son film dans le cinéma de Shosanna. Pendant ce temps, une troupe de mercenaires menée par le Lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) débarque en Europe pour massacrer du nazi !

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    Désormais devenu un des réalisateurs les plus incontournables d’Hollywood, Quentin Tarantino a bien conscience que chacun de ses films est attendu de pied ferme par une cohorte de fans excités. Le Prix de la meilleure interprétation masculine attribué à Chris Waltz lors du dernier festival de Cannes nous mettait encore plus l’eau à la bouche. S’inspirant du film Une poignée de salopards, le réalisateur de Pulp Fiction s’empare ainsi d’une page de l’histoire pour la réécrire à sa sauce. Violent (vous serez tentés de fermer les yeux devant les scènes de scalps et de tabassages à la batte) et complètement fêlé, Inglorious Basterds est un bon Tarantino. Ce n’est pas son meilleur film mais de quoi passer un super moment !

     

    Il faut le voir pour : Constater qu’il est bien facile de faire croire que vous parlez italien !

  • Les derniers jours du monde

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    Alors que le monde vit certainement ses derniers instants, Robinson (Mathieu Amalric) est resté à Biarritz dans l’appartement de ses parents. Chaque année, il venait y passer les vacances d’été en compagnie de sa femme Chloé (Karin Viard) et de sa fille Mélanie (Manon Beaucoin) mais l’année dernière quelque chose s’est produit. Il a rencontré une autre femme, elle s’appelle Laëtitia (Omahyra Mota) et très vite, tous deux ont eu une liaison mais leur histoire se termine aussi brusquement qu’elle a commencé. Lae a disparu sans laisser de traces mais pour Robinson, cette aventure a causé son divorce et depuis il vit seul à l’écart de tous dans l’espoir de la retrouver tandis qu’autour de lui le monde s’écroule.

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    Adapté du roman de Dominique Noguez, Les derniers jours du monde est un film pour le moins atypique. Ce qui est déjà particulièrement réussi, c’est la description d’un monde à l’orée de son anéantissement sans aucun recours à des effets spéciaux donnant un réalisme saisissant à tout cela. Par la suite, c’est un road movie mené par Mathieu Amalric où se mêlent à la fois souvenirs du passé et désirs du présent amplifiés par ce contexte d’apocalypse. Un film vraiment surprenant auquel on peut reprocher quelques longueurs mais qui mérite votre attention ne serait-ce que pour cette vision pessimiste de l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que si vous voyez des gens nus dans Paris, la fin du monde est proche !

  • Sri Lanka National Handball Team

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    C’est une énorme déception pour nos 2 potes d’enfance Stanley & Manoj (Dharmapriya Dias & Gihan De Chickera) qui se sont vus une nouvelle fois refuser leur visa pour l’Allemagne. Cela fait des lustres qu’ils tentent par tous les moyens d’obtenir ce précieux sésame qui leur permettrait de quitter le Sri Lanka et ainsi aider leurs familles respectives. Alors qu’ils commençaient à perdre espoir, une folle idée leur vient à l’esprit ; ils ont eu vent d’un tournoi amical de handball organisé en Bavière. L’Allemagne leur tend maintenant les bras et pour cela il suffit juste de monter une équipe mais une autre question se pose alors : qu’est ce que le handball ?

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    A la manière d’un Rasta Rocket, voilà de nouveau un film dont l’histoire est aussi invraisemblable qu’elle est basée sur des faits réels. Motivés par la perspective de quitter un pays où les perspectives d’avenir s’avèrent peu réjouissantes, des sri-lankais ont donc crée de toutes pièces une équipe de handball pour migrer en Allemagne. Derrière cette histoire légère, c’est l’occasion de souligner les problèmes rencontrées par ce pays (absence de travail, promiscuité et conditions de vie difficile…). Sri Lanka National Handball Team est une petite comédie pas exempte de faiblesses mais qui mérite qu’on lui donne sa chance.

     

    Il faut le voir pour : Célébrer comme il se doit un but !

  • L’investigateur

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    La solitude ne le dérange pas, bien au contraire notre pote Tibor Malkav (Zsolt Anger) aime sa vie telle qu’elle est. Personnage atypique, il l’est aussi dans la vie professionnelle puisqu’il est chargé d’autopsier les cadavres pour déterminer les causes réelles de leur mort. Alors qu’il recherche de l’argent pour placer sa mère dans un institut spécialisé, un homme du nom de Cyclope (Zsolt Zagoni) se présente et lui propose la bagatelle de 40 000 € en échange d’un service bien particulier : tuer un homme. Pour Tibor qui voit des morts à longueur de journée, ça ne devrait être qu’une formalité mais le meurtre qu’il s’apprête à commettre cache en fait des ramifications beaucoup plus complexes.

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    L’investigateur doit beaucoup à son héros peu ordinaire ; un personnage glacial, asocial et d’ailleurs la réalisation prend également des tournures parfois surréalistes donnant un peu plus de folie au film. Bien sur ce coté décalé donne toute son identité au film et on se dit même que le réalisateur Attila Gigor aurait pu accentuer un peu plus cet aspect. Voilà un thriller au scénario passionnant qui réussit à maintenir le suspense jusqu’aux derniers instants bien qu’il y ait parfois des moments de flottement. Si vous faites parti de ceux qui aiment découvrir un cinéma autre que celui formaté par les poncifs hollywoodiens, alors ça devrait pouvoir vous satisfaire.

     

    Il faut le voir pour : Expérimenter le coca à la tomate !

  • Memory of love

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    Médecin dans un hôpital de Hongzhu, notre pote Li Xun (Naiwen Li) s’apprêtait à vivre une journée bien banale jusqu’au moment où un couple est arrivé aux urgences à la suite d’un accident de la route. Alors qu’il se prépare à opérer, Li Xun apprend alors qu’une des victimes n’est autre que sa femme. Ce drame fait éclater une triste vérité, He Sizhu (Yan Bingyan) a une liaison avec l’homme qui se trouvait avec elle dans cette voiture. Un autre évènement inattendu se produit ; le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et tous les souvenirs concernant ces 3 dernières années ont été oubliés. Or c’est à cette même période qu’elle est tombée amoureuse de Li Xun.

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    Partant du principe que les histoires d’amour finissent toujours mal cela n’empêche pas qu’elles puissent renaitre par la force du destin. Bien que l’histoire présente un triangle amoureux, c’est évidemment le couple Yan Bingyan / Naiwen Li qui est au centre de l’attention ; la distance qui les séparait dans les premiers instants du film disparait pour laisser place à la renaissance d’un amour qu’on croyait disparu. Aucun doute, Memory of love est un beau film rempli d’émotions mais dont la conclusion traine un peu en longueur et finit par assommer un peu.

    Il faut le voir pour : Eviter d’annoncer des grandes nouvelles à quelqu’un quand il est au volant.